De toute ma vie, j'ai assisté pieusement des concerts de musciciens que j'adorais mais les Corrs, Mimi ou U2 c'était un peu limité comme horizon. Il y a quelques années, j'avais pris des billets pour un concert de Dido à Bercy mais atteinte d'une bronchite, la pauvre avait dû annuler sa tournée française. Donc échaudée, lorsque j'ai vu que Coldplay (que comme Dido j'aime bien (tout court, je ne bave pas dessus)) se produirait à Paris, j'ai détourné la tête : dans le temps où je fréquentais le forum des Corrs, j'avais lu des compte-rendu de concert favorables mais qui soulignaient la trop grande application du groupe qui ne se laissait pas beaucoup aller et restait très professionnel. Mais lorsque ma chef d'édition du soir m'a relancée sur la question, je me suis dit que ce serait quand même dommage de laisser filer l'occasion. Et alors que le concert n'était plus qu'à un mois, je dénichai deux places assises et je m'empressai d'inviter Isabelle, grande appréciatrice de Chris Martin et ses amis.
Ayant lu dans le Figaro une critique soulignant le punch du groupe et l'heure tardive à laquelle commençait le concert, je ne me suis pas pressée pour traverser la Seine ce qui nous a permis de rater 50% du groupe qui assurait la première partie. Une idée plutôt appropriée car même si le chanteur du groupen était sapé du tonnerre, leurs trois guitares étaient tellement mal accordées qu'on ne comprenait rien aux paroles et que le nom de leur formation était inaudible. Heureusement au bout de cinq chansons c'était fini et les techniciens de Coldplay commencaient à installer éclairages et instruments qui, dieu merci, s'avérèrent très bien accordés propulsant ce concert au panthéon des concerts non massacrés par l'installation son de Bercy (au contraire de Mimi et des Corrs).
La salle connut un premier fémissement vers 21h15 quand des flashs crépitèrent des gradins et une petite foule tenta de refluer vers les premiers rangs places assises, avant qu'un responsable de la sécurité ne disperse les curieux et chasseurs d'autographe qui n'en sont pas revenus de voir que Lenny Kravitz (et accéssoirement David Guetta) était fan de Coldplay.
Puis les lumières s'éteignent alors que la valse de Strauss s'achève et derrière les bandes noires, nous appercevons (nous étions sur le côté de la scène) Chris et ses accolytes se mettre en place alors que les premières notes de "Life in Technilor" résonnent. C'est parti pour une heure et demi d'une performance endiablée , à mettre sur le même plan que la fougue de Bono et la nuit irlandaise du 10 juillet 2004 au Zénith, où Coldplay déborde d'enthousiasme, M. Martin de galop et de sauts, voire de roulade par terre et de glissade maîtrisée, micro tendu vers le public pour que nous participions le plus possible, à coup "ouheouhe" de "Viva la Vida" et les you de "In my place" qui égaieront tout le 13e arrondissement sur le chemin du retour vers le métro. En bref comme le dit I. "c'est pratquement comme s'ils faisaient l'amour à la scène".
Le groupe prend plaisir à jouer et les musiciens échangent souvent sourires, accolades complices et conciliabules comploteurs. C'est agréable de voir un groupe heureux qui s'aime. Chris Martin et co. ont été touché de l'accueil des spectateurs, nous encourageant à reprendre, rallongeant les refrains, nous parlant en français...
La setlist était parfaite même si je regrette l'absence d' "Amsterdam" et de "Trouble". Un équilibre entre vieux tubes et chansons nouvelles. Coldplay ne proposent pas vraiment en live de variations de l'orchestration de ses chansons à l'exception notable de "The Scientist" et "God put a smile on your face". Toutrefois, j'ai trouvé qu'écouter en live leurs dernières mélopées donnait envie de se replonger dans leur récent album que j'avais délaissé. "Lovers in Japan" et "Viva la Vida" gagnent énormément à être interprétées sur scène. La première demi-heure du show passe rapidement (car cela enchaîne un peu trop vite) et j'étais stupéfaite de voir que nous avions le droit à autant "de grands classiques" ("In my place", "Clocks", "Speed of Sound").
Les quatre premiers titres du concert en qualité CD grâce à NRJ. J'aimerais bien trouver le concert en entier :-)
Si j'en ai l'application je mettrais progressivement les miennes mais pour des raisons d'espace sur la carte méméoire, j'ai volontairement pris la moitié dans une qualité visuelle nulle
Setlist (et impressions rapides car la transhumance vers le cabinet de kiné m'appelle)
2. Violet Hill
3. Clocks
4. In My Place -le public, à la grande joie de Martin qui encourage fait les choeurs et reprend le refrain, ça y est le concert a démarré et tout le monde a plongé dedans.
7. Chinese Sleep Chant
8. 42
9. Fix You - Chris parcourt en tout largeur et longueur la scène, sautant et rélisant quelques sauts en longueur croisés grands écarts qui auraient eu tout aussi bien leur place aux JO de Pékin
10. Strawberry Swing
B-Stage :
11. God Put A Smile upon Your Face/Talk - pas sûre que je sois une très bonne cliente de la version un peu dance de GPASOYF
12. The Hardest Part
13. Postcards from far away -petit intermède au piano, l'occasion pour Chris de rigoler tout seul de ses fausses notes. Coldplay s'installe sur un des bras de la scène qui s'enfonce dans la foule de la fosse.
14. Viva La Vida -la foule chavire, on se met debout dans les gradins, on frappe dans les mains, les lumières deviennent des éclairs vengeurs, M. Martin se roule par terre (presque!)
15. Lost
Dans les gradins :
16. The Scientist - Coldplay déclenche stupeur et tremblements quand il quitte la scène principale pour mouter dans les gradins de Bercy. Ils ne choisiront pas la gauche où nous sommes. Mais ceux qui sont assis près des escaliers tentent d le suivre dans leur course dans les coursives du POPB. Finalement la course s'arrêt et Coldplay s'installe au milieu des spéctateurs et interprète sans piano mais à la guitare cette "chanson d'amour d'amour que je dédie à Lenny que je sais romantique", sacré Chris!
17. Death will never conquer - Séquence country à l'harmonica où c'est le batteur qui prend le micro. Comme dit Isa "Il est temps de danser le madison"
18. Viva la Vida remix - intermède instrumental au cours duquel briquets et écrans de portables sont sortis pour créer des vagues de lumières pendant que nous reprenons les "ouhouhouhe" de "Viva la Vida" le temlps qu'il faut à Coldplay pour descendre des gradins et regagner la scène
19. Politik
20. Lovers in Japan - alors que sur l'écran défilent des images d'archive de soldats, une pluie de confetis s'abat sur la scène et virevoltent pendant les 6 minutes de ce titre que je redécouvre.
21. Death And All His Friends
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22. Yellow -spots jaunes évidémment pour cette unique chanson de rappel. Peu de temps avant nous souhaitons "Happy Birthday" à un proche collaborateur du groupe. Pendant "Yellow" Chris qui nous a flatté dans le sens du poil en nous déclarant meilleur public que celui de la veille, s'amuse à taper dedans...
23. The Escapist
1 commentaire:
Je n'en reviens toujours pas que tu m'aies fait partager ces superbes moments ! Merci, gentille toi *_______________*
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