Jean Varra, le seul homme sur terre capable de délivrer un exposé de quatre heures en cinquante minutes! Mon modèle héroïque !
C'est bien gentil toutes ces entrées mais on en finirait presque par perdre de vue le sens de ce voyage...le travail!
Ayant convenu avec ma mère que mon squattage de chambre à la Tour Hassan méritait des travaux d'intérêt général pour honorer les largesses des puissances organisatrices, l'INA et la FIAT, je m'étais mise à disposition du comité de direction. Je pensais avoir accompli ma BA en prêtant mes doigts à la confection des mallettes mais la défection surprise d'un journaliste marocain, chargé de dresser les conclusions de la conférence changea la donne. Apparemment dans ces séminaires d'archivistes, la règle est de confier la tache de rapporteur à un archiviste et un journaliste pour que l'un prête ses connaissances sur le fond et l'autre sur la forme. Me voilà donc associée soudainement à Hamet (qu'on n'introduit plus) et Saïd, qui au Rwanda présentait un des JT de la chaîne nationale (apparemment, quatre présentateurs se succèdent par semaine pour animer ce journal du soir). Or, Saïd devait assumer la double casquette de technicien pour s'assurer que les indispensables présentations power point et DVD des participants fonctionnaient. Il ne pouvait donc pas consacrer toute son attention à la conférence, j'endossais avec joie l'habit de suppléante. A moi, les pages de notes à la chaîne (48h de discussions =20 pages griffonnées), le seul moyen que je connaisse pour ne pas m'endormir durant des longues séances de cours ou d'exposés.^^;;; Honnêtement, je vous rassure tout de suite, cela ne m'a pas empêchée, hélas, de piquer de la tête pour 5 minutes de micro siestes lorsque la salle devenait trop chaude ou mes pieds trop crampés. Cependant, l'exercice présentait une difficulté majeure. La conférence prenait fin à 16h00 mercredi et les conclusions démarraient derechef à 16h01, un peu juste pour produire un rapport de dix minutes!
Nous avions donc décidé de nous retrouver mardi soir pour résumer la première journée des travaux et gagner un peu de temps. Le hic c'est que mardi soir, on se prélassait chez l'ambassadeur donc réunion d'urgence à 22h30 à trois! Epique comme conditions de labeur même si on ne faisait que retenir les idées fortes, faire remarcher le cerveau ensommeillé après de telles agapes pas évident! Mais à 23h50 c'était bouclé...En même temps bien obligé car les garçons voulaient fermer le bar de l'hôtel et nous pressaient de dégager des lieux.
Le lendemain, le plus dur restait à faire... Synthétiser en 60 secondes la quintessence de cette seconde journée. Un miracle accompli avec la bénédiction des organisatrices qui nous laissèrent gracieusement sécher le dernier 'cours' pour que nous ayons 90 minutes pour rédiger notre discours. Une responsabilité qui est revenue à Hamet car étant l'exposant, il fallait qu'il soit à l'aise avec le texte, en échange on s'occupait des arguments. Et Ô exploit, notre devoir fut terminé à 15h50 alors même que la conférence prenait du retard. C'est ti pas bôôô ? Je me recalais tranquillement dans mon fauteuil en attendant le verdict de la salle quand la modératrice annonce la venue des trois rapporteurs sur scène...
Catastrophe, pas du tout ce que j'avais prévu, je pensais que ma contribution resterait anonyme et donc loin des projecteurs et micro!!! Déjà que je frise l'apoplexie devant 20 camarades, devant cent adultes aie !
Voilà pourquoi, j'ai passé l'entière durée de la présentation planquée sous le micro et les fleurs comme contastable sur ce cliché.^^;;;
Et à mon grand soulagement, la salle se montra enthousiasmée par ce résumé, oufff ^______^ et un grand merci aux deux autres rapporteurs de leur patience et sérénité :)
Ayant convenu avec ma mère que mon squattage de chambre à la Tour Hassan méritait des travaux d'intérêt général pour honorer les largesses des puissances organisatrices, l'INA et la FIAT, je m'étais mise à disposition du comité de direction. Je pensais avoir accompli ma BA en prêtant mes doigts à la confection des mallettes mais la défection surprise d'un journaliste marocain, chargé de dresser les conclusions de la conférence changea la donne. Apparemment dans ces séminaires d'archivistes, la règle est de confier la tache de rapporteur à un archiviste et un journaliste pour que l'un prête ses connaissances sur le fond et l'autre sur la forme. Me voilà donc associée soudainement à Hamet (qu'on n'introduit plus) et Saïd, qui au Rwanda présentait un des JT de la chaîne nationale (apparemment, quatre présentateurs se succèdent par semaine pour animer ce journal du soir). Or, Saïd devait assumer la double casquette de technicien pour s'assurer que les indispensables présentations power point et DVD des participants fonctionnaient. Il ne pouvait donc pas consacrer toute son attention à la conférence, j'endossais avec joie l'habit de suppléante. A moi, les pages de notes à la chaîne (48h de discussions =20 pages griffonnées), le seul moyen que je connaisse pour ne pas m'endormir durant des longues séances de cours ou d'exposés.^^;;; Honnêtement, je vous rassure tout de suite, cela ne m'a pas empêchée, hélas, de piquer de la tête pour 5 minutes de micro siestes lorsque la salle devenait trop chaude ou mes pieds trop crampés. Cependant, l'exercice présentait une difficulté majeure. La conférence prenait fin à 16h00 mercredi et les conclusions démarraient derechef à 16h01, un peu juste pour produire un rapport de dix minutes!
Nous avions donc décidé de nous retrouver mardi soir pour résumer la première journée des travaux et gagner un peu de temps. Le hic c'est que mardi soir, on se prélassait chez l'ambassadeur donc réunion d'urgence à 22h30 à trois! Epique comme conditions de labeur même si on ne faisait que retenir les idées fortes, faire remarcher le cerveau ensommeillé après de telles agapes pas évident! Mais à 23h50 c'était bouclé...En même temps bien obligé car les garçons voulaient fermer le bar de l'hôtel et nous pressaient de dégager des lieux.
Le lendemain, le plus dur restait à faire... Synthétiser en 60 secondes la quintessence de cette seconde journée. Un miracle accompli avec la bénédiction des organisatrices qui nous laissèrent gracieusement sécher le dernier 'cours' pour que nous ayons 90 minutes pour rédiger notre discours. Une responsabilité qui est revenue à Hamet car étant l'exposant, il fallait qu'il soit à l'aise avec le texte, en échange on s'occupait des arguments. Et Ô exploit, notre devoir fut terminé à 15h50 alors même que la conférence prenait du retard. C'est ti pas bôôô ? Je me recalais tranquillement dans mon fauteuil en attendant le verdict de la salle quand la modératrice annonce la venue des trois rapporteurs sur scène...
Catastrophe, pas du tout ce que j'avais prévu, je pensais que ma contribution resterait anonyme et donc loin des projecteurs et micro!!! Déjà que je frise l'apoplexie devant 20 camarades, devant cent adultes aie !
Voilà pourquoi, j'ai passé l'entière durée de la présentation planquée sous le micro et les fleurs comme contastable sur ce cliché.^^;;;
Et à mon grand soulagement, la salle se montra enthousiasmée par ce résumé, oufff ^______^ et un grand merci aux deux autres rapporteurs de leur patience et sérénité :)
2 commentaires:
Tes camarades sont aussi des adultes Constance ! Espèce de vieille timide !
Eh Cécile tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir de te voir trainer ici :)
D'abord nous sommes encore jeunes si ce n'est djeun's en tout cas young at heart, et moins une adulte ça fait peur!
Connie "jeune timide" :)
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