jeudi 30 juin 2005

Inachevé

En passant sur le blog d'un certain chevalier, mes yeux se sont arrétés sur mot qui m'a rappellé qu'en fouillant bien mes archives, il était possible de trouver quelques boulettes de papier qu auraient peut-être mieux fait de rester blanches.
Honnêtement une des multiples raisons pour lesquelles, le stylo a vite roulé sous la table est la qualité des lignes qui vont suivre : this poem is quite a pice of sh*** (overdramatic is the right word, c'est pour cela que je limite au possible mes pulsions littéraires) si vous me pardonnez l'expression mais je doute qu'il fût possible d'obtenir un autre résultat lorsque l'anglais (qui n'est pas ma langue maternelle at all) fut adopté inconsciemment suite à une nuit d'insomnie à mon retour d'Irlande sans compter que cette nuit-là je broyais du noir à pleines gorgées. La fatigue aidant et une bonne nuit de sommeil plus tard, toutes ces mélancolies furent chassées ainsi que mon inspiration. Et depuis, l'eau a coulé sous les ponts de cet affront originel et si ma volonté ne peut pardonner, mon coeur a depuis longtemps oublié son ire. All that had happened belongs now to a far-away past, I'm done and overdone with it.

Anaesthesia (22/12/2003)
I just wanted to be someone
Maybe for someone to hold,
To be cared for...

Of the early days I only remember the brightness of the sun and the soft touch of the wind
But at one point the night came
Engulfed me in a heavy shroud
For one moment I did not care
Still covering my face with my hands and pretending
But little by little the cold took hold of my body and soul
The free...
Comme il m'arrive souvent laissé en plat au détour d'une phrase. (^^;;)
Dans mes souvenirs brumeux de cette nuit, mon inspiration était de tendre vers un passage du Liseur de B. Schlink où le héros passe dix ans de sa vie dans un maelstrom de torpeur émotionelle, ne ressentant que le vide sous son coeur. L'oubli pour que l'âme meurtrie et trahie oublie. Etre mort pour ne pas vivre et ressentir

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