vendredi 25 décembre 2009
lundi 21 décembre 2009
Avatar, un parfum d'Ersatz et de regret
L'expédition a donc été vite montée et fut aventureuse... Les caisses du MK2 se transformant en guichet FNAC débordé par les fans de U2 ou Mylène le matin d'une mise en vente d'un Stade de France. Sur la question même du film, j'en suis ressortie mitigée. Pareillement admiratrice comme exaspérée par le scénario. James, si tu tiens vraiment à ta trilogie avec Jake et Neytiri, promis je participe à la souscription qui sera lancée pour te payer les services d'un coscénariste !
Toutes ces émotions passées, il est temps d'aborder le cœur du sujet. Avatar en lui même. Une réflexion liminaire avant de procéder. Contrairement à "Là-Haut", les lunettes 3D cette fois m'ont vraiment fait de l'effet. Je n'ai pas été handicapée par une double vision trouble en violet et jaune. Un confort appréciable.
Des qualités indéniables, Avatar en possède. Une prouesse visuelle à vous couper le souffle, qui mérite à elle seule de voir le film. Un univers monté de toute pièce par l'imagination d'un homme. Tout est palpable, abondant, gracieux et virevoltant. L'image est éclatante et impeccable. Les na'vis sont impressionnants dans leur expression de visage si fluide qui laisse deviner l'acteur au travers (case in point being Zoe Seldana).
Si vous voulez sauter mon blabla, une critique féroce est disponible ICI
Une symphonie graphique malheureusement affublée d'un scénario prévisible et lourdingue qui la fait sombrer dans l'océan encore plus profondément que Titanic. Titanic n'était pas un exemple de subtilité mais Kate et Léo m'avaient ému et fait frémir, peut-être l'effet histoire vraie du naufrage. Là l'encéphalogramme émotionnel est plat. Que le père de l'héroïne ou le mentor de Jake laissent leur vie dans la grande bataille, peu m'importe. Au moment où Neytiri épargne Jake, on sent que malgré les tabous et la barrière de l'espèce, elle succombera à son charme. Et lorsque cela arrive, on ne perd pas son temps en palabre... Sauf que Cameron n'assume vraiment pas sa scène d'amour entre Aliens et ça laisse une impression de précipitation et de "one night stand" bizarre. Amis de la passion, repassez plus tard. De même dès que Jake aperçoit le beau ptérodactyle cousin du phénix, on sait bien qu'il finira par en faire sa monture. Passons sur la maigreur de la psyché des personnages, l'exemple le plus flagrant étant le commandant des mercenaires qui est méchant et brutal jusqu'au bout ou le promis de Neytiri, qui aussi opportunément que le beau-père de 2012 ne fait pas long feu. Au final, toute la phase d'initiation de Jake est un peu longuette et ne parlons pas de l'histoire antérieure aux films des personnages, qui est cruellement absente.
Ce que j'ai trouvé également dommage c'est paradoxalement le manque d'audace de la vaste imagination de Cameron. Son bestiaire est modérément décoiffant. Pour le spectacle, mieux vaut se reporter à la BD de Léo, Aldébaran.Une paire de bec en plus par ci, une lot de pattes supplémentaires par là... Il est facile de voir les influences animalières même si parfois c'est esthétiquement très réussi comme ces chevaux tout droit sortis des vases grecs. La nature de Pandora me fait un peu tiquer aussi, très, trop luxuriante et fluo toute droit sortie de Match, trop parfaite et qui semble être la jumelle des forêts de Pocahontas.
C'est peut-être d'ailleurs un autres des pêchés d'Avatar. Le film semble vite prisonnier malgré lui de références passées. Lors du grand combat final où les robots sont de sortie, on a l'impression que Cameron s'auto-plagie en faisant des clins d'œil à Aliens et Terminator. Outre l'aspect Copenhague/Pocahontas de Pandora, Avatar souffre, je trouve, de présenter très rapidement les na'vis comme des indiens, des coiffures aux chants. Tout un coup l'imaginarium du Dr James verse dans le cliché. Et c'est vraiment dur de ne songer à des œuvres précédentes comme le Dernier des Mohicans. Or voilà dans Avatar on n'a même pas le droit à Daniel Day Lewis courant éperdument. Et puis il faut avouer que j'ai été un peu déçue par la musique de Horner qui faisait beaucoup penser à Titanic. Même si je me suis laissée conquise par la voix puissante de Leona Lewis, j'ai vraiment cru qu'à un moment qu'on aurait le droit aux Uilleann Pipes.
Bref comme le reconnait malgré tout Jeffrey Katzenberg (Dreamworks), la 3D ne peut pas sauver un mauvais scénario. A méditer pour un film qui est intéressant au lieu d'être prodigieux. Pour un bon film de science-fiction, je me contenterai d'une rediffusion du dernier Star Trek.
PS : Quelqu'un n'a-t-il pas trouvé incohérent lorsque les humains sont escortés hors de Pandora de voir dans sa forme humaine et d'avatar le collègue scientifique de Jake ? Grosse bévue du monteur ?
dimanche 13 décembre 2009
Ce que je sais de Copenhague
jeudi 3 décembre 2009
Séance de rattrapage
Un oubli réparé. Vous pouvez trouver ici quelques impressions de mes dernières escapades dans le monde du 7e art : l'affaire Farewell, 500 jours ensemble, Twilight, In the Loop, Fish Tank, le Concert etc...
Petit extrait avec le discret "In the Loop" :
vendredi 27 novembre 2009
Au clair-obscur de lune
He spends most of the movie stripped to the waist and wandering into the forest with like-minded guys, all of them heavily muscled and naked except for shorts.
mercredi 25 novembre 2009
My dreamduet
Bref la miss a interprété une des mes chansons préférées du groupe "Set the Fire to the Third Bar". Avec un peu de chance la performance devrait finir en DVD. En attendant je trépigne d'impatience et espère vraiment que ces petits gars vont finir par passer en France. L'ironie c'est que je les ai vus en 2005 en première partie de U2 mais je n'en ai que de vagues souvenirs -____-
lundi 9 novembre 2009
Leave of absence
vendredi 6 novembre 2009
La Chine en chiffres
Population de Shanghaï : 20 millions d'habitants
Population de Pékin : 17 millions d'habitants
Nombre de bicyclettes à Pékin : 9 millions chantait Katie Melua mais je crois que c'est c'est beaucoup moins désormais. Seuls les lycéens roulent encore avec.
Nombre de voitures à Pékin : 5.5 millions
Nombre de nouvelles voitures par jour mis en circulation à Pékin : 1.230
Nombre d'heures passées dans les embouteillages : beaucoup trop
Nombre de fois où j'ai frôlé la mort dans un pousse-pousse kamikaze au milieu du trafic : 1 (et on ne m'y reprendra plus)
Nombre de fois où on m' demandé si la France était le pays le plus romantique du monde : 3
Nombre de fois où des inconnus m'ont demandé de poser avec eux pour une photo : 11
Nombre de fois ou un inconnu m'a passé la main dans les cheveux (yerk!, être blonde suscite parfois une fascination maladive) : 2
Nombre de fois où on m'a demandé en mariage : 1
Ma valeur (dot numérique) en ordinateur contre ma main: 6 (c'est carrément radin)
Nombre de fois où je suis allée au ballet : 1
Nombre de marches de la grande muraille que j'ai grimpées : pas beaucoup tant c'est escarpé...30
Nombre d'avions pris : 6
Nombre de fois où j'ai été surclassée en première classe : 1, 5
Nombre de treks réalisés en fauteuil roulant : 3 (et dans la cité interdite c'est rock 'nd roll mes amis!)
Nombre de croisières effectuées : 3
Nombre de fois où j'ai fait naufrage (dans 40 cm d'eau) : 2
Série historique chinoise que j'ai suivie avec trépidation sans rien comprendre : 1 (je pense que c'était pendant l'occupation japonaise. une jolie demoiselle hésitait entre son mari nationaliste et le beau sniper communiste)
jeudi 22 octobre 2009
Postcards from China
jeudi 24 septembre 2009
One duckling sails away
vendredi 18 septembre 2009
Apologie de Colin
mercredi 16 septembre 2009
An unexpected and superfluous plottwist ?
dimanche 13 septembre 2009
Mylène, Mylène, Mylène...!!
Malheureusement à cause des problèmes de métro inhérents au Stade, j'ai dû partir au rappel avant le tonnerre de "Désenchantée"... Dommage qu'elle l'ait gardé pour la fin, au début ça aurait mis une de ses ambiances à la "Beautiful day" et 'Still haven't found what I'm looking for". Le Stade de France une salle réservée aux rockers ?
Ma version perso de "Sans Contrefaçon" du 12 septembre sans coupure de son : cadrer en applausidissant c'est difficile ...
samedi 12 septembre 2009
La nouvelle lune brille bien haut dans le ciel
Peu importe que le film sorte en novembre, Summit nous a déjà confectionné une troisième bande-annonce qui entre enfin dans le vif du sujet et dévoile pas mal de plans italiens et sous-marins et Dakota Fanning en psychopathe à dents longues.
Enjoy !
PS : je suis déçue le plantage son de Mylène Farmer lors de "Sans Contrefaçon" au Stade de France n'est pas encore disponible tant pis, ce sera pour une prochaine entrée. Je regrette de ne pas l'avoir enregistré moi-même.
jeudi 10 septembre 2009
La grande Rentrée à 13,5879
vendredi 4 septembre 2009
Comment Internet a révolutionné ma vie
Je ne peux que me reconnaître malheureusement dans les points 14, 25, 26, 27, 31, 35 et 50.
Et le 4 sur Sarah Palin m'a fait presque tomber de rire de ma chaise.
14) Dead time When was the last time you spent an hour mulling the world out a window, or rereading a favourite book? The internet's draw on our attention is relentless and increasingly difficult to resist. S'ennuyer est devenu un luxe.
25) Aren't they dead? Aren't they gay? Wikipedia allows us to confirm or disprove almost any celebrity rumour instantly. Only at festivals with no Wi-Fi signals can the gullible be tricked into believing that David Hasslehoff has passed away.
26) Holiday news ignorance Glancing at the front pages after landing back at Heathrow used to be a thrilling experience – had anyone died? Was the government still standing? Now it takes a stern soul to resist the temptation to check the headlines at least once while you're away.
31) Privacy We may attack governments for the spread of surveillance culture, but users of social media websites make more information about themselves available than Big Brother could ever hoped to obtain by covert means.
35) Concentration What with tabbing between Gmail, Twitter, Facebook and Google News, it's a wonder anyone gets their work done. A disturbing trend captured by the wonderful XKCD webcomic.
50) Your lunchbreak Did you leave your desk today? Or snaffle a sandwich while sending a few personal emails and checking the price of a week in Istanbul?
lundi 31 août 2009
Ma prochaine série fétiche
mercredi 26 août 2009
Once more with Feeling 2009
Star Trek ****
Millenium ***
Un mariage de rêve *** Colin, Colin...
Etreintres brisées ****
Good Morning England ****
Looking for Eric *** dans la veine aussi déjantée que le précédent sauf que le monde des radios libres et des sixties laisse la place à la gouaille des postiers et footeux de Manchester.
Sunshine Cleaning *** pour les belles émotions d'Amy Adams
Ennemi public **** People trouvait l'intrigue trop éparse mais la profondeur de jeu de Johnny Depp, la violence de son caractère qui veut vivre à tout prix même quand il ne maîtrise plus rien, l'honnêté de Marion Cotillard, la soif de vengeance de Bale m'ont conquise.
State of Play *** sans surprise l'adaptation est en deça des 6 heures originales de la BBC mais cela reste un beau film de fantasme sur le journalisme d'investigation. Mais où est ce monde de rêve où le reporter rédige en 20 minutes son enquête ?
Whatever works *** On m'avait prédit un petit Woody mais comme d'habitude M Allen était plutôt en forme. Les 30 dernières minutes du film sont exceptionnelles de drôleries et d'absurde et fait oublier les longueur du début de cette drôle d'impression que ce vieil homme qui séduit Miss Celestine est presque un peu trop autobiographique pour être vrai. L'idée de mettre en abîme la caméra offre aussi quelques interludes comiques et psychanalytiques.
Le Liseur *** L'annonce de l'adaptation au cinéma du roman de Schlink m'avait enthousiasmée et jetée dans des abîmes de perplexité. Comment porter à l'écran un roman introspectif sans dialogue qui décrit le paysage sentimental dévasté du héros et de l'Allemagne de l'après guerre qui se demande "qui sont ceux qui ont permis l'écrasante réussite de la machine de guerre du IIIe Reich ?". Stephen Daldry y répond honorablement mais de manière moins convaincante que dans les "Heures" je trouve. On y découvre un peu vite le secret d'Hanna et si la prestation de Winslet est sans faute, il lui manque ce je ne sais quoi qui peut émouvoir le spectateur sauf pour son ultime réplique "Peu importe ce que j'ai fait, rien ne ramènera les morts". Mais je sais gré au film de ne pas avoir embelli l'histoire, oui Hanna assume jusqu'au bout sa décision de suivre les ordres de ses commandants SS. Ce n'est jamais une victime et Ralph Fiennes est impeccable as usual.
Jusqu'à toi **. Le meilleur du film était dans la bande-annonce. Les critiques vendaient ce film comme la petite soeur d'Amélie Poulain mais c'est une première oeuvre qui si elle a du charme souffre de beaucoup de longueur et de personnages dressés à la hâte et caricaturaux. Néanmoins toujours sympa de voir une héroïne journaliste et d'avoir un aperçu même victif de la vie sans concession d'une rédaction de magazine. Et puis quoi qu'elle joue Mélanine Laurent est craquante!
Victoria : les jeunes années d'une reine ***. Ou comment la plus souveraine, qui a régné le plus longtemps sur l'Angleterre monta sur le trône défiant les régents potentiels, survécu à une crise constitutionnelle créée par ces demoiselles de compagnie, épousa l'amour de sa fin et su l'associer en douceur à son hyperroyauté. Les costumes et les décors sont luxueux, les bons sentiments fleur bleu nombreux et la fin est courue d'avance mais Victoria est pleine de vie, Albert (Keira Knightley's boyfriend) est séduisant à souhait, lucide et de bonne volonté, le premier ministre Melbourne ressemble à Villepin et la scène d'attentat fait furieusement penser à Dallas en 1963.
Trois couleurs : bleu
Le but ? Prendre en photo sept objets de couleur bleu que l'on trouve chez vous.
Pèle-mêle : un tableau de mon grand-père et une canne solitaire, un porte-clef égyptien, le journal, des cartes postales estivales, mon allié le déambulateur, la cuisine, un gilet bleu américain (qui allait avec une robe bleue mais il faudra me croire sur parole puisqu'elle n'est pas dans le cadre), la mosaïque de la cuisine.
Je passe le relais aux autres admirateurs du bleu.
Pour des discussions plus substantielles de ma part, même s'il manque deux films, vous pouvez toujours aller voir par là.
vendredi 21 août 2009
L'oiseau a quitté le nid
lundi 17 août 2009
Impitoyables jardins
Laissez vous guider dans ce labyrinthe de erdure parfois très anglaise...
dimanche 16 août 2009
Retour à Dublin
samedi 15 août 2009
Les gens de Dublin
BONUS - Lors d'une de mes promenades digestives nocturnes, je me suis égarée dans une des nombreuses petites rues bordant la rue commerçante de Dublin, Grafton Street. Je suis tombée nez à nez avec cette fête d'enterrement de vie de jeune fille, qui réchauffait le coeur par son enthousiasme. Ces demoiselles toutes affublées de perruques roses à la "Lost in Translation" ont même réussi à convaincre le serveur de se joindre à leur chorégraphie (à côté de la jeune fille à antennes).
vendredi 14 août 2009
Dublin through the years and the haircuts
mercredi 5 août 2009
A fangtastic piece of news
Ps : oui moi aussi j'ai le droit de faire des jeux de mots douteux!
mardi 4 août 2009
Simon's return
Puis autre coup de coeur "viral" du mois, une irrésistible reprise de "Haste to the Wedding", façon R'nB ;-) . Les témoins et les mariés ont recommencé pour NBC quelques jours plus tard !
jeudi 30 juillet 2009
No line on the Horizon
Au terme de ces retrouvailles, une évidence s'impose. Peu importe l'album, armé de son charisme et de ses vieux tubes, Bono est toujours aussi vibrant et efficace. Des deux concerts auxquels j'ai assisté, vous le savez, c'est celui du 12 et son ambiance enfiévrée qui m'a emportée,. Le 11 U2 semblait moins profiter du moment et davantage préoccupé à prendre ses marques. Ce rapide compte-rendu, avant que les souvenirs ne s'effacent, sera non-exhaustif -si j'en suis capable- et rendra compte des prouesses du dimanche 12 juillet, d'autant plus que ma connaissance du répertoire du groupe est incomplète.
Lorsque U2 a innové entre les deux nuits, le titre de la chanson du 11 juillet est en vert.
-----------------------------Cette année, je vous épargnerai mes impressions toujours impatientes de la première partie du concert. Ces soirs là, alors qu'ils avaient couvert pratiquement toutes les autres dates européennes, les petits gars de Snow Patrol étaient absent remplacés par Kaiser Chefs; et j'ai donc simplement décidé de prendre mon temps et d'arriver juste pour Bono et ses acolytes. Du coup aussi, j'ai malheureusement manqué le gros des "Olas".
Lorsque U2 avait dévoilé sa tournée, on avait beaucoup glosé et fantasmé sur leur scène "en griffe" à 360°. Mais bien qu'elle ne fasse pas loupe portative et que Bono privilégie toujours le devant, ses écrans géants à 360° sont bien pratiques pour voir ce qui s'y passe. On a aussi l'impression qu'un Ovni a atterri sur la pelouse du Stade.
Breathe
Dès que les premiers coups de batterie retentissent, quelques secondes après que Bono, The Edge et leurs copains ont fait leur apparition sur scène, la foule s'embrase. Bono, qui a toujours de sublimes lunettes couleurs 70, renverse son micro comme une belle femme à la manière des rockers. Hormis, le refrain, la foule clapote à ce premier des nombreux titre du nouvel album "No line on the Horizon". A la fin, le planage de Bono indique que ce soir, c'est la grande forme, on se reprend dans les acclamations.
No Line On The Horizon
Petits clappages de main de la foule sans plus. Je maîtrise le refrain donc je peux rapper sur "No, no Line".
Get On Your Boots
Je fais une petit pause mentale pour me remettre de mes émotions. Et vi je déteste ce titre qu'on a choisi pour des raisons qui me dépassent comme premier single de l'album. Donc même si on encourage à nous lever et à frapper entre les mains, je passe mon tour. In other words, je boycotte.
Magnificent
Premier instant de grâce pour moi et la foule qui fourni une partie des percurssions. Cette chanson est ma favorite avec "White as Snow", qui malheureusement ne sera pas jouée (en même temps comme elle parle de guerre en Afghanistan ce n'est pas forcément gai). Inopinément Bono recommence les premiers couplets au milieu du titre, le prolongeant de manière délicieuse.
Beautiful Day / Here Comes The Sun (Snippet) - Blackbird (Snippet)
Ranimée par les dédicaces de Bono "I was born to sing to you" et sa douce berceuse "We love you Paris, it's a beautiful day", la foule accueille par une ovation le premier d'une lignée de tubes qui ont fait leurs preuves. Les applaudissements en rythme et les pas de danse accompagnent la chanson.
Mysterious Ways
Bono dédicace ce titre à Jonny Hallyday présent "in the house" pour lui souhaiter bonne chance pour son concert géant du 14 juillet sur le champs de Mars. Stupeur et enthousiasme du public, déterminé à faire bonne impression sur le Monsieur d' "Allumer le feu". Autre VIP présent à ces concerts, on l'apprendra plus tard, Penelope Cruz. Nous aussi on peut allumer un brasier !
Après Bono remercie son public et son sponsor -Blackberry- pour la scène. Bono rend hommage aux 11 ans de la victoire française lors de la Coupe du Monde de football en 1998. "Ce soir là tous les Irlandais se sont sentis très Français. J'étais dans le stade ce jour là que d'énergie". A l'évocation de ce souvenir si poignant et lointain -peu probable qu'on le réédite bientôt,- transports de la foule. puis Bono, qui passe ses vacances à St Tropez, sort sa brosse à reluire et tresse des louanges aux Français, si forts, si courageux malgré l'adversité -morale et économique du monde-. Première de plusieurs digressions militantes à venir.
I Still Haven’t Found What I’m Looking For/Movin’ On Up (Snippet)
Premier grand millésime du concert. Pas moyen de rester assise, il faut se mettre debout!
Angel Of Harlem / Man In The Mirror (Snippet) / Don’t Stop ’Til You Get Enough (Snippet)
Desire / Billie Jean (Snippet) / Don’t Stop ’Til You Get Enough (Snippet)
Surprise et émotion quand U2 rend hommage à Michael Jackson en poussant dans les aigus. Le 11, Bono nous fera partager les joies d'un rendez-vous en webcam pré-enregistré avec les astronautes de l'ISS. Peu importe la mise en scène ça en jette!
Stuck In A Moment You Can’t Get Out Of / In A Little While
J'étais très émue de réécouter ce titre plein d'espoir et d'abnégation de 2001 avec la douceur d'un arrangement acoustique, une tendresse pour les tympans appréciable dans l'enfer sonore du Stade de France.
Unknown Caller
The Unforgettable Fire
Deuxième petite pause mentale, je suis là distraite, perdue dans mes souvenirs d'il y a 4 ans, d'une promenade en voiture en Touraine il y a 10 ans de cela. Je suis aux abonnés absents. La vie, le futur, le passé, tout s mélange comme lorsque je regarde la mer.
City Of Blinding Lights
Vertigo
Séquence "How to Dismantle an Atomic Bomb", sympa de réentendre l'intro des concerts de 2005 et de faire le compte à rebours. L'animation des écran sur "City of Blinding Lights" est suréelle et aveuglante.
I’ll Go Crazy If I Don’t Go Crazy Tonight (Remix Version)
J'ignore de quel album sort ce remix mais son concept ecclectique et WTF m'a bien plus. U2 passe du RnB au rap, au rock, au disco avec une nonchalance insoupçonnée. Bono et ses complices s'amusent et souhaitent qu'on en fasse autant. Pas trop dure comme revendication. Bono adopte quelques poses de prophètes sur le sol de la scène, recroquevillé et agenouillé. Moment de hybris savoureux.
Sunday Bloody Sunday
Le titre clé que j'attends depuis le concert. La réaction du Stade ne déçoit pas : applaudissements, tribunes debout, Bono inaudible devant l'enthousiasme devant son public, les drapeaux irlandais sont de sortie tandis que la scène se drape de vert en hommage aux manifestants iraniens.
Pride (In The Name Of Love)
Pourquoi se rasseoir quand on aborde un autre grand classique ? "One man come in the name of love/ One man come and go/ One man come he to justify/ One man to overthrow/ In the name of love/ What more in the name of love/ In the name of love/What more in the name of love".
MLK
un nouvel instant pause.
Walk On / You’ll Never Walk Alone (Snippet)
Autre grand moment d'engagement politique du concert. Bono évoque le sort d'Aung San Suu Kyi et annonce que ce soir "on marchera pour elle". "Walk On" avait été écrite pour la Dame de Rangoun anyway. Il fait monter sur scène des spectateurs de la fosse munis d'un masque à l'effigie de la chef de l'opposition birmane; C'est masqué que ces marcheurs feront le tour de la scène lors de la chanson. Impressionnant.
Where The Streets Have No Name
Bono présente l'ONG contre la pauvreté, la faim et le Sida, "Kiss" qu'il soutient. Défilent sur les écrans des photos de spectateurs s'embrassant, des clichés pris alors que les portes du Stade s'ouvraient. Puis Desmond Tutu apparaît sur l'écran pour souligner l'importance de se battre pour le Tiers Monde et la liberté.
One
Avec "With or Without you", passage romantique obligé de chaque concert et à nouveau ambiance acoustique. Ce n'est depuis que je l'ai entendue chanter sur scène en 2005 que j'apprécie ce texte et sa mélancolie et regrets intrinsèques.
Rappel
Ultra Violet (Light My Way)
La chanson ne m'évoque rien mais Bono fait joujou avec un micro en forme de volant auquel il se suspend parfois et qui lui fait survoler la scène. Distrayant de même que les diodes rouges cachées dans sa veste en cuir qui s'allument. La pluie révélera, remarquera Sarah, une petite calvitie naissante chez Bono. Pas grave on t'aime quand même !
With Or Without You
Avec "Sunday Bloody Sunday" le moment le plus rituel et envoutant du concert. La communion et l'émotion me font tout oublier...
Moment Of Surrender
Je ne peux rien dire, je suis amnésique! Bono et ses copains font une toute petite révérence et s'en vont! Bouh!
Ah oui quand même, la bataille pour accéder au métro pour rentrer à Paris en même temps que 95.000 disciples m'a tuer ! Mes amis un concert au Stade de France nécessite de la stratégie. pour éviter de se faire piétiner, quitter avant la fin du rappel. A bon entendeur...!