mardi 21 décembre 2004

A toi...

"Fill the empty find a rhyme
A brigther day a better time
But I'm wondering where I'm gone
Can't find the truth within my song"
A nouveau mes mains tremblantes effleurent le vieux clavier, encore mes pensées seront teintées de tristesse...
Mais en cette nuit, c'est à toi que je pense de toute mon âme, c'est pour toi que mon coeur pleure et saigne, je voudrais tant être à tes cotés et de prendre dans mes bras, briser ce noeud gordien qui désormais t'étrangle, trouver une réponse qui n'existe pas à tes tourments.
Dire quelque chose de digne, d'utile au lieu de mon silence, de mes phrases inarticulées, de mes "je ne sais pas"...
Mais tout ce que je peux faire c'est sangloter à tes pieds, espérant à chaque moment me réveiller de ce cauchemard, priant pour qu'Il ne l'est jamais connue, Elle, pour que ce remake de Jules et Jim ne t'arrive jamais, pour que tu n'aies pas eu à prendre cette décision, ce chantage qu'Il t'imposait puisqu' Il ne pouvait choisir, ce dilemne entre tes convictions profondes et cet amour sur lequel tu ne peux tirer un trait, tes rêves qui vascillent, cette angoisse qui désormais menace de te consumer à petit feu... Pourquoi cette épreuve supplémentaire toi qui en a déjà tant vécues?
Et toi tu dis que je suis comme ta soeur, que je suis toujours là quand tu en as besoin alors que je n'y peux rien, alors que je suis loin de toi...
Je voudrais tant que tu saches peu importe ta décision, tu es toujours la même à mes yeux, courageuse, généreuse, intelligente et belle...
Qu'il ne faut pas regretter ni avoir honte de l'avoir aimé, d'avoir construit ta vie pour lui et de l'aimer toujours malgré sa trahision...
Tonight my heart is breaking with yours
Ton "Jory" qui t'aime très fort

2 commentaires:

Ry a dit…

Il est toujours si dur de voir voler en éclats le miroir amoureux des désillusions. Les morceaux atteignent jusqu'au coeur, et cela saigne si fort que l'on n'en voit ni n'en imagine la fin. Et puis quelqu'un presse un linge blanc sur les plaies douloureuses, la peine s'épanche et nous quitte... Nos yeux brillent encore, mais nos lèvres, du moins, se plissent d'un sourire reconnaissant. Baume des jours heureux, amis et tendres, que je te souhaite et lis, déjà, dans les mots de Constance - sans même te connaître, ces quelques lignes ; excuses-en l'impulsion émue...

Andrea a dit…

Merci à toi, merci à tous.