samedi 30 juin 2007

Quelques jours au printemps

Salon nouvellement bleuté, reconverti le temps d'une matinée en cyber-café.
Ce blog ces dernières semaines ne fut pas des plus locaces, la faute à un moral, comme-ci, comme ça.... Difficile d'écrire dans des temps incertains où s'entremélèrent des travaux de peinture et un déménagement provioire chez mon père pour retrouver mon grand ami à quatre pattes et moustaches, plus snob que jamais, M. Charlot, vague à l'âme, un renouvellement du matériel informatique et la découverte heureuse des plantages de Vista, le décrochage de mon premier job pour Horizon Entrepreneurs en tant que rédactrice multimédia, et sa conséquente période d'essai et intense période de concentration et d'apprentissage de la gestion de son temps de manière autonome et en télétravail, concours de la fonction publique européenne (ou comment préparer de manière fantaisiste une épreuve cruciale, j'sais pas ce qui m'a pris de m'inscrire à cet exam'!) sans oublier l'appel haussmannien innatendu ...
Et l'été s'annonce. Die Zeit vergeht sehr schnell...and I pray for better time.

dimanche 24 juin 2007

Andrea Corr ~Ten Feet High (critique, et promis-juré, après je vous laisse tranquille...au moins jusqu'au prochain single !:p)

Règle bien connue:
-Lorsqu'on entretient de grandes espérances, on est fatalement déçu.
-Lorsqu'on s'attend au pire, la moindre particule, qui sort du lot, vous arrache des sourires béats de contentement.
Une force de la physique de la subjectivité auquel le premier album de la demoiselle la plus charismatique et médiatisée de mon quatuor irlandais n'échappe malheureusement pas.

En vérité, l'annonce de ce disque solo ne m'avait guère réjouie... Si Andrea est la figure de proue des Corrs, à l'instar de Jim, elle n'était pas à l'origine des meilleurs décisions artistiques du groupe (Mutt Lange, Summer Sunshine, une tendance à n'écrire que des chansons comportant le mot "love" etc.), là où Caroline et Sharon garantissaient la petite part d'irishitude de la famille.
Et c'est donc avec prudence, que j'ai fait l'acquisition de Ten Feet High via Itunes, qui le diffusait avce 5 jours d'avance sur sa sortie physique.
Bon point : Andrea concevait cet album comme un recueil d'histoires, et de ce point de vue je ne peux que m'incliner devant la variété de l'album, où chaque chanson baigne dans une atmosphère, qui lui est unique, et pour quelques unes d'entre elles basculent dans la "fanfiction/fantasme" le plus délicieux !

Bon point : la miss voulait faire tout sauf du "The Corrs" et cet objectif est incontestablement atteint, pas un pipeau ou un violon mélancolique en vue...

Mauvais point: ...simplement l'envol ne prend pas :-( qu'on ne se trompe pas, le disque est agréable à écouter et se laisse écouter hein...seulement y'aurait pas eu marqué Andrea Corr sur la pochette, je n'aurais jamais pris le temps et les sous de me pencher sur ce disque. Est-ce la production un brin datée et dance de Nellee Hooper ? Bon nombre de titres manquent d'un vrai souffle sacré, d'une âme, d'une émotion, d'une passion qui bouscule comme le faisaientt Only When I Sleep, Borrowed Heaven, ou Forgiven Not Forgotten.

Mauvais point : Andrea ne nous livre que 11 chansons et un malheureux affreux remix de Shame On You, justement shameful soit une malheureuse galette, qui n'excède pas 38 minutes >________<
Mauvais point : une quarantaine de fois, où Andrea répète le mot "L.O.V.E", à quand un peu de diversité ?
Conclusion : une expérience intéréssante mais inaboutie. Du talent, Andrea en a, mais plus d'éfforts elle aurait pu accomplir pour rendre ce début mémorable et lui laisser la chance d'avoir une suite. Bref, les fans des Corrs seront destabilisés, les autres seront-ils convaincus ?




Dans le détail :
1)Hello Boys 7/10 : la première fuite de l'album, et elle causa un vrai outrage dans la communauté corséènne de par sa rupture avec la doxa pop-folk, à laquelle nous avait habitué les Corrs. Personnelement, je trouve que c'est une des meilleurs réussites de l'album, musicalement et narrativement( le racolage sur la voie publique) . Une orchestration solide avec une guitare électronique, qui règne sur le tout, et une voix mise en scène et au service de cet hommage aux prostituées. Sur un fond musical, qui rappelle lointainement Dépèche Mode, Andrea se fait sensuelle et vulgaire. Why not ? Sauf que les fleurs de macadam, la benjamine des Corrs leur avait déjà consacré deux chansons bien plus poignantes, Love In The Milky Way et Somebody For Someone.

2)Anybody There 4.5/10 : deuxième fuite et franchement même de l'entendre en entier, elle m'ennuie toujours autant tant la mélodie est répétitive. On a l'impréssion qu'Andrea joue volontairement une comptine enfantine sur son piano, qui lorsqu'il n'est pas noyé par le synthétiseur constitue le moment de grâce de cette suite post-rupture de Humdrum. Pourtant de cette angoisse de la solitude, de ces "Could anybody dare (...) I hear your voice, with a smile, telling me I'm wasted "et du récomfort que peut amener la routine, on aurait pu faire quelque chose de sympathique car des chroniques amères de la vie quotidienne, Andrea sait faire. I Never Loved You Anyway était la chanson méchante à souhait.

3)Shame On You 5.5/10: quel gâchi, le texte le plus réfléchi, le politiquement engagé de l'album et de la demoiselle, massacré par un rhytme dance et des soupirs en fin de chanson insupportables. Pourtant, cette évocation sombre et graphique de la guerre et des tranchés de 14-18 pouvait dégager l'émotion appropriée. Peut-être que si une tournée se fait, une interprétation au piano lui rendra davantage justice.
4) I Do 4.75/10 : L'OVNI de cet album. L'idée d'illustrer cette comptine onirique sur le mariage de conté de fées, du grand jour idéal avec robe en blanc de princesse, de confetti, avec une boîte à musique, avait de quoi séduire. Malheureusement les deux minutes (argggghhhh) que durent la chanson sont sabotées par les 45 secondes de "I love you" lancinants d'Andrea. Faire des rimes est un art délicat mais ce n'est pas une excuse pour construire une chanson racourcie sur une anaphore gnan-gnan. La musique n'est pas un sujet du JT, une ritournelle peut durer plus de trois minutes sans endormir son auditeur !

5) Ten Feet High 8.5/10 : chanson éponyme de l'album et sa merveille, qui m'encourage à ne pas regretter mon achat. Une des rares mélopées, où l'on sent du sentiment, de la peine, de la rage, de la désolation. Ecrite sur une fin (cf. #2, #10), Andrea n'y cache pas sa tristesse, en cela aidée par une mélodie, dont les notes de piano et les envolées ne sont pas sans rappeller la ronde triste de "Closer". Les cordes, qui accompagnent les refrains, font de cette chanson un titre que les Corrs auraient pu composer, ce qui explique sûrement ma partialité! Avec No Good For Me, le sombre duo mortifère Forgiven Not Forgotten-Heaven Knows, Baby Be Brave et When the Stars Go Blue, elle est à ranger dans les complaintes, qui m'émeuvent énormément.
6)Champagne For a Straw 6.5/10: le gros délire de l'ensemble, une délicieuse satire du monde superficiel et cruel des célébrités et leurs déboires: liaisons, chirurgie esthétique, alcoolisme et mini chien, qui crie "Paris Hilton". Lointaine cousine de Give It All Up, elle lui emprunte sa trompette et les "hmmm, it's hollow in here" donneraient presque des frissons.
7)24 Hours 4.5/10: la chanson inutile de l'album. Je ne comprends ni la philosophie des paroles, où Andrea souffre encore d'une grande crise de répétionisme aigu, ni le but de la mélodie. Dommage, l'acoustique partait moins dans tous les sens et les 15 secondes de la version studio promettaient autre chose.
8)This is What It's All About 5.5/10: La chanson douce, à la guitare acoustisque et une des plus longues...mais qu'est-ce que je m'y ennuie. Andrea a du mal a touché les notes hautes, et je préfère quand elle ne chante pas , où seules les cordes de la guitare me bercent. Autre source d'agacement, à l'encontre de ce récit des premiers instants au réveil lorsqu'on nage entre le sommeil et la conscience, les mous "Ity's about yooooooooooou and mmeeeee in looooOOOoove", ça ne marchait pas pour le #4, ça se vérifie ici.
9)Take Me I'm Yours 7.5/10: la reprise du lot, où Andrea se transforme en Kylie Minogue. une pop-dance gratuite, qui met de bonne humeur. Les paroles allusives amusent énormément l'amoureuse des voyages que je suis. "I've come across the desert /To greet you with a smile My camel looks so tired (^^)/It's hardly worth my while/ To tell you of my travels /Across the golden East "
10)Stupidest Girl in the World 7.75/10: un hymne mineur de par sa mélodie, volontairement ordinaire, mais à l'image de Closer et Baby Be Brave, cette humilité la rend chère à mon coeur et soulignent ses paroles, qui raisonnent en moi. Un portrait, que je ne connais trop bien, de tendances à l'autodestruction des équilibres laborieusement mis en place. L'éternelle tentation de la table rase...
11)Ideal World 6/10 : je suis très partagée sur cette chanson, encore trop courte dont l'orchestration au violon dans ses dernières mesures me charment. La mélodie m'ennuie mais j'aime son concept :son univers littéraire puisque c'est un hommage aux personnages de Joyce et le texte montrait une certaine prise de risque dans l'écriture.
12) Shame On You Radio Cut (alias le remix épouvantable) 3/10: épouvantable justement...inutile, insignifiant, creux, inproductif etc...Un réel douzième titre aurait été le bienvenu >_____<
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Félicitations à ceux, qui sont encore avec moi !

ps : la curiosité épidémique du jour, qui fait augmenter vertigineusement les visiteurs, concerne des indices sur la quatrième saison de Grey's Anatomy, va quand même falloir attendre quelques semaines encore, désolée

mercredi 20 juin 2007

L'Oscar du meilleur acteur comique revient...

...à Bill Clinton !

Depuis mon aventure irlandaise, je nourris beaucoup de tendresse pour l'ancien président américain, pas seulement parce que son autographe trône dans mon salon (c'est une autre histoire), mais surtout parce que c'est avec et à cause de lui que j'ai appris les rudiments du html, en devant construire un site internet sur sa personne.

L'occasion d'en apprendre énormément sur cet homme, sur lequel je pourrai aussi longtemps disserter que sur les aventures de Mulder et Scull ou les années sanglantes des Valois. Son enfance ou du moins l'image qu'il en a donnée m'a touchée, de même que son ascension un peu tumultueuse à la tête de l'Arkansas ou ses démêlés avec Kenneth Starr, dont l'importance démesurée a anesthésié son dernier mandat, lui enlevant le peu de marge de manœuvre qu'il possédait face à un Congrès hostile pour laisser sa marque dans l’histoire. J'en ai beaucoup regretté que le bilan (échec de la réforme du système de santé, émergence d'Al Quaïda, Somalie, accords d'Oslo avortés) ne puisse être aussi sympathique que le personnage (un peu filou à ses heures cf. le scandale du Whitewater).

Car en bon homme politique, Bill est un artiste de talent, qui possède une vraie fibre comique. Il n'a pas hésité à tourner avec Hillary, en campagne pour remporter l'investiture démocrate, dans un petit clip, qui parodie le dernier épisode des Sopranos -un des acteurs y fait même une apparence!-, à la fin très controversée. But de la vidéo, dévoiler l'hymne officiel de Hillary... soit You and I (were meant to fly) de Céline Dion (!), choisi par les internautes à l'issue d'une compétition de plusieurs semaines.



J'aime le coup des carottes meilleures pour le pontage de Bill que les oignions fris sans oublier les prouesses de Chelsea au volant. A noter que Hillary est quand même moins à l'aise que son époux !

Mais en fait Bill est loin d'en être à son coup d'essai, il avait déjà commis une vidéo d'adieux mémorable lors de son départ de la Maison Blanche, qui vaut une petite palme d'or à elle toute seule!



Pour finir dans ce registre du bizarre politique, je conclus ce post par le tube de l'été de la semaine sur youtube "I got a crush on Obama", le rival démocrate le plus sérieux d'Hillary.



Cet hommage soulignant le sex-appeal de "B", qui a embarrassé l'équipe de campagne du sénateur de l'Illinois, absolument pas au courant, est l'œuvre des fondateurs de http://www.barelypolitical.com/ . Ces esprits taquins voulaient un coup de pub pour lancer leur site satirique, et sont également des supporters de Barack ! Pari réussi, puisqu'en une semaine la vidéo a été vue par plus d'un million et demi de personnes.

Allez peut-être que 2012 ressemblera à ça !

Quand même...

Depuis mon post-scriptum anecdotique d'hier, plus d'une dizaine d'internautes ont transité par ici, en cherchant des renseignements sur cette fameuse séance de pause préraphaélite, qui fit entrer Nathalie Kosciusko-Morizet dans les annales de Paris-Match (et lui valut quelques remarques peu aimables de certains de ses collègues (masculins)se gaussant de cette mise en scène "si peu politique").
Bref pour que ces curieux ne perdent pas leur temps en errant en ces lieux, vous trouverez le cliché et l'entretien, qui l’accompagnait sur le site de la député de l'Essonne.

mardi 19 juin 2007

Grey's Anatomy saison 4 (spoilers saison 3!)

EDIT DU 16 SEPTEMBRE 2007: page spéciale "A change is gonna come" (+bêtisier saison 3).
EDIT DU 24 AOUT 2007: la première bande-annonce officielle de la saison 4 est disponible ici (trailer a change is gonna come, season premiere).
EDIT DU 15 JUILLET 2007: pour tous ceux, et vous êtes nombreux (à exploser mon compteur, merci), qui brûlent de curiosité vis à vis de la saison 4, les premières fuites commencent à tomber pour l'intrigue du premier épisode du cru 2007-2008, "A change is gonna come". Vous en saurez plus ici sur ce très exhaustif site de spoilers, à majeur "lostienne", pour toutes les séries US du moment: Spoilers Grey's Anatomy Saison 4.

Le tournage vient de reprendre cette semaine. Lexie Grey devient une régulière de la série. L'actrice Chyler Leigh a signé pour toute la saison, ce qui peut laisser présager une passe difficile pour Mérédith et Derek.
En attendant de chroniquer cette turbulente saison 3 de Grey's Anatomy, qui m'a autant exaspérée qu'elle m'a émue par les accents très personnels qu'elle a revêtus, et puisque beaucoup d'internautes tombent sur cette page en cherchant à savoir quelle chanson contient les paroles "please just save me from this darkness (1)" (dois-je en conclure que l'arc du ferry est apparu sur les écrans de TF1 ce soir ?^^), voici une des premières bandes-annonces promouvant la saison 4 et révélant ce que la diabolique Shonda Rhimes a en tête pour nos internes favoris. Tremblez dans vos sièges !

Croyez-moi même si vous avez détesté la saison 3 et ne comptez pas visionner le reste de la série, vous ne regretterez pas d'avoir regardé cette vidéo!

Attention spoilers pour ceux qui suivent la diffusion française !

Qu'un seul mot à ajouter : LOL! même si j'aime beaucoup cette explication rationnelle sur le taux de mortalité élévé, qui touche les proches des internes, it makes a lot of sense !

(1) the answer is le sublîme Make this go on forever de Snow Patrol

(2) L'autre requête des moteurs de recherche, qui revient souvent et amène pas mal de visiteurs sur ce site, démontre une curiosité pointue, à chaque formation d'un gouvernement Fillon-Sarkozy, pour les photos de Nathalie Kosciusko-Morizet, enceinte, publiée dans Paris Match, il y a deux ans. Un mouvement d'autant plus étrange, qu'aucune photographie de cette séance n'est disponible en ces lieux ou ces voisins frontaliers.

mercredi 6 juin 2007

Ten Feet High ~Andrea Corr ( versions acoustiques officielles)




Mise à jour du 14 juin 2007: non contente d'avoir un site officiel, la miss a désormais une page youtube toute aussi authentique où sont consignées les interprétations à la guitare de Shame on You, Hello Boys,This is what it is all about, Ten Feet High, 24 Hours et Ideal World.


24 Hours, version CD, m'a rebutée pour les mêmes raisons que Shame on You mais en acoustique, elle passe agréablement et le texte me rappelle la critique de la célébrité, instituée dans Queen of Holywood (j'ai bien ri à la référence parishiltonienne). Autres paroles, qui sortent du lot, Ideal World, peinture de la vie quotidienne à la Humdrum. Les amateurs de balades se retrouveront dans le sacharineux à souhait, This is what it is all about.



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There's still hope ! Cela ne m'était pas arrivé depuis de très longs mois (merci à ce best-of inutile et à cette version masacrée de When the Stars Go Blue , qui m'a donné l'espace d'un instant l'envie de rebaptiser ce blog Make This Go On Forever) mais ma petite âme corséènne est rassérénée. Avec une guitare acoustique et le fidèle Anto Drennan à la barre, Andrea ne peut pas provoquer de catastrophe musicale.

J'apprécie bien ce petit Ten Feet High, pas révolutionnaire mais une balade un brin douce-amère très simple rhytmée en sourdine. Je regrette un peu qu'on soit, comme souvent avec la demoiselle, dans le registre des sentiments mais le niveau d'écriture monte sans rougir à l'honnêté dépouillée voire biographique de Hurt Before , bref on évite l'Irresistible bis ! Oufffff ^___^

Andrea explore des registres de voix, qu'elle laissait traditionnellement de côté même si ce vérifie le fait que les aigus ne sont pas ces amis. Elle peine un peu la pauvre, aïe les cordes vocales!. Reste à savoir quelle tête aura la version studio, surprise, qui pourrait prétexte à quelques frissons d'épouvante.^^;;

ps : désolée de cette entrée quelque peu musicalement redondantes avec les précédentes (oups trois posts de suite sur les Corrs, grosse poussée de fièvre^^;;)mais jusqu'au 19 juin, je vais être aussi préssée et en retard que le lapin d'Alice et je ne peux pas passer autant de temps que je le souhaiterais -voire même pas du tout- sur ce blog.