jeudi 30 juin 2005

Inachevé

En passant sur le blog d'un certain chevalier, mes yeux se sont arrétés sur mot qui m'a rappellé qu'en fouillant bien mes archives, il était possible de trouver quelques boulettes de papier qu auraient peut-être mieux fait de rester blanches.
Honnêtement une des multiples raisons pour lesquelles, le stylo a vite roulé sous la table est la qualité des lignes qui vont suivre : this poem is quite a pice of sh*** (overdramatic is the right word, c'est pour cela que je limite au possible mes pulsions littéraires) si vous me pardonnez l'expression mais je doute qu'il fût possible d'obtenir un autre résultat lorsque l'anglais (qui n'est pas ma langue maternelle at all) fut adopté inconsciemment suite à une nuit d'insomnie à mon retour d'Irlande sans compter que cette nuit-là je broyais du noir à pleines gorgées. La fatigue aidant et une bonne nuit de sommeil plus tard, toutes ces mélancolies furent chassées ainsi que mon inspiration. Et depuis, l'eau a coulé sous les ponts de cet affront originel et si ma volonté ne peut pardonner, mon coeur a depuis longtemps oublié son ire. All that had happened belongs now to a far-away past, I'm done and overdone with it.

Anaesthesia (22/12/2003)
I just wanted to be someone
Maybe for someone to hold,
To be cared for...

Of the early days I only remember the brightness of the sun and the soft touch of the wind
But at one point the night came
Engulfed me in a heavy shroud
For one moment I did not care
Still covering my face with my hands and pretending
But little by little the cold took hold of my body and soul
The free...
Comme il m'arrive souvent laissé en plat au détour d'une phrase. (^^;;)
Dans mes souvenirs brumeux de cette nuit, mon inspiration était de tendre vers un passage du Liseur de B. Schlink où le héros passe dix ans de sa vie dans un maelstrom de torpeur émotionelle, ne ressentant que le vide sous son coeur. L'oubli pour que l'âme meurtrie et trahie oublie. Etre mort pour ne pas vivre et ressentir

mercredi 29 juin 2005

Mercredi...vent de folie dans la jolie tuturre de l'auto-école!

"Look up, I look up at night
Planets are moving at the speed of light
Climb up, up in the trees
Every chance that you get is a chance you seize"
Coldplay - Speed of sound
Il me faudrait encore et encore commencé par le préambule suivant : article sur le Jt toujours en plan dans ma tête, mon ordi et sur ma table! (desespérant, je sais).

Aujourd'hui, journée où chaque second comptait. Sur le pied de guerre à 8h45 pour débarasser le plancher à 1àh pour affronter un entretien au bureau parisien de la BBC pour un stage d'un an radio/TV. J'y suis allée sans préparation, inquiétude ou espoir car il faut être honnête la radio et la TV ne sont pas mes genres de prédilection (pour cette dernière, je n'ai pris aucun cours!) et je manque de pratique mais c'était le nom de l'employeur et la possibilité de travailler en anglais qui me poussait à tenter le diable.

Je suis accueillie par deux adorables trentenaires qui m'assaillent de questions : pourquoi la BBC, que regardez-vous comme programme de la BBC ("eeuhhh..." fut ma réponse éloquente car je ne regarde que BBC world l'équivalent de LCI et France Info alors la grille des programmes reste une inconnue pour moi), êtes- vous prête à vivre un an sous stress car les taches données seront nombreuses et le temps imparti limité, vous vous rendez compte que vous ferez des journée de 5h à minuit et que vous n'aurez plus de vie ? (et moi " ben pas de problème ce sera comme à l'école!" bon ok je l'admets moi même c'est quand même assez naïf de ma part), vous devrez adé les gens à réserver des hotel ou assurez les interviews avec les ministères, faire le café, chercher du lait (et moi de bonne humeur "no really that's no problem!")...puis que verrez-vous comme sujets aujourd'hui ("oh ben les jeux olympiques qui nous mettent en concurrence avec Londres puis les problèmes de T. Breton", " your selection is not so bad..." et puis de me dire que les CV ont afflué en masse et que c'est déjà un exploit de passer un entretien avec elles et que je suis le résultat d'un premie tri... Honnetement, je sais bien que je n'ai pas beaucoup de chance car demander un stage d'un an pour mieux découvrir la radio et la TV c'est un peu léger comme motivation... mais je me devais d'essayer!
Logiquement ça devrait Louis-Etienne qui devrait le décrocher haut la main et vu qu'il rêve de radio et a bossé à la radio sénégalaise et canadienne ce n'est que justice!^^

Ensuite saut dans la voiture pour rallier notre point de rendez-vous avec Alain Genestar (prononcez J'aime les star!) et son ami, le photographe brésilien Sebastiano Sagaldo. Ce dernier, adorable, nous a expliqué sa carrière : il signe des contrats de 10 ans avec des grands magazines sur des thèmes précis (la nature, la fin du trvail manuel de masse en Amérique Latine ou les migrants/déplacés) et fourni de nombreux reportages avant de faire expos et livres.

En outre, ayant une ferme au Brésil, il a lancé un projet de reboisement d la forêt soit 1,5 million d'arbres et il en est déjà à 750 000! Genestar l'a imité : il a planté plus de 400 arbres dans sa propriété normande.

Sebastiano en ce moment travail sur l'antartique et nou a présenté de nombreux tirages avec des pinguoins! mais il est désormais patron de sa propre agence et un des seuls à ne toucher qu'à l'argentique noir et blanc (my God Hub' aurait été au 7ème ciel de voir tous ces trésors!). Il a fait sa fortune en étant le seul journaliste à photographier le pendant et l'après de la tentative d'assassinat dont R. Reagan fut la victime étant donné qu'il faisait un reportage sur les 100 premiers jours (et oui déjà!) de son mandat.

Ensuite déjeuner avec lui et Alain. Si le vin était bon , la nouveau propriétaire et chef-cuisinier étaient exécrables. Genestar a même trouvé un cafard dans sasalzde donc du coup nos ardeurs alimentaires ont été stoppées nettes... puis enfin adieux et demande de stage à Alain avant que ma mère ne vienne litteralement mm'enlever à cette congrégation et je crains de n'avoir fait une dernière impréssion guère flatteuse...

Et pourquoi tant de hâte ?

et bien car aujourd'hui c'était ma première fois en voiture ! Ma mère m'a déposée à la seule auto-école de Paris qui donne des cours de conduite pour handicapés (autrement voitures aménagées avec des pédales en nombres inférieures et moins réactives...). la responsable a voulu que je fasse quelques heures d'essai pour savoir si je suis apte à la conduite où si je dois envisager des aménagments beaucoup plus pesonalisés et médicaux que seuls l'hopîtal des Invalides est autorisé à délivrer.

A 18h30 pour la première fois de sa vie, Constance touchait un volant... et bien eeeuh that was a scary experience et déjà je peux dire que consuire dans Paris c'est l'enfer sur terre! Alors si le mouvement de base retro/siège/clignotant passe dés qu'il s'agit de rouler droit la route part en zig-zag et pourtant je ne bois pas c'est juste que je n'arrive pas à ne pas me laisser distraire par le volant ou sur ce qui se passe devant moi au lieu de regarder droit devant moi bref crooo, crroooo la honte même si le moniteur a dit que c'était plutôt correct comme début... le freinage est lui souvent houetant et l'accelérateur, dieu que cela embraille au quart de tour!

Anyway both my parents were beaming et rendez-vous est pris demain à la même heure pour une deuxième séance d'essai afin de refaire avce plus de grâce et de droiture le tour du XV et des abords de l'UNESCO... mais je ne suis toujours pas convaincue que je ne suis pas un danger publique pour mes voisins parisiens!

Alors pour se remettre de temps d'émotion (c'est en fait carrément plus émouvant que quand j'ai fait mon premier steack par moi-même!), un petit dîner au japonais quelques mètres plus loin avec deux Parisiens de passage!

Un peu de gaieté dans ce monde de brutes d'automobilistes!

Je veeeeeeux comme Genestar mon chauffeur!

Some answers

Puisque j'ai un peu de temps à moi dans la panique du bouclage du journal, je vais enfin pouvoir accomplir mon devoir que j'ai trop longtemps négligé et apporter une part de réponses aux hypothèses exprimées ci-dessous.

Comprendre, je viens de finir (avec deux jours de retard -__-) mon papier sur les fondations et son encadré mais le big boss à la fois sirupeux mais très sec quand il le veut (je n'arrive pas à savoir s'il est gentil ou au contraire très sévère, la fluidité de Jean-Marie Safra 'épouvante) est accaparé par les articles à corriger, réecrire et envoyer au secretariat de rédaction, je dois patienter et personne ne doit le déranger donc j'attendrai un peu avant de demander s'il y a des brèves à faire.

1- x Files

2-Les liaisons dangereuses

3-Pride & Prejudice
Sans aucun doute comme vous l'avez tous deviné, M. Fitzwilliam Darcy ^_________^aaah le beau ténébreux et ses compliments inimitables d'une diplomatie et d'une douceur extrème (cf. wedding proposal! J'vous épouse alors que vous m'êtes inférieure socialement et que votre famille est une bande de plouc^^;) et hmmm...comment dire... Colin Firth sortant de sa marre les cheveux bouclés et la chemise transparente dans la version de la BBC *_____________* pour tomber nez ànez avec miss Bennet. Fascinant aussi la manière dont Jane Austen l'a imposé comme personnage principal alors qu'il n'est présent que dans un peu moins d'un tiers du roman!

4-Zola (un titre série des Rougon Macquart)
La Fortune des Rougons. Je me souviens avoir pleurer sur le dernier capitre en particulier les derniers instants de Sylvaire ou comment sur les murs d'un cimetière l'amour commence et s'achève et l'herbe rouge comme dernière image et goût amère de la folie des hommes!

5-Bridget Jones
M. MarkDarcy :p Ben vi pourquoi refuser d'en avoir deux pour le prix d'un ?^^ et puis son sens vestimentaire et ses dons de cuisine en duo :) le rendent très séduisant. J'aime bien Bridget et son incarnation de la trentenaire fleur bleue et célibataire, dans son portrait, je m'y retrouvais assez mais dés le départ ce qui m'a scotché c'était la mise en abyme du roman de miss Austenet mes retrouvailles avec un Darcy made in XXè siècle! et Colin Firth toujours... de toute manière il ne peut que jouer avec excellence que ce rôle là!
6-X

7-Mylène Farmer (une chanson)

8-Friends

9-Le Seigneur des Anneaux
Eowyn. J'avoue que je n'ai pas été forcément très discrète sur cette passion! dés la première page des deux tours je suis tombée sous le charme de ce personnage féminin de première force et importance de Tolkien. Sa mélancolie, sa sensation d'incompréhensions et ses ambiguités du coeur m'ont beaucoup émue au point que je crois que j'ai levé le poingt en l'air quand elle s'est enfin rendu compte qu'elle avait un petit faible pour Faramir! Et à mon goût dans cette édition longue du retour du roi, il n'y aura jamais assez de scène de la maison des guérisons!

10- Chanson des Corrs-->en général-->sur Forgiven Not Forgotten-->sur Talk on Corners-->sur In Blue-->sur Borrowed Heaven

11-Buffy
12- Stefan Zweig (titre)
Lettre à une inconnue. On retrouve toujours dans Stefan Zweig la magie des rencontres imprévues et du hasard qui nous fait recroiser des personnes entreaperçues mais qui ont marqué à jamais votre vie sans compter cette poétification des aventures ephémères condamnées à s'éteindre dés le levé du jour. Quand à cette lettre, c'est le récit prenant d'une oubliée mais la plus fidèle conquêt d'un séducteur qui ouvre la nouvelle sur ces lignes sans concession "Ce soir notre enfant est mort".

13-Urgences

14-Homme politique favori du moment (!) [désolée c'est plus voir que moi^^; mais je tiens à préciser que les critères ne sont absolument pas politiques :p)
Hmm...j'ai un peu honte de confesser cette passion ilicite mais tant pis! Je me passionne pour le petit Sarko que j'ai pu voir deux fois en live pour des papiers : une fois devant les militants qui l'acclamaient comme une rock-star et qui était hypnothisés par sa folle energie et une fois devant la presse à l'occasion de ses voeux. Et force est de constater qu'il a un don pour animer et attirer l'attention des foules. Cet homme a du charisme, une passion, une conviction qui le rend d'autant plus redoutable. Ses opinions très révolutionnaires ont le mérite d'afficher sans faux semblant son libéralisme. Un talent empoisonné qui se revelera avec des étincelles en 2007... Une graine de grand homme avec ce que cela comporte de machiavélisme et sa filliation je la vois très mitterrandienne en ce sens.

15- Prof de sciences-po favori :p
Attention, je tiens à préciser que Coin-Coin n'est pas profésseur mais directeur de l'IEP donc d'office il est hors-jeu! Toute mon admiration et mes yeux doux vont à David Colon, papophile notoire et pervers des intérrogations écrites pour avoir systématiquement transformé mes mardi soirs en nuit blanche,pour m'avoir appris beaucoup sur la france et l'Europe au XIXé ainsi que la méthodologie Sciences-Po quitte à me ramasser en beauté, pour m'avoir écrit une adorable lettre de recommandation à l'école de journalisme de Sciences-Po et pour m'avoir fait rencontré cette créature étrange mais formidable qu'est le Z'Hubert :)

16 - Reine de France ^^;
J'suis d'accord que Reine d'Angleterre, cela n'aurait pas fait un pli ! Mais en ce qui concerne l'hexagone, c'est Claude de France (1499-1524), première épouse de François Ier et fille de Louis XII et Anne de Bretagne. Ce choix étonnera peut-être sachant qu'elle n'a pas laissé de traces impérissables comme Catherine de Medicis ou Marie-Antoinette dans nos mémoires... mais pourtant c'est pour ce coté effacée que je l'aime bien... Tout d'abord parce que elle n'a pas eu une vie très heureuse. Plutôt l'aide selon les canons de l'époque, orpheline et jeune marriée à 14 ans, pour dans les 10 ans de son mariage donner sept enfants - et en mourir d'épuisement -à un mari qui même s'il admirait sa piété et sa douceur la trompait discrètement à tour de bras... Et pourtant makgré cette courte existence, son souvenir s'attarde parmi nous sous la forme de cette prune d'été, la Reine Claude. De même, elle porte la responsabilité du rattachement de la Bretagne à la France en renoncant à suivre la politique autonomiste de sa mère et en laissant le duché à son fils et de ce fait à son mari. In other words, un grand mercier à l'historienne Simone Bertière!

samedi 25 juin 2005

Last day

"Black is the colour...
The winter's passed and the leaves are green
The time is passed that we have seen,
I love the ground whereon he goes,
I love, I love, I love...
I love the ground whereon he stands. "
Dernier jour de retour à l'école pour les portes ouvertes, enfin juste de quoi se fire reprocher par Ernie nos papiers toujours en retard à Noémie et à moi (conclusion je me suis enfin décidée à saisir le premier taureau par les cornes...
5 heures passées dans le hall pour accueillir nos visiteurs entrecoupées de gros délirs, mais je pense que mon accompagnateur a dû apprécier l'ambiance et vers 19h des adieux sans fin ç_________ç et brusque réalisation vacances = plus de chnois à 6, plus de retrouvailles avant au moins six mois entre celles qui sont en stage, restent en cours ou reconvolent vers l'étranger.
La compréhension enfin que cette année et que les formidables amitiés (ou inimités^^;;;) qu'elle m'a permis de nouer est finie et que à peine découvert, ce confort se fait plus lointain...
Conclusion : à très bientôt à toutes !
Et pour finir petit tour de piste de celles qui ont rendu possible au quotidien cette année supportable et délirante...avec ses rites du chinois aux notes qui passent entre les cours aux pauses dej' au sous-sol, au "coucou miniaaaaaaaaaature" et "cro-cro" de Fabienne en passant par les Raloufette, Calinou, Choupinou, Cromère...!

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Marie et Sarah lors de la remise des galettes en janvier... Marie passe deux mois à Compiègne en tant que localière du Parisien avant si le visa le veut bien 'envoler vers CNN Washington
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Cécile et Sarah en grande discussion enflammée sur les stratégies d'achat de maillot deux-pièces en prenant pour cobaye Fabienne qui venait d'annoncer qu'un de ses prétendants se rendait par hasard à la Réunion !
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Fabienne qui pleure et qui rit dans un grand éclat sans qu'on puisse exactement départager et les larmes ou la joie! Et qui passerai deux mois de stage à la Réunion dont est issue sa famille avant de revenir à son attraction canadienne en s'établissant à Vancouver. Elle était absente aujourd'hui pour cause de vol vers les îles !
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Miss Cécile alias la passionaria du Chili et de la radio et de l'économie qui nous abandonne pour Radio France Gard avant de convoler à Alternatives économiques puis Rue des entrepreneurs sur France Inter et maybe une radio californienne pour finir!
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Noémie et Ruben (le Rubinou) en "instants volés" (ma prédilection pour les couples dés qu'un moyen photographique m'échoit est réapparue brûlante!) sur les marches du hall, Noémie compagne de galère de Comorran le Corcorran, DCU, Ernie Alors qu'elle est souvent très critique à l'égard de son ami d'enfance, en live ils sont adorables et très "pouples" !
Noémie, elle, émigre à Beauvais aussi pour le Parisien et ambitionne de mettre au point un code secret avec Marie dans leurs papiers puis ce sera l'Express et peut-être le Jerusalem Post à moins que ce ne soit NYC avec Ruben !
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Sarah alias miss PSG, U2, et Star Wars à l'humour décapant et irresistible qui va passer les six prochains mois à NYC pour pouponner avec sa soeur tout en écrivant pour le Figaro Amérique mais pour le moment, elle attérit pour un mois à l'Express!
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Une petite pause dans l'accueil des visiteurs!
Enfin spéciale guest-star sans qui les années précédentes auraient été impossibles et pour ceux qui sont curieux de voir l'ombre (il a tout fait pour que je rate la photo le bougre!) du souvent sus-cité Hub' qui a trouvé l'excuse imparable pour m deserter même aujourd'hui : un partiel d'éco... I just hope that you'll pass it even if this possibility is against the odds.
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vendredi 24 juin 2005

Concert très très spécial...

"There on the crickets' singing stone
she spares the bogwood fire,
and hums in sad, sweet undertone
the song of heart's desire."
My Lagan Love (written by Seasamh MacCathmhaoil)
Un bonheur ne venant jamais seul, on dirait que j'ai trouvé la musique propice à m'inspirer pour ces deux papiers aux mots renaclant...
I can't stop falling in love with the Corrs... *_______*
Ils prenaient part hier au concert privé de RTL2 au coté de Sinclair, Matmatah, Nathalie Imbruglia et Lenny Kravitz et pour la première depuis longtemps, ils m'ont surpris... Sur une performance de huit chansons, pas moins de quatre mélopées inédites... Et non seulement en avant-première mais 100% Irish puisqu' extraites et interprétées d'après les standards du répertoire traditionnel irlandais.
"I go to the Clyde for to mourn and weep,
But satisfied I never could sleep,
I'll write to you a few short lines
I'll suffer death ten thousand times."
Black is the colour (of My True Love's Hair)
A traditional scottish folk songs about a girl whose lover has failed to return, found its way to the Southern Appalachians.
Soit avec un piano, une batterie,deux guitarres, un accordéon, un violon, un boadran et une flûte:
Black is the colour (qui dans l'ambiance et les paroles me fait beaucoup penser au poème de Byron, she walks in beauty, tourments et hauts de hurlevent where are you ?)
My Lagan Love (au faux air d'une petite marche militaire à la NGFM)
Heart like a Wheel
Joy of life (réeorchestration très pure de cararroe jig, pas reconnue at first!)
Et en prime le nom de ce nouvel album accoustique et traditionnel qui sortira en automne "Home" et qui naîtra dans les fanafares d'une tournée française, je suis comblée. Les Corrs ont enfin cesser de me decevoir et de se fourvoyer dans une absence de prise de risque flagrante... un son épuré, plus simple, la voix beaucoup plus chaude et lancinnante d'Andie sur des touches de piano qui s'écoulent telles de l'eau sur des nappes de violon organique. Enthousiasme aussi par la tristesse qui émanent de ces chansons comme sous FNF ou TOC loin de l'extase rose bonbon happy-ending d'In Blue (dommage car sur cet opus, la production était millimitrée et soignée).
"Some say the heart is just like a wheel
When you bend it you can't mend it
But my love for you is like a sinking ship
When harm is done no love can be
And it's only love and it's only love
That can wreck a human being and turn him inside out"
Heart Like A Wheel (written by Anna McGarrigle)
De nouveau la brulure lancinante comme le flux et le reflux de la marée de violon s'écrasant contre les murmures chancelants de la flute et le monotone battement du piano... Le vent, la sollitude, l'éternité en haut d'une colline ? Bref... à banir des platines, les jours où le coeur se voudra orageux sous peine de se fendiller davantage ^^;;;
Mais possedant deux ou trois disques deu répertoire traditionnel de la verte Erin, on y retrouve certaines constantes comme la douleur de l'exil entre ceux qui vogunet vers le nouveau monde et ceux qui restent (Shamrock's Shore) , la magie des Banshee ou l'abandon de jeunes filles éplorées par leurs amants (Stor Mo Chroi ou Factory Girl)
En écrivant ces lignes, je pense ausi à une petite dryade qui il ya trois ans regrettait la dérive moderniste et pop sucrée du quatuor irlandais et qui me demandait "pourquoi ne font-ils donc pas du traditionnel ?". Ils leur a fallu six ans mais ils t'ont entendue!

* *
*
  • Heart Like A Wheelwritten
Some say the heart is just like a wheel
When you bend it you can't mend it
But my love for you is like a sinking ship
And my heart is on that ship out in mid-ocean
When harm is done no love can be won
I know it happens frequently
What I can't understand oh please God hold my hand
Why it had to happen to me
And it's only love and it's only love
That can wreck a human being and turn him inside out
Some say the heart is just like a wheel
When you bend it you can't mend it
But my love for you is like a sinking ship
And my heart is on that ship out in mid-ocean
  • Black is the Colour

But black is the colour of my true love's hair.
His face is like some rosy fair,
The prettiest face and the neatest hands,
I love the ground whereon he stands.

I love my love and well he knows,
I love the ground whereon he goes,
If you no more on earth I see,
I can't serve you as you have me.

The winter's passed and the leaves are green,
The time is passed that we have seen,
But still I hope the time will come
When you and I shall be as one.

I go to the Clyde for to mourn and weep,
But satisfied I never could sleep.
I'll write to you a few short lines,
I'll suffer death ten thousand times.

So fare you well, my own true love
The time has passed, but I wish you well.
But still I hope the time will come
When you and I will be as one.

I love my love and well he knows,
I love the ground whereon he goes.
The prettiest face, the neatest hands,
I love the ground whereon he stands.

(pour mémoire "She walks in beauty" : http://www.bartleby.com/101/600.html)

  • My Lagan Love

Where Lagan streams sing lullabies
There blows a lily fair
The twilight gleam is in her eye
The night is on her hair
And, like a love sick leannà¡n sà­,
She hath my heart in thrall
No life have I, no liberty,
For love is lord of all

And often when the beetle's horn
Has lulled the eve to sleep,
I steal into her shieling lorn,
And through the doorway creep,
There on the crickets' singing-stone
She makes the bogwood fire,
And sings in sweet and undertone,
The song of heart's desire

F.R.E.E.D.O.M

Après 5heures de montage DVD Pologne, je suis à l'heure qu'il est sur lme point de quitter l'école pour le pays rêvé des vacances (enfin il reste les deux papiers orphelins et la journée portes ouvertes!)...
Quelle ironie de rester jusqu'à près de 20h le soir de sa libération!

mercredi 22 juin 2005

J-3

...qu'il est tentant cet horipilant compte à rebours mais mon cerveau en grève de toute activité sérieuse proteste de ne pas être déjà en conformité avec le calendrier... et ne peut écraser ce sentiment de liberté qui bouillonne. Cette journée me paraît meilleure que les précédentes (un immense merci à Xaaav pour cela !).
Pourtant, je n'ai réglé ni mes notes que je m'obstine à oublier d'aller consulter (amnésie stratégique), ni mes coups de fil à la Commission ou à la Fnac, ni un sujet pour Patco puisque je forme depuis ce matin avec Cécile une association de malfaiteurs.Ce sera un reportage pour deux agréementé si nous en avons le courage de petits papiers... Le monsieur risque de voir rouge près de la moitié de la classe sera absente (vacances anticipées, demenagement, dejeuner avec le parain de son coloc qui n'est autre qu'Alexandre Adler, stage). Parfum de cette clé des champs: ce matin et même au cours d'AFP nous étions moins de 50% des effectifs à gracier l'école de notre présence.
Mes deux papiers en retard flottent toujours mais comme avec le seigneur du vendredi,je n'ai plus le coeur à m'inquiéter dessus demain soir ou vendredi maybe...de même que la perspective quasi-certaine de ne pas valider l'ensignement de dépèches (monsieur Grangiers ayant clairement indiqué qu'un bon tuiers des élèves n'avaient pas le niveau, funny de voir comment je suis incapable de réussir les choses simples et de faire un lead qui contienne une phrase, une idée, une source :-/) voire celui d'Agnès Cheveau (absences et retard du papier) ne m'arrachent guère de trémolos, peut-être car avec tous les crédits que nous avons il est possible si je n'ai pas fait trop de stupidités en radio de pouvoir avoir le nombre minimum de crédits requis et passer l'année.
Pas plus que Cécile et moi avons préparer le terrain pour nos interviews de demain sur les déclarations de T. Breton...
*sigh* dans cette belle journée ensoleillée ou A. Genestar non content de me dire que j'étais très douée en people et que c'était un secteur d'avenir (raaah j'vous dis pas la honte ^__<) nous invite à dejeuner lundi tandis que M Grangier nous offrait un pot...
Par contre, je ne sais comment faire pour tenir les rendez-vous téléphonique que je promets avec cette journée où je suis rentrée à 20h, l'horaire ne semble jamais bon... pourvu que l'on arrive à finir demain et Cohen et Micheline pour que je rattrappe ces deux lapins honteux. ç__ç

mardi 21 juin 2005

Humour qui décoiffe ^___^

"Summer moved on, and the way it goes
You can't tag along, honey moved out
And the way it went leaves no doubt
Moments will pass
In the morning light
I found out
Seasons can't last"
Summer moves on~ A-Ha
Après le spectacle affligeant du sommet de Bruxelles où pour tenter d'arracher jusqu'au bout un ultime compromis les 10 nouveaux membres mais aussi les 10 pays les plus pauvres de l'union avaient consenti à sacrifier une partie des aides auxquelles ils auraient pu legitimement prétendre tandis que la France et l'Angleterre s'arcoutaient sur leurs positions , il faut à nouveau saluer la verve de ces derniers arrivés!
Ce n'est pas à l'office de tourisme française qu'on aurait eu l'idée de pratiquer l'autodérision avec autant de liberté et de talent!... Mention spécial au charmant plombier donc :-) à la carrure remarquable et longtemps remarquée durant la pause midi !

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lundi 20 juin 2005

Barely

Apparément, je survis sans acclamations mais sans deshonneurs..., il manque la dimension espoir du rayonnement culturel français sans compter que j'ai à ma bonne habitude laisser des scories
Je n'ai rendu que mon dossier, j'ai la permission de rendre les "paroles de" plus tard... même si elles seront toujours aussi minables ^^;; ceci dit la plupart des gens du cours font aussi grève! 1 papier, ça va, 2 bonjour les dégats...
Bref,
-Ai réusi à ne bosser à fond que le dimanche et à me compliquer la vie inutilement comme je l'aime
-Ai réussi à me faire refiler un autre téléphone et un autre abonnement par France Telecom qui m'a prise au saut du lit pendant une heure le samedi alors que j'en ai pas besoin -__________-, je voulais que la bonne femme arrête de me baratiner.
-Ai réussi à trouver un haut rouge sympa, un pantalon blanc et une tunique
-N'ai toujours pas résolu mes problèmes de colis disparus
-N'ai pas appellé Bruxelles, pas de stage pour cet automne
-N'ai pas fait Gumbel ni Cheveau, ni DVD Pologne
-N'ai pas écouté mes 16 messages sur mon répondeur
-Ai trop chaud entourée de dix ordis
-Wanna sleep
...........................
J-4 before the release

vendredi 17 juin 2005

Bientôt

I just so want to get out of here, to wander again on the road of Freedom, away from my duties, from my usual scolar chores...

Sur la mappemonde à vol d'oiseau
On se dit qu'on peut gagner gros
Qu'on a le ciel dans une goutte d'eau
On cherche tous un bon destin
La vie s'écoule entre nos mains
La joie la peine notre chemin
Traverser la vie sans billet de train
Traverser la vie sans billet de train
Sur la route. dala dala lalalalaLa solitude la mauvaiseté
Ça fait rêver la liberté
Jurer qu'on ne s'ennuiera pas
Quand on aura du bien, tu vois
Et ce bonheur qui nous traverse
Pour un simple morceau de pain
Si tu as faim prends le mien
Si c'est pas l'Amérique
Ça y ressemble bien
Des fois j'aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut
Voir les maisons et les campagnes
Et mieux leur tourner le dos
On ira vendre nos sacs de roses
On prendra le train du matin
Sur tous les murs y’aura écrit
De la justice pas la vengeance
De la justice pas la vengeance
Sur la route...
"Sur la Route" -Raphael

Un jour maudit

"That day, that day
I lay down beside myself
In this feeling of pain, sadness
Scared, small, climbing, crawling
Towards the light
And it's all I see
and I'm tired and I'm right
And I'm wrong..."
Natalie Imbruglia - That Day

Il y a des jours comme cela qui prenne l'allure de chemins de croix, le moindre caillou devient montagne et un rien vous fait ployer le genou à terre et tendre le cou à la lame de l'arbitraire et du fatalisme, la moindre respiration brûle les veines et ouvrir la bouche ne laisse couler que les sanglots à moitié étranglés et criés.
Jeudi fut la première manche de cette guerre des nerfs : une vingtaine de mails et autant de coups de fil pour accomplir mon destin erneinwein (soit deux papiers qui ne m'inspirent que trop peu sur Le metissage culturel et le rayonnement culturel de la France à l'étranger)... Résultats des courses: deux réponses positives...et une troisième parce que ma mère est pleine de ressources et pleines d'anciennes relations savantes (? et dire qu'à son âge, je ne connaîs personne!A ce prix là, Hub' a intérêt à devenir ministre et Jean le prochain Eric de Montgolfier).
Mais impossible de prendre des forces pour le lendmain et la reprise de la chasse au contact car un papier radio est demandé à l'accueil par le petit Patrick Cohen sur le sommet Européen et il faut attendre la chute du communiqué. Je me couche vers 1h30 pour me relever à 5h00. Grosse panique car pas vraiment d'inspiration pour faire semblant de m'être amusée à la rédiger et puis déjà l'heure de partir vers Sciences-Po...mais pas avant d'avoir reçu un énième mail de refus :-(
Arrivée sur place, un instant de clairvoyance, je n'ai pas cours au 117 boulevard St Germain mais au 27 rue St Guillaume et là je suis pris d'un grand hoquet et je me mets à pleurer comme une Madeleine àl'idée que je me suis trompée, que je suis seule et que personne ne peut m'aider à me rendre en Eugène Destahll et qu'en plus je ne pourrai pas passer mes coups de fil. Je me dérige machinalement vers la Newsroom (salle info) et là je m'écroule sur ma chaise et preque dans les bras d'Hélène avant qu'Adeline elle aussi éclate en sanglots suite à un mail particulièrement aggréssif et décide de rentrer chez elle sans plus tarder.
Dieu merci M. Adler a encore la bonne idée d'oublier qu'il doit nous donner un cours le vendredi alors je peux conduire interview et bacler papier Cohen mais là encore que de portes closes! et sans crier gare je me remets à pleurer de plus belle (c'est avoir les nerfs à vif ou pas et se sentir acculer à écrire un papier sans posseder la moindre idée) mais cette fois c'est Noémie qui souffre autant que moi d'Ernie qui me prend dans ses bras et Cécile me regarde déboussolée avant que Fabienne ne laisse couler quelques larmes sur ces joues à cause Patrick Cohen et que Cecile l'emmene prendre un café.
Deux heures plus tard et trois crises de larmes, je suis à moitié endormie en studio radio pour présenter mon papier et de lassitude,je file comme un TGV, Cohen me prend à part et me dit d'essayer de redire ce papieer par téléphone pour essayer de parler plus longtemps et d'aller dans le bureau du technicien pour moins stresser et de n'appeller que lorsque je me sens prête. Je monte au 2èmesans trop savoir ou pas si je dois rire ou pleurer de mon innéficacité face au micro... 30 minutes de reflexion, je décroche le combiné et cela se passe mieux...
Mais voilà le cours s'étire et se termine avec une demi-heure de retard et c'est autant de seconde de perdues pour prendre place à bord du taxi. arrivée en bas du 87, je m'entends répondre que monsieur ne peut m'aider à rentrer dans l'immeuble car la police pourrait dans ce court laps de temps lui enlever sa voiture. Je lui explique que sans aide, je ne peux descendre du véhicule... Il me dit que je suis très impertinente et impoli et qu'il n'a pas le temps de me ramener au 3ème étage... Pour la énième fois crise d'angoisse et de sanglots car je suis déjà des plus en retard pour un de mes entretiens (en plus avec AG Slama -_______-), le chauffeur ne bouge pas (ben voyons). Après appel d'urgence au gardien, c'est sa femme qui vient me chercher et me trouve les joues perlant de larmes, desespérée en général...
Quatre heures d'interviw plus tard non stop,me voilà ici en train d'attendre le someil qui m'apportera pour quelques moments l'oubli mais mon coeur n'est pas en paix. Dans mes pensées Micheline et Charles car Micheline est à l'hopîtal et j'ai un peu aggréssé Charles avant de comprendre ce qui se passait et puis 'Ry. Honey, you'll never disappoint me or anything , it is just that I hate the way l'Education Nationale works. It's just so unfair ç________ç et crétin but I won't dwelve here, it wouldn't help anyway. Sache que si tu étais à coté de moi, je te prendrai bien des mes bras comme Noémie l'a fait...
Now it's time to disappear.
Good Luck Hub' :-)

dimanche 12 juin 2005

De ci, de là

Avant toute chose, un immense soupir de soulagement, ce cabotin "venerable old man" aime jouer avec les nerfs de ses proches... Dieu merci plus de peur que de mal, une infection pulmonaire avec en prime une surveillance désormais bien plus vigilante de son petit coeur, histoire d'éviter une véritable alerte cadiaque la prochaine fois... Autant dire qu'il supporte très mal tous les conseils qu'on lui prodigue et le fait qu'on soit prêt à kidnapper la bouteille de vin au dessus de deux verres mais il est fait l'effort de limiter les excès et de s'autocensurer pour éviter nos reproches. Et on ne peut pas lui en demander plus en attendant les ordres exacts du medecin, autant lui laissé quelques jours de liberté et de transition. Rendez-vous dans une semaine pour une radio pulmonaire et dans deux pour un examen des coronnaires.
Une pensée aussi pour une demoiselle bordelaise qui demain et les jours qui viennent livrera une de ses plus rugueuses batailles...
Je sais que le jeu que tu as en main n'est pas idéal mais je suis persuadée que rien n'est joué avant le point final alors moi je crois en cet espoir même s'il brûle en même temps parce que ce n'est pas n'importe qui qui est au bord de la feuille mais toi. Je ne crois pas à la répétition de ce qui fut une injustice, tu ne pourras que faire mieux.
Je sais que tous mes mots ne pourront apaiser tes inquiétudes mais je les comprends, les miennes me tarauent aussi mais pour moi tu les as pris à brasle corps en acceptant de revenir sur le champ de bataille si vite. Tu serres les dents et tu continues: c'est beau et courageux. Je veux juste écrire que j'ai confiance en toi et que je pense bien à toi et à défaut de les faire disparaître, j'espère qu'ils dissiperont les démons insomniaques.

mercredi 8 juin 2005

Health scare

"...Blind talking
Served us so well
Travelled trough hell
We know how it felt..."
Moby -Lift me up

This is the story of a venerable 69 years-old elderly man, who tremendously enjoys his good wine, his good food. Monday morning he awoke, he felt unwell, he had chest pain. His compagnon begged him to go to see the doctor, he promised to do it but since he always had his way, he did not listen and went on like nothing was happening. Tuesday, the same dull pain in his chest, he again swore he 'ld make an appointement by the GP but like the day before he lied. Yesterday, the unease worsened but this time he was unable to mask it and panic striken his lover forced him to check into the hospital. Here he is undergoing the routine check-up exams. But in order to avoid any additional risks, he is ordered to stay until the end of the week. The doctors strongly suspect he is suffering from a obstructed artery, which may require a brief surgery operation. Nothing too serious for now but I can't keep shut the little devil voice whispered in my head "who knows what may come" . Moreover in the end I don't trust you to take care of yourself.

But you cannot know how furious and mad I am at you. Such irresponsibility, such a bad liar you are, such a childish behaviour, which could have make things much worse, such a silence leading me to learn of your fate almost ten hours later. Right now I'm wretched with worries, my worst fear has almost come true even if this health scare was anyway bound to happen seeing the careless way of life you are living.

I've seen it coming a long way but I'm still scared and still so angry and afraid.

"...Plain talking has ruined us now.

You never know how, sweeter than doubts...

Feeling so old"