mardi 29 novembre 2005

[Bruxelles] : un inventaire


DESTINATION BRUXELLES:
"Bruxelles cultive l'art sans pareil d'un accueil chaleureux et simple grâce à l'atmosphère que seuls savent créer les Bruxellois"

Ce week-end profitant encore de génereux compagnons, j'ai poussé dans mon exploration de l'étendue et multi-communes Bruxelles.

Une ville si proche de nous et pourtant assez dépaysante... Au coin d'une rue, un élément incongrue se fait toujours une joie de tapper dans l'oeuil des passants comme pour dire "ne me sous-estimez pas trop".

C'est sous le regard bienveillant du divinisé Jacques Delors que vous traversez le passage piéton, de quoi hanter le pauvre José Manuel chaque matin que dieu fait lorsqu'il rejoint son bureau à la Commission. Pour les admirateurs, ne cherchez pas, point encore de portrait de R. Prodi ou de José, jusque Jacques, Saint Patron non seulement de l'Union, l'aune de toutes les comparaisons mais aussi de Bruxelles révolutionnée par son quartier européen.


Même les galleries marchandes ne veulent laisser le piéton dans ses révéries, l'attirant dans son antre comme une araignée dans sa toîle. J'ai pratiquement fait un arrêt cardiaque devant ce mur à chaussures. une véritable ode à la consommation dans ce tabernacle pour baskets. Pour peu, on se croirait dans une chambre stérile d'un hopîtal ou capitonnée d'un asile où les fous peuvent s'époumoner en toute sollitude.
D'ailleurs les chaussures sont vraiment un problème cet hiver. Pour mettre au sec certaines paires de pied,nous avons fait plusieurs descentes dans des magasins de chaussures jusqu'à découvrir ce Saint Graal... L'ultime chainon qui vous permets de devenir un hybride mi-homme / mi-yeti (je dois quand même mettre à la décharge de son créateur le fait que c'est tout doux !)
My précious, it's mine, miiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine!!!!
Désormais équipée pour mon expédition!

lundi 28 novembre 2005

Harry Potter et la Coupe de Feu (edit et spoilers)

Comme je le disais, si on excepte une fin un peu bancale sans nulle doute la meilleure adaptation cinématographique des aventures de Harry servie il faut le dire par un merveilleux bouquin ^^ Et je me repeterais pusque tout le monde y consacre une entrée dans son blog plutôt que le forum ^^
8/10
Grâce à la formidable manie belge et neerlandaise d'être en avance sur le calendrier culturel français qiui m'avait déjà permis de mettre la main avec 72h d'avance sur Home des Corrs, j'ai pu me réfugier dans une salle obscure dés vendredi dernier et refaire connaissance avec toute la populace de Poudlard
S*P*O*I*L*E*R*S


Non seulement c'est du HP donc magique et sombre mais en plus cela a l'humour et l'ironie de Mike Newell qui pose un regard sans pitié sur les ados ce qui offre de nombreuses pauses comiques dans un livre très noir.
Des trois réalisateurs, je pense que c'est lui qui a le mieux saisi l'esprit de Jk Rowling et je suis un peu triste de savoir qu'il a refusé d'adopter le tome 5. Il s'inscrit dans la lignée directe de ce qu'avait Curason mais la puissance du tome 4 donne une autre intensité à la dramatisation de l'intrigue.
Ainsi la marque noire m'a surprise par son réalisme beaucoup plus effrayant que ne le suggérait Jk Rowling.
On bascule du conte pour enfants ce qu'était encore un peu Askaban qui marque la fin des jours insouciants avce le retour annoncé de Voldemort vers un roman d'innitiation. On embrasse non plus Poudlard mais l'ensemble du monde sorcier (sa société civile) qui perd tout son glamour, strass et paillette...
Le monde des sorciers ce qu'indiquait le racisme latent entre pur sang et mulblood (sorry je ne me souviens plus de la VF) est identique au nôtre, aussi mauvais, aussi cruel. En prise avec des tensions politique, une guerre civile, un terrorisme organisé. Un parallèle assumé quand apparaissent les Mangemorts affublés d'une cagoule en point à la KKK clan, brulant tout sur leur passage...
Les opus précédents commençaient toujours par Harry chez les Dursdley mais on ne faisait qu'effleurer le monde des des Moldus, il n'y avait pas de symbiose, Mike Newell la fait. Les robes noires de Poudlard se font plus rares, Harry et ses amis s'habillent comme vous et moi. La scène qui incarne cette alchimie est sans conteste celle du Yule Ball.
M. Newell a s'abordé quelques intrigues secondaires mais le bal, il l'a ciselé comme un vrai diamant. On passe en un clin d'oeuil à la féerie d'un bal à la Sissi à une ambiance survolté de concert de rock ou de boum dans un pub avec des adolescents survoltés ^^ Plus du tout sorcier et terriblement ordinary people des D'jeunes!
Donc de nombreuses coupes ont été pratiquées mais ces choix éditoriaux plus que judicieux.
*Le séjour de Harry chez les Dudleys qui n'apporte pas grand chose dans le tome 4 contrairement au 3 avec la tante Marge et la fuite via le Magicobus si ce n'est être le point de départ légendaire de chaque intrigue, il a bien plus de sens dans le tome 5,
*l'animagisme de R. Skeeter. Mike Newell a défriché utilement, ne gardant que les intrigues principales.
Résultat, tous les temps morts de la coupe de feu (j'ai detesté l'intrigue secondaire sur Skeeter) ont disparu, le film est très fluide et commence même à 100 à l'heure dés la mort du vieux Franck et le racourci est fort gracieux.
J'avais en effet adoré la coupe de feu mais à l'image de son frère jumeau l'ordre du phénix, il y avait parfois un peu trop de bavardage. Cela fait certes durer le plaisir quand on lit mais sur un écran c'est moins justifiable.
Seule exception un peu génante, la fin du film assez mal menée par arpport à la maestria des deux heures précédentes. On passe de la mort de Cédric au départ vers le Poudlard Express et c'est bien là que le bas blesse.
Aucune mention par Albus de l'Ordre du Phénix, mention qu'Harry entend lors de son séjour à l'hopital. Une transition manquante vers le tome 5 qui me dérange.
De même, il n'est pas fait mention des éléments géopolitiques, des alliances qui se mettront en place entre Voldie, les loups garous et les géants.
Une lacune que devra combler habilement le réalisateur de l'Ordre du Phénix.
Autre deception la phrase de conclusion du film "Plus rien ne sera comme avant"....s'ensuit dix secondes de flirt entre Mione et Ron ^^;;;;
C'est faible, très gnangnan et pire Harry a l'air d'avoir complètement oublié que Cédric est mort alors que dans le tome 5 il ne fait que ruminer sur ça !! Où est le grand traumatisme ???
Une deuxième brillante réussite du film, c'est le soin et le plaisir que prend Mike Newell à faire interagir ses personnages.
L'accent est mis sur les relations humaines : pas seulement sur la dynamique du Trio mais sur leurs relations ave les autres élèves préfigurant l'élargissement du cercle des intimes qu'apportera le tome 5.
Tous les personnages secondaires sont mis en valeur : les jumeaux hilarants, Neville, Pr McGonagall (avec un petit clin d'oeuil à tous les shippers qui l'associe avec Albus D.^^).
Ginny devient un personnage à part entière ce qui me réconcilie un peu avce le personnage que dans les livres je trouve assez fade.
Revoir Mimi Geignarde et brièvement Sirius est très agréable. Seule absente, Lav-Lav alors que l'on fait connaisance avec les jumelles Patil.
Les fans de Drago et de Snape seront en revanche un peu déçu par l'absence de leurs héros ^^;;; mais je pense que vu la place proéminente qu'ils occuperont dans les suites à venir, on pouvait les économiser. Mais la scène du ferret y est et Maugrey est inquiétant à souhait (autre bonne idée du casting^^).
Ron et Hermione prennent vraiment de la texture par rapport à Harry et commencent à se définir en tant que duo même si le film joue beaucoup sur la supposée attirance entre Hermione et Harry.
Le jeu de Rupert et Emma s'est beaucoup amélioré, on ne peut s'empecher d'avoir un frisson quand Hermione hausse le ton ou quand Ron se conduit en imbécile vis à vis de Harry qui le traite en VF de connard *__* .
Ils sont fin prêts pour les grandes brouilles qui vont suivre.
En comparaison le jeu de Radcliffe en patît, parait assez monolithique.
Seule deception, Fleur. La pauvre Clémence Poésy fait énormément de figuration pour dire en tout cinq phrases (j'ai presque compté).
On ne comprends pas du tout pourquoi Maugrey l'a qualifie de sorcière très puissante, elle est très blonde (ahem).
En contrepartie, j'espère qu'on ne l'éffacera pas de l'Ordre du Phénix... qu'il me tarde de voir Tonks (et son interraction avec Lupin pour moi une des meilleure idée du tome 6 avec RAB) et Luna!
Enfin, il ne faut pas oublier Ralph, phénomenal en Voldemort. Il le joue comme au théatre, un brin shaekspearien, enfonçant davantage sur personnage dans l'hybris, lui donnant même plus de relief que dans les livres où Jk Rowling excepté dans le tome 2 et 6 s'y attarde peu. Un vrai méchant de cinéma mais aussi un vrai leader. Froid et en même temps très humain dans sa rage et dans sa haine.
Last but no least, l'humour British, toujours aussi succulent et un brin érotisé (de même que l'est l'entrée en fanfare des Beauxbatons et Dumstang, l'adolescence des héros est plus qu'assumée^^).
La meilleure trouvaille étant sans contexte les confidences d'Hermione à Harry "Viktor est très physique" sourit béat d'Harry qui la regarde avce des grands yeux..."Non je veux dire il n'est pas locace" Harry regard à la "tu parles on ne me l'a fait pas celle là^^". Les cours de danse de McGonagall valent leur pesant d'or ainsi que la technique de drague des jumeaux.

samedi 26 novembre 2005

[Bruxelles] La Magie de Harry Potter - Y aura-t-il de la neige à Noel ?

Premiers flocons...
La Magie de Harry Potter c'est quand...

...vous sortez du cinéma pour vous appercevoir que des flocons de neige flottent dans le ciel pour s'écheveller sur vos pieds.
... les arbres encore verts de leurs feuilles se drapent de blanc sur leurs branches
...le vent se lève emmenant dans son sillage de sourdes bourrasques qui recouvrent trotoirs et véhicules d'une épaisse couche de poudreuse
... ...votre manteau noir devient blanc
... les flocons s'accrochent à vos cheveux
...les premières batailles de boules de neige éclatent
...quand les rues sont illuminées de Noel et que la neige scientille sous l'effet des photons :-)



















Je suis émerveillée devant un spectacle que mes yeux ne croise que trop peu...Tombe la neige, tombe la neige...





Après Ankara, Giessen, Pierric voilà Bruxelles!

jeudi 24 novembre 2005

[Bruxelles] Insolite

Légende:

"Rest assured...Everything is under control, your factory is in perfect compliance with your code of conduct"
* *
"To pe precise your code of conduct is in perfect compliance with your factory"
*****
Le Berlaymont se situe au coeur du quartier des institutions européennes. En face, le conseil économique et social, en bas le parlement, plus bas le comité des régions et terminant le conseil, le QG des representations européennes de l'ONU.
Autant dire un carré parfait pour installer son piquet de grève. A chaque jour ou presque sa manifestation. Lundi et mardi c'était un petit syndicat d'agriculteurs vétus de vert et jaune qui protestait contre les négociations à l'OMC. Un tracteur et des mottes de paille ornaient ainsi la station de taxi.
Ce jeudi là, changement de décors. On lutte apparément contre la bureaucratie et le trop de législation mais comme on est aux pays de la BD, on n'en oublie pas pour autant ses références culturelles. En plus, le petit jeune du milieu, il me fait vraiment penser à Tintin!
La seule chose que je ne m'explique pas : mais pourquoi diantre ont-ils décider de manifester devant la representation de l'ONU ?^^

mercredi 23 novembre 2005

[Bruxelles]18 heures, la vie révée de la Commission Européenne


Berlaymont, 3ème étage, 18h02, le Commendant de bord, Tristan Richard R. concentré sur son plan de vol et existant une parodie de la chorégraphie de John Travolta dans Pulp fiction mais malheureusement un instant que la caméra n'a pu voler...
Après une dure journée à rédiger et corriger les notices du Top News pour les rendre le plus semblable aux vénérables dépèches AFP et les débarasser des oripeaux des communiqué de presse, nous finissons doucement la journée en travaillant sur nos revues de presse respectives.

[J'espère un jour vraiment maîtriser la technique car pour l'instant c'est tout aussi laborieux qu'en cours de dépèche, la frustration domine donc pour le moment malgré l'occupation]

Presse francophone et sa vision de l'Europe et du président Barroso (son titre officiel au Berlaymont, prononcé avec beucoup de respect) pour moi et presse anglophone (*) pour le sieur Tristan R. alias mon collègue 'achement sympa de bureau.

C'est en s'aquittant de cette précieuse mission qu'il a découvert un article de la plus haute importance sur le site du guardian-http://www.guardian.co.uk/flash/0,5860,1648976,00.html-. Des étudiants ingénieurs de Londres ont découvert la formule magique pour transformer votre traditionnel avion en papier en F-16 supersonique tout aussi rapide que si c'était Tom Cruise qui le pilotait (je salue d'ailleurs les fans de Top Gun qui liraient ces lignes :p).

Ni une, ni deux, il nous a paru essentiel de mettre la théorie en pratique... Après quelques hésitations quant à l'interprétation des instructions (la moitié des étapes nous était tout bonnement inconnue!), l'engin était prêt à effectuer son premier vol sous les yeux médusés et amusés de notre superviseur (il ne pouvait pas dire grand chose vu qu'il avait déjà distrait Tristan en lui demandant de corriger le "paper" de sa copine allemande...).

Conclusions : -du mur à la fenêtre, pénétration dans l'air et plan de vol parfaitement maitrisé.
-de la fenêtre au mur, un désastre complet
-de manière unilatérale, l'avion a donc fini sa course dans la corbeille à papier (à noter que dans un sursaut ultime il a dévié de sa trajectoire pour se poser manumilitari sur la moquette).

Je continue de penser que la meilleur piste de décollage se trouve dans les courants d'air du Stade de France^^

(*) à cette tache mécanique il faut ajouter pour les un an de la Commission Barroso, une revue de presse des articles toutes nationalités confondues qui célèbrent plus ou moins méchamment l'occasion -dans la presse belge et française, le compliment favori est qu'il n'aime pas être comparer à Jacques Delors car il sait pertinement qu'il n'arrive pas à la cheville de Jacques Delors-. Une tache autrement plus herculéenne que notre routine, il a passé l'après-midi à distribuer ces petits paquets aux multilinguistes compétents... Bref comment transformer plus de cent pages de petites coupures en une synthèse analytique ?

ps : si jamais vous réussisez à créer le mirage paper plane, je suis toute ouie face à vos exploits !

vendredi 18 novembre 2005

[Bruxelles] : First night out




Mardi 24 octobre 2005: le Manneken Pis dans toute sa splendeur... le petit bonhomme qui en temps normal se montre fort coquet (au choix selon le calendrier costume de Père Noel ou vétu fièrement du drapeau européen tel un sénateur romain sûr de lui^^) "tant en cours de rénovation n'avait d'autre choix que de s'exhiber en public. Consolation pour ce chérubin, les plus grands couturiers du moment se penchent sur sa garde robe, qui s'il ne la revêt pas, sera exposée dans le musée qui lui est consacrée.


Cherchez où est Charlie... ^^;


Et puis, MP pouvait aussi compter sur ses groupies fidèles pour lui remonter le moral. Un vrai bain de foule, chaque touriste chinois levait son bras au dessus ou au travers de la grille pour prendre un cliché du héros de la soirée avant de s'engouffrer dans la chocolaterie d'en face qui vous proposait une réplique à l'échelle 1/1 du bambino à moins que vous ne préfereriez la fontaine de chocolat noir qui brasse 8kg de breuvage noir intense toujours chaud ?
[Hélas non content de photographier bien palement ou en flou, mon appareil photo a eu la bonne idée d'épuiser sa batterie au beau millieu de cette première expédition donc je ne pourrais apporter de preuves tangibles à mes déclarations...]

Pour se remmettre des émotions de l'emménagement et du chômage technique qui s'annonçait à la Commission Européenne, ma première errance dans Bruxelles -hors ma découverte du bas de la Chaussée de Wavre qui compte quand même plus de 1800 numéros!- fut pour la Grande Place... qui s'était depuis le 23 septembre débarassée de ses oripeaux "asterixiens", plus de village gaullois mais à nouveau le règne des pavés.


Et auréolée du velours de la nuit et de l'éclairage généreux de la ville de Bruxelles, elle m'est apparue autrement plus sombre et toisante, quelques siècles d'histoire vous regarde de haut mademoiselle et pendant un instant on se croirait revenu à l'île de la Cité, sa Conciergerie et son palais de justice.Une impression de pesanteur d'autant plus grande que si le carré central de la place est vaste, les accès ressemblent des petites ruelles qui ne démériteraient pas si elles étaient le théâtre d'un coupe-gorge... Un lieu parfaitement clos aux trottoirs étroits et ax acardes sombres. Combien de Roméos au balcon, combien de complots, combien de poignards affutés, combien de defenestrations ?...Ahem!

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Certes le balcon est un peu bas pour cela, je crois que je me laisse envahir par des réminescences de Prague. L''ancien chateau royal fut témoin des defenestrations par des nobles protestants de deux lieutenants du roi de Bohème Matthias, déclenchant ainsi la guerre de trente ans bien que les deux conseillers attérirent sur un tas de fumier et eurent plus de peur que de mal...

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die Vorleserin

Un petit coup de foudre de ma maman sur cette enseigne très gracieuse dans les détails et les couleurs. Un symbole peut-être pour les fonctionnaires débordés de Bruxelles : et oui dés le Moyen-Age le bureau pouvait être votre seul horizon et compagnon dans vos lectures de rapports papiltant sur le taux d'oxyde d'azote rejété par les moteurs diesel !

jeudi 17 novembre 2005

Recommendation de lecture

Je profite de cette notice pour vous recommander expressement de faire un tour chez Noémie et son blog, Lost in Jerusalem, (voir la partie lien) tout le talent d'observation de la demoiselle réunit en une page très dense qui se propose de vous faire découvrir les multiples facettes de la société israelienne. En stage au Jerusalem Post jusqu'en décembre avant de s'envoler à l'ONU et son service de presse à New-York, elle aura beaucoup à nous dire.
Comme Marie à Washington qui noircit des pages et des pages, n'hésitez pas à leur laisser à toutes les deux des traces de votre passage:)

[Bruxelles] : Attention, ce post est hautement superficiel ou quand Constance croise un V.I.P

Dans une enfilade parfaite, Françoise le Bail, JM Barroso et le succésseur de Françoise Johannes Laitenberger pour qui Françoise Le Bail a demandé que toutes les femmes de la DG presse constituent un think-thank afin de le relooker ^^

Aujourd'hui, j'ai sérré la palloche de José Manuel Barroso, le Président de la Commission Européenne qui venait saluer le départ de la chef de la DG Presse Françoise Le Bail^^ et qui a gentillement saluer notre groupe de stagiaire et a même pris le temps d'une photo... (bon d'ici à ce que je remmette la main dessus^^ faute de mieux je vous colle la myopie de mon portable^^)...

Je pourrais dire: " de Bruxelles j'ai vu la grande place, la cathédrale Saint-Gudule, l'atonium et un président de la Commission Européenne!" Mazette comme dirait Cécile^^

De cette semaine que du très bon : deux pots avec canapés et vin blanc à flot pour fêter la fin de notre séminaire stagiaires Presse et le départ de notre DG^^ In other words, une semaine où il fait bon vivre... Top News pratiquement bouclé et revue de presse maîtrisée. En attendant la semaine prochaine où toutes les notices ajournées vont être publiées et où Barroso retitille les medias français (La Tribune et La Croix -Ernie seras-tu là ?-) et j'ai des choses à faire même si je n'ai pas compris exactement quoi ^^;;;

Ps:Mais vais-je donc oser me laver les mains :p?

mercredi 16 novembre 2005

Avant que minuit ne vienne

"She's a girl with many charming ways
She can take you to another place
But when she's smiling she's beguiling
Come what may, come what may
She'll give you love, ... love, love, in a milkyway "
The Corrs ~ "Love in the Milkyway
...quelques lignes arides car l'inspiration n'est pas à mes cotés ce soir (la faute à cinq heures passées à essayer de comprendre et de transcrire en langage compréhensible le grand dessein de la Commission en matière de plan anti-pollution automobile et à une un sommeil peu réparateur -ah la coallition abusive entre retour d'internet et pleine Lune!)... Une absence qui me désole car sans verve, comment célébrer l'anniversaire de la dryade comme il se doit ?
On fera donc avec les moyens du bord et ici car impossible de retrouver sur le forum le fil de l'année dernière qui a l'air de s'être dissous avec le temps (néammoins si qqn en a gardé copie, I'm interested!)
Cette année point de poème,mais les airs gais et enchanteurs d'une petite chanson irlandaise comme toujours... Parce que ce soir en pensant à toi, je pense à l'aérialité et à la legerté de cet obscur titre, placé en B-Sides d'une édition spéciale d'In Blue et qui reprennait la verve passée de Talk on corners, à son fantasmagorique solo de violon qui s'élève au dessus de la mélée.
Peut-être est-ce parce que te lire est toujours un voyage, une odyssée dans ton royaume sylvain, on quitte le quotidien, son propre palais intérieur, ses étoiles bleues encre attachés au ciel pour être prise dans une ronde kaleidoskopique de sensations, d'images qui disparaissent dans l'océan des signes et signifiants alors qu'elles viennent à peine de se poser sur la surface de notre conscience qui tente de s'accorder à l'harmonie.
Peut-être parce que tu as la douceur et la patience comparable à l'onctueuse voie lactée... Une don qui s'accompagne de non moins essentielles qualité comme la détermination dans tes projets professionnels et personnels, la constance et une foi invacilliable en ceux qui te sont chers.
Cette année m'en a donné de nombreuses preuves qui ont fortement impréssionné ma petite âme nocturne et a nourri mon admiration and it's time to pay homage to you: pour ces mots rassurants dans des moments sombres, pour cette carte postale du mois de juin, pour cette nuit blanche en août, pour ce chassé-croisé à Prague, pour ta tolérance lorsque nos choix ont divergé et l'absence de tout jugement moral malgré mes taches grises. Gracieux traits qui ornent aussi d'autres visages aimés de mon panthéon dont tu fais partie ^^
Quatre fois que je prends la plume un soir de 16 novembre et je veux bien signer pour une cinquième fois qui je le veux verra ton succès à l'IUFM et après des têtes blondes qui auront l'heureux hasard de croiser ton chemin et ces voeux seraient incompletss je te souhaite de nombreuses heures avec ta moitié et à celle-ci tout le succès littéraire et inspirationnel qui lui est dû car ses projets sont aussi les tiens :)
Puisse ta flame encore briller de son intense clarté, ne doute pas d'elle même dans les moments de doute. Despite all the faults you're -wrongly may I add ?- seeing in you, I like you as you are.
Merci
Constance "C"^^
ps : et les paroles de la chanson sont complètement hors sujet^^
Edit : énorme coquille corrigée gràce à Albi : moralité ne jamais taper un post et dire non à son père au téléphone -____- les deux finissent par se mélanger

dimanche 6 novembre 2005

Lapse of judgement

Ma première pensée serait qu'ils aillent tous au diable, je me contenterai d'un simple ''je deteste qu'on se paye ma tête"... le pire restant qu'il n'y a pas un soupçon de malice à voir dans cette série d'actions, juste une divergence profonde de perception et de resenti, ce qui m'explique que je vais difficilement me retenir d'une réponse cinglante qui outre d'être incomprise commettrait des dégats complexes à réparer. Je vais me contenter de bouder ^^;;;

It is sometimes disheartening to put so much effort to harverst so little.

Sinon le train du retour part cette après-midi à 16h55 et je ne crains d'être définitevement en retard dans les préparatifs. Semaine très agréable mais peu productive, mes brouillons de ces premiers jours à Bruxelles risquent de mordre la poussière quelques jours encore...! Je croise les doigts pour désormais maîtriser et ma gazinière suicidaire et les transports en commun.

vendredi 4 novembre 2005

unflappable

"Time goes by so slowly for those who wait
No time to hesitate
Those who run seem to have all the fun
I'm fed up
I'm tired of waiting on you"
Madonna - Hung-up
(oui à ma grande honte, je suis assez accro à son dernier opus et aux titres qui se sont répandus sur le net... Boite à rhytme assumée, paroles plus que banales mais un sens du rhytme indéniable et un sample d'ABBA qui donne envie de bondir de sa chaise. "Ray of Light" est mort et entérré mais au moins c'est moins ennuyeux qu' "American Life"^^)
Je suppose que je devrais être furieuse de m'être fait poser un lapin et en plus par une personne que j'estime le plus dans cette ville mais je suis, même véxée, étrangement résignée... Ce n'est pas la première fois que des plans arrachés à la dernière minute entre nous tombent à l'eau. Mes déboires actuels ont même un étrange goût de "déjà vu".
Dans quelques jours la deception sera partie parce que j'ai fini par comprendre que cela fait partie de ta personnalité. Merveilleux causeur, oeil de lynx pour les compositions improvisées de la vie quotidienne, oreille sympathique et connaisseuse de mes soupirs iepièens mais décidément un sens très approximatif du temps qui passe, des rendez-vous, décommandeur régulier, distant dans les relations humaines, toujours étonné de l'attachement que l'on pourrait te porter... Qu'importe, pour toi, de se croiser dans un jour, deux semaines ou un mois du moment que l'on finit par se revoir?
Désinvolte mais à la fin toujours charmeur par une attention qu'on attendait plus.
Et ce sont dans ces moments là que je suis heureuse de bien te connaître sans trop m'offusquer, autrement ce serait un sac de noeuds improbable!
Au moins je devrais dormir tranquille cette nuit^^
Sans rancune et à la prochaine ?

mercredi 2 novembre 2005

Catharsis

"-You’re scared that somebody somewhere’s gonna find the burst pipe
-Confide in me, tell your story..."
Baby Be Brave ~ The Corrs
Un dernier mot pour finir la nuit.
Catharsis n. f.
Mot d'origine grecque signifiant « purification ».
Merci pour ces heures qui viennent de passer et qui m'aident à mieux accepter mes choix d'autrefois. Un beaume pour l'esprit qui se questionne circulairement.
^___^

mardi 1 novembre 2005

L'appel de la forêt

Getaway~Texas

Just stop... you know there's no reply
I've had it all... don't say that
Just stop and tell me it's good bye
Don't you understand
What I'm saying
We never gave ourselves the chance

You know I've got to get away
Run, leave you behind
The world goes slowly
So sad to leave this time
The ring you were holding
Has hit the floor
And I can't live in this house with you no more

This time I know you'll hesitate
Deep down you hope it's not too late
You said it all except good bye
I think it's time that you should try
Don't you understand
What I'm saying
We never gave ourselves the chance

You know I've got to get away
Run, leave you behind
The world goes slowly
So sad to leave this time
The ring you were holding
Has hit the floor

And I can't live in this house with you no more
Because I know
I still loved you
And I cant stay another day

Get away
You know I've got to get away
Get away
You know I've got to get away

You know I've got to get away
Run, leave you behind
The world goes slowly
So sad to leave this time
The ring you were holding
Has hit the floor

And I can't live in this house with you no more
Get away
Get away
Get away...
D'habitude, je suis loin pourtant d'être une fan de Texas mais cette chanson avec "In demand" ou les singles de la période White on Blond mais cette chanson au cours de ma matinée zappette devant MCM s'est incrusté durablement dans mon système.
Outre le fait d'y retrouver quelques raisonnances personnelles (pas forcément appliquées au cadre romantique qu'inculque Sharleen Spliteri à ce texte sinon on va finir par croire que je suis une romantique frustrée^^;;;, elle règle quand même comme Dido dans "White Flag" quelques comptes personnels, difficile s'approprier en totalement son discours) nourries de récits autour de moi de gens qui tombaient des nues face à des séismes qui secou(ai)ent leurs vies quotidiennes immaculées voire pour la crise de panique qui clotûre le clip, ma propre expérience (l'envie de tout plaquer là et de fuire hors de ce qui nous sommes une condamnation implacable comme un cerf aux abois, entourés de prédateurs de tout coté), j'y ai croisé l'ambiance du documentaire de France 3 sur ces Français qui lâchent tout pour se lancer dans une nouvelle vie...
Soudainement comme ça, la routine leur paraît insupportable. Et ils ont franchi sans le savoir le point de non retour. Un instant T qui exerce souvent une profonde fascination sur moi...même si je suis bien consciente du danger de l'ivresse d'une telle situation qui est l'exemple même du court thermiste (non que ce ne soit toujours un mauvais choix, parfoit il est salutaire), une politique du risque maximum.
Mais ce débordement de coupe reste quand même drôlement soumis à une accumulation de hasard -je sens que Kundera et son insoutenable légereté de l'être combiné à "Match Point" m'est monté au cerveau!-...enfin il y a un je ne sais quoi qui me titille et me trotte dans la tête ce soir... parce que je crois y decerner des concepts que j'aime bien comme "liberté", "fuite en avant" et "libre arbitre". Au fond doit-on chercher des explications rationnelles pour nos actions et les justifier aux yeux d'autrui qui ne comprend pas ou condamne? pourquoi les choses ne peuvent pas un jour arriver comme cela même au milieu d'un tableau idyllique ? Un cadre peut très bien tout abandonné pour jouer les Robinsons Crusoe sur une île !
Désolée ce n'est pas ce soir encore que j'écrirai des choses un peu plus informatives et moins floues, pour se cultiver, il faut aller à Washington^___^d'ailleurs je me sens un peu complexée!...