Une des portes de la médina
Les valises déballées, l’hôtel exploré, nous étions bien décidés à profiter de nos 36h de congé et donc de partir à la découverte de Rabat. La première étape de ce périple fut la médina de la ville, un des quartiers de la vieille ville situé à quelques minutes à pied de la Tour Hassan.
Vue de la rue Souika
La médina, qui contient le souk, fut fondée par les Moriscos, ces Andalous chassés d'Espagne par Philippe III au XVIIème siècle et réfugiés à Rabat. A l’intérieur de l’enceinte de la ville, ils ont érigé le "mur des Andalous" long de 1400 mètres. S’étendant sur 50 hectares, la médina accueille les visiteurs par deux portes Bab El Alou et Bab El Had.
Toit du marché couvert avec ses carreaux de couleurs et un client très impatient de recevoir sa commande ou pitance sous l’œil intransigeant du boucher.
Lors de cette première sortie, nous avons déambulé rue Souika, une des trois artères de la zone et qui abrite les marchands de vêtements (c’est pratiquement l’équivalent parisien du Sentier !) et les commerces de bouches (marché à viande, pâtisseries, vendeurs d’épices, un délice pour le nez et les yeux ^___^).
Le coin des olives et des figues, miaaam ! avec un vendeur des plus photogéniques : )
En bonne olivesmaniac que je suis, je n’ai pu m’empêcher de baver devant les stands de ces petites gourmandises salées et il faut le dire mon palais en garde des souvenirs émus, juteuses et piquantes, quel délice !
Pour les amateurs de sucré mais à vos risques et périls car à chaque gâteaux s’attachent deux trois guêpes qui se délectent de cette Charlie et la Chocolaterie locale, personnellement outre mon penchant pour le salé, cela m’a encore plus découragée d’y gouter, trop peur de finir par manger des œufs de ces bestioles affreuses !
Ce premier passage obligé accompli, nous avons mis le cap sur notre prochaine mission. Le fils de Stéphanie désirait qu’on lui ramène une djellaba, nous nous sommes lancés dans lèche-vitrine appliqué et effréné. Tous ces efforts furent justement récompensés : en trente minutes la chasuble blanche et le keffieh de ses voeux furent dénichés ainsi qu’un ensemble ravissant tout en rose pour sa petite sœur. Encouragée par un tel succès, j’étais bien déterminée à trouver la chemise de mes rêves pour compléter ma collection (après les roumaines, l’espagnol, la malaysienne, les tuniques arabes, une chemise dans chaque pays comme presque tout marin !). Sans battre le record établi par Stéphanie, j’ai quand même fini par trouver l’élue de mon cœur… une djellaba rouge à stries avec sa traditionnelle capuche à pompons (idéal pour assouvir son fantasme lutinesque !) âprement marchandée par ma mère (c’est plus fort qu’elle, dés qu’elle est en voyage, chaque achat passe par un long processus de négociations^^).
Un éventail de choix très large
Les besoins de la penderie (pleine à craquer qui n’en demandait pas tant), il était d’écouter les plaintes de nos estomacs. Mais nos pieds fatigués nous firent vite abandonner le désir de couscous pour un restaurant de poisson en contrebas de la rue… Une trahison gastronomique sans regret puisque j’ai vu dans mon assiette la plus grande sole de mon existence, un long 30 cm…même si elle était savoureuse, je dois avouer toute penaude que je n’ai pas réussi à en venir à bout !
Au gré de nos pas, nous avons croisé des animaux de la médina que je n’attendais pas…des tortues amenées illégalement de je ne sais trop où et qui faisaient peine à voir, en plein soleil, entassées les unes sur les autres, cherchant à échapper à leurs cartons pour ne s’y faire que remettre brutalement par leur garde.
Les valises déballées, l’hôtel exploré, nous étions bien décidés à profiter de nos 36h de congé et donc de partir à la découverte de Rabat. La première étape de ce périple fut la médina de la ville, un des quartiers de la vieille ville situé à quelques minutes à pied de la Tour Hassan.
Vue de la rue Souika
La médina, qui contient le souk, fut fondée par les Moriscos, ces Andalous chassés d'Espagne par Philippe III au XVIIème siècle et réfugiés à Rabat. A l’intérieur de l’enceinte de la ville, ils ont érigé le "mur des Andalous" long de 1400 mètres. S’étendant sur 50 hectares, la médina accueille les visiteurs par deux portes Bab El Alou et Bab El Had.
Toit du marché couvert avec ses carreaux de couleurs et un client très impatient de recevoir sa commande ou pitance sous l’œil intransigeant du boucher.
Lors de cette première sortie, nous avons déambulé rue Souika, une des trois artères de la zone et qui abrite les marchands de vêtements (c’est pratiquement l’équivalent parisien du Sentier !) et les commerces de bouches (marché à viande, pâtisseries, vendeurs d’épices, un délice pour le nez et les yeux ^___^).
Le coin des olives et des figues, miaaam ! avec un vendeur des plus photogéniques : )
En bonne olivesmaniac que je suis, je n’ai pu m’empêcher de baver devant les stands de ces petites gourmandises salées et il faut le dire mon palais en garde des souvenirs émus, juteuses et piquantes, quel délice !
Pour les amateurs de sucré mais à vos risques et périls car à chaque gâteaux s’attachent deux trois guêpes qui se délectent de cette Charlie et la Chocolaterie locale, personnellement outre mon penchant pour le salé, cela m’a encore plus découragée d’y gouter, trop peur de finir par manger des œufs de ces bestioles affreuses !
Ce premier passage obligé accompli, nous avons mis le cap sur notre prochaine mission. Le fils de Stéphanie désirait qu’on lui ramène une djellaba, nous nous sommes lancés dans lèche-vitrine appliqué et effréné. Tous ces efforts furent justement récompensés : en trente minutes la chasuble blanche et le keffieh de ses voeux furent dénichés ainsi qu’un ensemble ravissant tout en rose pour sa petite sœur. Encouragée par un tel succès, j’étais bien déterminée à trouver la chemise de mes rêves pour compléter ma collection (après les roumaines, l’espagnol, la malaysienne, les tuniques arabes, une chemise dans chaque pays comme presque tout marin !). Sans battre le record établi par Stéphanie, j’ai quand même fini par trouver l’élue de mon cœur… une djellaba rouge à stries avec sa traditionnelle capuche à pompons (idéal pour assouvir son fantasme lutinesque !) âprement marchandée par ma mère (c’est plus fort qu’elle, dés qu’elle est en voyage, chaque achat passe par un long processus de négociations^^).
Un éventail de choix très large
Les besoins de la penderie (pleine à craquer qui n’en demandait pas tant), il était d’écouter les plaintes de nos estomacs. Mais nos pieds fatigués nous firent vite abandonner le désir de couscous pour un restaurant de poisson en contrebas de la rue… Une trahison gastronomique sans regret puisque j’ai vu dans mon assiette la plus grande sole de mon existence, un long 30 cm…même si elle était savoureuse, je dois avouer toute penaude que je n’ai pas réussi à en venir à bout !
Au gré de nos pas, nous avons croisé des animaux de la médina que je n’attendais pas…des tortues amenées illégalement de je ne sais trop où et qui faisaient peine à voir, en plein soleil, entassées les unes sur les autres, cherchant à échapper à leurs cartons pour ne s’y faire que remettre brutalement par leur garde.
5 commentaires:
J'espère qu'il y aura un troisième volet : c'est passionnant et très exotique ! ^__________^
Danke schön Fraulein ^__^ Idéalement, si je suis mon planning, sept épisodes supplémentaires verront le jour, le tout est que je ne me démotive pas, que blogger ne me joue pas des siennes et que je me trouve un peu de temps au Fifgaro ou le sor mais avec le foot la concurrence était trop rude ^^
L'inconstante Connie :)
Tres sympa cette deuxieme entree, j'attends la suite ac impatience. en te lisant, ca me rappellait un peu les odeurs et les couleurs du souk de jerusalem et celles du marche yehouda... Un seul reproche, où es la photo de toi en djellaba rouge a capuchon !!!! :o)
Très joli reportage photo oui :)Pas grand chose à rajouter si ce n'est que j'attend de zieuter les autres épisodes avec plaisir ^^
Ave Nono,
Justement je suis bien curieuse à quoi ressemble le souk de Jerusalem par rapport à celui de Rabat : où sont les différences ? tu dois sûrement avoir des photos montrables sur ton blog ?
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