
mercredi 31 décembre 2008
Un mythe s'effondre

dimanche 28 décembre 2008
Haste to the wedding
Si c'est vrai (les journaux irlandais ne donnent aucune source fiable), j'anticipe déjà la réunion familiale qu'entraînera cette grande cérémonie. :pBizarrement dans les premiers concerts de la tournée "Talk on corner", l'instrumentale "Haste to the wedding" était précédée d'un prélude mélancolique où Sharon pouvait rayonner de son talent avec un long solo de violon. Pfff dire que le Royal Albert Hall c'était il y a 10 ans et que je venais de faire la connaissance de ce groupe. Time flies...
jeudi 25 décembre 2008
Droit de réponse
Joyeux Noël et bon nouvel an à tous ^___<
dimanche 21 décembre 2008
In the mood for...
vendredi 12 décembre 2008
La Fée électricité
dimanche 7 décembre 2008
Matt's back
lundi 1 décembre 2008
Des pas dans la neige
lundi 17 novembre 2008
Credit when credit is due

Keira Knightley mérite bien un petit hommage au vue de sa prestation dans "La Duchesse". Je ne suis en générale pas vraiment fan de la miss dont le charisme me paraissait un peu juste dans "Orgueil et Préjugés" et "Reviens-moi" où elle était écrasée par la violence contenue de James McAvoy. Dans"Pirates des Caraïbes", elle badinait fadement avec Orlando Bloom, le film étant un costume taillé sur mesure pour Johnny Depp. Je ne l'avais jamais trouvé plus charmante que dans "Love Actually" en jeune mariée complètement ignorante de l'effet qu'elle produisait chez le meilleur ami de son mari. Mais je dois dire que sous les traits de Georgianna duchesse de Devonshire prise dans les griffes d'un mariage arrangée à un ombrageux, despote et maladroit Ralph Fiennes, je l'ai trouvée touchante et en train d'atteindre ses galons de bonne actrice, servie par des répliques assez spirituelles, comme lorsque sur le point de consommer son mariage, elle répond au duc qui s'étonne de la complexité de la toilette féminine que les vêtements sont l'unique moyen d'expression du sexe faible.
Certes, je suis d'avance toute vendue aux charmes des films en costumes chatoyants et des fresques historiques dont l'authenticité est douteuse mais même s'il reste un "biopic" d'une facture des plus classiques "La Duchesse" a des moments poignants, notamment lorsque G. doit renoncer à ses enfants ou lorsqu'on la voit prendre conscience de son aura sur la haute société anglaise et se lancer à corps perdu dans l'arène politique. Le film évite le "happy end" et présente chaque personnage avec sa dose d'ambiguïté. Même si le duc est un odieux goujat, il n'est pas complètement haïssable, malgré tout ce qu'il lui fait subir, il arrive à avoir une certaine tendresse pour sa femme. Même l'épilogue ménage à trois dans le genre que Sissi imposa à François Joseph reste dans cette zone grise...
Deux petites réserves toutefois, pourquoi avoir vendu le film en évoquant dans sa bande-annonce le ténu lien de parenté entre G. et Lady Di ? [toutes deux appartiennent à l'aristocratique famille des Spencer]... Le long-métrage n'en fait aucune mention.
Pourquoi avoir créer un ambitieux Charles Grey dénué de tout sex-appeal alors que Dominic Cooper, comme prouvé dans "Mamma Mia", peut se transformer en parfait Adonis ?
Que dire d'autre de ce mois de novembre ? Après la fièvre Obama nous vivons au rythme du PS qui propose, malgré lui, un "soap-opéra" encore de meilleure facture que les rebondissements qui parsèment "Grey's Anatomy".
L'Interallié a échappé d'un cheveu au "Traître". :-(
Se loger à Paris relève de la gageure, le parcours du combattant s'annonce aussi haletant que la recherche du collège idéal il y a treize ans
Ai à nouveau envie d'aller au cinéma, entre "Two lovers", "Musée haut", "L'échange", il y a de nombreux films qui me tentent.
Suis très penaude d'avoir cassé mes bottes en pulvérisant ma fermeture éclair avec l'aide de mes semelles.
dimanche 9 novembre 2008
Sookie the Vampire Slayer
samedi 8 novembre 2008
mercredi 5 novembre 2008
Yes we can!

Le 44e président des Etats-Unis aura une tache herculéenne et l'euphorie finira bien par cesser mais je trouve très émouvant d'assister à ce moment joyeux de l'Histoire, à l'image de la chute du mur de Berlin, et loin des souvenirs du 11 septembre 2001.
dimanche 12 octobre 2008
Réveillez la Vénus/l'Apollon qui sommeille en vous
Une mission herculéenne car qui peut dans ce bas monde égaler la perfection des dieux du panthéon antique ? Tout de suite, j'ai repoussé l'idée du déguisement toge, l'expérience ayant montré que tenir un tissu en place avec noeud et broche est hasardeux et je me sentais peu capable de pouvoir reproduire le drapé choisi s'il venait à se défaire. Toutefois la fête ayant eu été repoussée en octobre, à cause des mésaventures de l'Eurostar, il faisait bien trop froid pour se promener dans les rues de la capitale en chiton et sandalettes. J'ai caressé l'idée de me présenter en mini-jupe et raquette de tennis, histoire d'imiter Vénus Williams, mais cela ne m'emballait pas des masses non plus, et je vous passe toutes les blagues sur la Vénus de Botticelli.jeudi 9 octobre 2008
Nos années lycées
pt ans avec "Buffy" et "Friends", une touche de "Gossip Girl" m'ont transmis une certaine fascination pour le lycée américain ....
Ce site amusant à la joyeuse idée de vous proposer de traverser plusieurs décennies de lycée américain et d'expérimenter les joies de 50 ans de permanente et autres inventions perverses de Jacques Dessange et ses copains.
Dans le même genre, ça vaut le coup de visiter http://www.photofunia.com/. Si jamais vous vous demandiez comment Andy Warhol vous aurait immortalisé, ne cherchez plus, la réponse se trouve ici!samedi 4 octobre 2008
Course à la Maison-Blanche
A ne pas manquer les oeillades de Palin/Fey qui sont toutes aussi étranges dans l'authentique débat ou dans sa parodie.
PS : ai trouvé l'intervenant (hier à 21h), ai retranscrit l'entretien au lieu d'assister à une réunion d'anciens d'élèves de ma première primaire (je suis de permanence du matin ce week-end, demain, le réveil sonne à 6 heures du mat' et je suis sur le pont pendant 7 heures, bref Morphée me semblait plus réaliste et responsable que la soirée bar :-/). La boule dans la gorge n'est pas partie, je ne sens pas la commande -__-
Message destiné à tous les propriétaires de chat
jeudi 2 octobre 2008
Post-it de la mi-octobre
- Désireux de ne pas se mettre à dos les fans de "X-Files", le président de la Fox prétend que malgré l'échec du deuxième film, il ne serait pas opposé à dépenser un-peu-de-sous-mais-pas-trop (comme pour le 2e, un petit 30 millions de budget) pour réaliser un ultime long-métrage à la série. Si jamais ce propos ne relève pas de la simple défausse, j'espère qu'on s'orienterait vers la résolution de "l'énigme 2012".
- Après Andrea Corr, c'est au tour de Sharon de tenter l'aventure album solo. Je ne suis pas convaincue que cela marchera mieux pour elle que pour sa cadette mais au moins, elle a promis un brin de violon ! (et doinc de musique celte).
- J'ai vu de bonnes pièces de théâtre, "Le Malade imaginaire" (Michel Bouquet cabotine comme ce n'est pas permis), "Des Gens" et "Clérambard" et des moins inspirées "Elle t'attend"; logiquement il faudrait faire une synthèse élaborée de tout cela dans les semaines à venir si je trouve la motivation (question existentielle).
- Pour avoir regardé les bandes-annonce, je sens que "Australia" et "Valkyrie" de Nicole Kidman et de son ex Tom Cruise vont avoir du mal à s'imposer au box-office et risquent de tomber dans le catégorie "films à budget pharaonique et tournage épique rapportant des clopinettes qui pâtissent de trailers qui révèlent toute l'intrigue". "Australia" ma tente pour les paysages mais je bloque sur Nicole, complètement crispée et transparente, pourtant dieu sait quelle vivacité elle insufflait dans "Moulin Rouge". L'épopée cruisienne en plein coeur du IIIe Reich me laisse complètement froide. Je n'arrive pas à aller au delà du fait, un peu ridicule certes, que je vois des officiers allemands s'exprimer en anglais teinté d'accent américain. Et soudainement cette grande reconstitution fait "cinéma" et pas du tout "histoire vécue".
- "True Blood", veni, vedi, vici et amavi. Jamais depuis le "Dr House" je n'ai été télévisuellement aussi époustouflée, du coup je pense écrire sur cette série fantastique (domaine qui m'attire naturellement je concède) avant de coucher sur papier les impressions que m'a laissé Grey's Anatomy saison 5 qui joue, avec humour, la carte de la mise en abîme.mercredi 1 octobre 2008
La préhistoire du net, lorsque Google se transforme en machine à remonter le temps
Boulevard Haussmann, nous évoquons régulièrement les anciennes versions du site de Figaro et du mythique premier site qui ne résista pas à l'éclatement de la bulle internet en 2001. Hélas, équipée à l'époque d'un vénérable modem 56 k et d'un forfait d'une vingtaine d'heures à dépenser qui partait en chat et en recherche sur les saisons inédites de "Buffy" et "X Files", lire assidûment les sites d'informations en ligne ne faisait pas partie de mes habitudes et cette première version historique du Figaro m'échappa complètement.Et comme en 2001, l'internet en était à son balbutiement, les ravages du spam commençaient à poindre et jouer quelques tours aux lecteurs du Figaro.
jeudi 25 septembre 2008
"Tornado hops"
lundi 22 septembre 2008
The Office
A tous les curieux qui se demandent à quoi peut ressembler une rédaction d'un (site internet) de journal et son comparse, le souvent mentionné Fil AFP, la preuve par 9.^^
Voilà à quoi ressemble mon bureau, il souffre comme ma chambre d'un certain déficit de décoration et de piles de papiers et magazines anarchiques (Olivia, tu y ferais ton bonheur). Deux écrans pour nous permettre de garder un oeil sur le fil AFP et notre plateforme de publication pendant que de nous écrivons.samedi 20 septembre 2008
Phrase de la semaine
Pourtant impossible de maudire mon décalage, à moins de renier mon métier que j'aime et qui rend le quotidien supportable. Pourtant, ce torrent de secondes qui m'échappe, autant d'actes manqués et coches ratés qui plantent leurs griffes dans mon esprit, en même temps que j'apprécie parfois l'oubli qui les remplace.
jeudi 18 septembre 2008
Gossip Girl
Je ne sais pas si je serai vraiment tentée par "American Wife", un roman qui narre de manière à peine déguisée l'ascension de Laura Bush mais en revanche je brûle d'impatience d'avoir un moment de tranquillité pour découvrir la série vampiresque de la rentrée, "True Blood", qui outre le fait d'âtre réalisée par l'excellente HBO possède comme second atout Anna Paquin (Malicia de "X-Men" ou la fille d'Ada dans la "Leçon de Piano").mercredi 10 septembre 2008
Une nuit avec Coldplay
Post-it du mercredi 10 septembre
Je le consigne ici parce que la coïncidence dévoilée par le calendrier du "Parisien" nous a beaucoup plu à moi et ma collègue de bureau qui apprécie également le charme de M. Darcy. Sans cette annotation sous la météo du "Parisien", nous ne l'aurions jamais deviné.
- Il n'est certes pas retenu dans les listes pour le Goncourt mais "Le traître" est dans la première sélection des ouvrages en lice pour le prix du Femina. :-)
mardi 9 septembre 2008
Le premier jour du reste de ta vie

vendredi 5 septembre 2008
En direct de Deauville...
Mais l'euphorie du tapis rouget et de l'attente étant passée, la consultation des banques d'images de Getty pour essayer de mettre un nom aux illustres inconnus photographiés par Olivia, honte à moi, nourrit quelques doutes quant à la réalité de la présence de M. Darcy à la première de "Mamma mia" qui faisait l'ouverture du 34e festival de Deauville puisque Getty ne le mentionne dans aucune légende des clichés pris au cours de cette soirée.
Sa majesté Carole Bouquet...
dans la cour du Normandy de Deauville s'apprêtant à fouler le tapis du 34e festival du film américain qu'elle préside.
jeudi 4 septembre 2008
Mamma Mia Colin....!
La comédie carbure aux tubes d'Abba, aux délires visuels et aux chorégraphiés endiablées mais possède la poésie et la loufoquerie des films indiens. On passe du rire à l'émotion en une seconde, en suivant l'enquête de Sofia qui convie à son mariage ses trois géniteurs potentiels (parmi lesquels M. Darcy) dans l'espoir de découvrir qui est son père, le tout dans le plus grand secret sans prévenir maman et futur mari. BONUS : quelques millisecondes dans le lot de la scène de "torture" et des "palmes" sans oublier le court instant ou M. Darcy se prend pour Tarzan, blink or miss it !
mercredi 3 septembre 2008
Rentrée

mercredi 13 août 2008
La possibilité d'une île
Rendez-vous si tout va bien (comprendre si Isabelle ne m'aura pas noyée dans la Méditerranée^^) à la fin du mois. Pendant ce temps-là, take care :-)
En attendant, je vous laisse avec Barack...
mardi 12 août 2008
X-Files 2 : régénération

Si vous cherchez un vigoureux films d'action avec explosion et soucoupe volante
Mise en condition par "Sex and the City" qui était un bon épisode de deux heures avec les moyens du grand écran, je ne m'attendais pas à un autre qu'un téléfilm très soigné qui me permettrait de retrouver les héros de mon enfance. Chris Carter avait prévenu, contrairement à "Combattre le Futur", il n'y aurait pas cette fois de Petits gris affamés, d'abeilles tueuses de romantisme ou d'huile noire contagieuse. Zéro mythologie alors que l'ultime épisode de la saga laissait la question grande ouverte. Résignée à ce que Chris Carter soit aux manettes puisqu'il a fait autant de bien que de mal à sa série (de Duane Barry (10/10) à William et toute la saison 9(-10/10), j'anticipais plutôt une déception qu'un bon moment de cinéma.
Mulder est toujours un fugitif mollement recherché (après tout sans les X Files il n'est plus rien) et un brin amer de vivre comme un lion en cage mais crachant toujours aussi bien les crayons de papier au plafond. William est mentionné même si je l'aurais préféré "retrouvé". Scully porte la marque de ces épreuves. La saison 9 était sombre et oppressante et a meurtri ses héros, une emprise indissociable qui se traduit dans le film par une atmosphère toute aussi pesante anxiogène au milieu de la neige et dans un deuil perpétuel. D'ailleurs le fait que Scully travail dans un hopîtal baptisé "Our lady of sorrows" est révélateur. La lumière est pâle, diaphiane, les paysages oscillent entre blanc de neige et noir de nuit, sans couleur, glauques et sans vie, comme pour mieux marquer les chagrins.
Après avoir entretenu pendant des mois le suspens sur la nature de la relation entre Mulder et Scully et avoir fait croire pendant les dix premières minutes du film qu'ils ne se parlent plus et qu'ils se sont sans doute séparés sur une dispute douloureuse, Carter a la gentillesse de les laisser pour une fois heureux ensemble (ou du moins autant épanoui qu'on peut l'être avec leur passé). Voir les deux agents en couple est certes moins fringuant que de les voir se chamailler à longueur de journée et se lancer des allusions douteuses mais eu égard à leur relation fusionnelle et au nom de tous les sacrifices accomplis, je trouve généreux et logique de les avoir mis et fait rester ensemble. Mulder n'ayant de toute manière pas perdu son humour douteux, le public a toujours droit à quelques plaisanteries "mulderesques". Retour aux sources bienvenu, la petite apparition de ce cher Skinner, que je n'espérais même plus vivant au vue de sa dernière scène dans la série et le voir essayer de rassurer Scully et bercer Mulder vaut son pesant d'or.
Le gros problème du film reste quand même son absence de paranormal, Father Joe a certes une connexion mystérieuse avec l'assassin mais le cadre du thriller reste la science et l'explication finale résonne de manière trop rationnelle. Du coup la crise de foi que traverse Scully semble disproportionnée et ne trouve pas d'échos. La rhétorique religieuse de la série, à travers Scully et ses doutes, est ancienne mais là elle tournait un peu à vide et déséquilibrait "X-Files 2". On a l'impression d'assister à un mauvais remake du magnifique "Beyond the Sea". C'est dommage.
Cependant le film peut compter sur les bonnes performances de Duchovny et surtout Anderson. Ils reglissent sans peine dans la peau de leurs personnages. Duchovny est moins éblouissant que sa partenaire, peut-être parce qu'il a toujours choisi de sous-jouer le personnage et de lui donner un petit côté dandy et blasé. Anderson dans sa confrontation avec le père Joe comme sa "rupture" avec Mulder ou son allusion à Samantha joue une Scully révoltée et bouleversée avec l'énergie du désespoir.
Au final, un moment agréable de télévision qui aurait pu accoucher d'un résultat plus mémorable. Rétrospectivement, "Combattre le Futur" avec ses défauts fut une expérience bien plus haletante et je trouve regrettable que ce film qui n'a rien d'exceptionnel nous prive selon toute vraisemblance d'une troisième long-métrage, beaucoup plus nécessaire qui aurait pu conclure la mythologie de la série et ressoudre la question "William" car pour moi l'avertissement du père Joe "N'abandonnez jamais" valait tout aussi pour le bout de chou et la date fatidique de 2012. Même l'espoir d'un téléfilm de conclusion me paraît très irréaliste mais who knows, je croiserai quand même les doigts.
Ps : Je compte aussi sur le DVD pour améliorer la sauce. La version de Cris Carter ferait 40 minutes de plus avant un ultime montage. Si je ne crois pas que l'on retrouvera l'intégralité de cette version longue, je serai curieuse de la voir car je me demande à quel moment sont intervenues ces coupes et quelles sont leur impact sur le film.











