"It would degrade me to marry Heathcliff now; so he shall never know how I love him: and that, not because he's handsome, Nelly, but because he's more myself than I am. Whatever our souls are made of, his and mine are the same.If all else perished, and he remained, I should still continue to be; Nelly, I am Heathcliff! He's always, always in my mind: not as a pleasure, any more than I am always a pleasure to myself, but as my own being." Catherine
Après avoir été très agréablement surprise par l'adaptation 2006 de "Jane Eyre" de la BBC, j'ai été ravie de découvrir que l'autre classique des soeurs Brontë "Les Hauts de Hurlevent" allait être porté à l'écran par ITVLa bande-annonce est pleine de promesse et je croise les doigts pour obtenir une réalisation plus fidèle et complète que le film de 1992 avec Binoche et Fiennes. Souvent les adaptations de "Wuthering Heights" choisissent, vu la longueur du livre, de s'arrêter à la première partie et de glisser rapidement sur la descendance de Heathcliff et Catherine.
Le Guardian expliquait que "Jane Eyre" et "Wuthering Heights" comme les classiques austeniens et "sur la Route" de Kerouac vieillissaient mal. On les lit adolescent bouleversé par cet étalage de passions et on les relit adulte avec un oeil beaucoup plus critique et cynique sur ce débordement de sentiments. J'ai été étonnée en me plongeant dans la mini-série de la BBC de "Jane Eyre" de retrouver Monsieur Rochester sous un jour peu flatteur que mes yeux d'enfants avaient ignoré et étaient incapables de voir : un monstre menteur, égoïste, lunatique et violent qui tourmente Jane et l'humilie pendant une large partie de l'intrigue et pourtant quand Jane lui pardonne, on est ravi que cela se finisse "bien".
Heathcliff n'est pas différent de son alter-ego fraternel. C'est un tortionnaire émotionnel et parfois physique. sa passion est destructrice et vengeresse. Car contrairement à Jane, aucun héros des "Hauts de Hurlevent" n'est plaisant. Catherine est vaine, hystérique, snobbe et jusqu'au bout incapable de choisir entre les deux hommes de sa vie les condamnant tous les deux, Heathcliff est obsessionnel, violent, manipulateur, cruel. Mais de ces deux coeurs noirs la plume de Brontë a fait naître une des plus belles passions de la littérature dont je ne me lasserai du spectacle tragique et tumultueux. Avec dans le rôle de Heathcliff Tom Hardy (alias M. Bronson), je ne devrais pas être déçue.
"I repeat it till my tongue stiffens--Catherine Earnshaw, may you not rest as long as I am living! You said I killed you--haunt me, then!...Be with me always--take any form--drive me mad! only do not leave me in this abyss, where I cannot find you" Heathcliff
PS : un film qui me dirait bien. Parce que c'est Oscar, et Colin en malfaisant mentor, "Dorian Gray".
3 commentaires:
Wouaou... ça c'est une bonne nouvelle.
J'ai lu le livre grâce à mon Grand-Père qui a eu un jour la bonne idée de me faire découvrir le film. Le vieux film, en noir et blanc, de William Wyller. Un vrai régal, déjà. Et puis j'ai finalement trouvé le livre à la bibliothèque, que j'ai dévoré, adoré, adulé au point de le relire, encore et encore.
A tel point que ma Mamie m'offrira un peu plus tard le livre, un vieux livre répondant au titre 'd'Heurtebise'. J'étais heureuse comme tout :D
Alors, je pense, que comme toi, je vais guetter la venue de cette nouvelle série avec une attention toute particulière. Ma seule crainte : qu'elle devienne ma nouvelle 'drogue' ^____^
Les risques d'addiction seront modérés et bref. Cette adaptation ne compte que 2 épisodes de 75 minutes :-/
:'(
Qu'importe, je les regarderai plusieurs fois. Il me faudra bien ça pour parvenir à tout saisir de la langue de Shakespeare ;-)... Addict, donc :D
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