Somewhere in Saint Mary College dans le Maryland, automne 2003
Crédit photo: Hubert Goure :-)
Après en avoir battu les oreilles de nombreuses personnes dont l'intéréssé lui même ( and by the way it was really a nice gift *__*), je finis encore une fois par ressortir ce cliché de mes archives.
Le post de Xav et son projet de faire de la photo qui est partagé par d'autres very nice people a ravivé en moi son souvenir... Peut-être parce que son auteur est le premier à avoir caressé cette ambition, celle de se muer en photographe, en Cartier Bresson de la vie.
Cette photographie m'a toujours fasciné avec ces contrastes noir et blanc mais en la regardant, j'entend le crissement de la neige et le chuintement lent de l'eau qui se glace, avec pour seul témoin de ce déclin, le bois mort et la berge déserte.
Ces sentiments font écho à ce que je pense du travail de M. Goure... dont les photos en noir et blanc ont toujours un "eerie feeling to them", que ce soit les premiers travaux dans le jardin du Luxembourg en 2002 ou tes souvenirs de Budapest et d'Amsterdam. Et comme je regrette de ne pas être en possession de tes clichés à toi alors que tu marchais sur cette terrasse où nous nous étions désaltérés ou quand tu réinventais le mythe littéraire du "Hussard sur le toit" ou ton tendre regard sur les pavées de la vieille ville...
Je sais qu'à force de poster des photos ou même ce message, je déssert la portée de ce blog mais en ce jour l'envie a été un peu plus forte. Je me suis mise à fouiller dans mes archives que j'ai ramenées d'Irlande et sur certaines blanches à nouveau la beauté sauvage du Connemara ou la tranquilité du Kerry m'a frappée, non parce que les clichés étaient forcment réussi mais parce qu'en eux j'e retrouvais mon émerveillement devant ces paysages désolés, lunaires ou au contraire luxuriant de verdure.
Je sais qu'à l'époque, j'avais eu l'intention de les transmettre mais finalement devant l'ampleur de la tâche et des mégabytes j'y avais renoncé. Mais aujourd'hui devant cette journée chômée et blanche -impossible de me mettre au travail ç_____ç- ce désir m'a repris... Alors, je me tâte, j'hésite devant ce vaniteux projet et ce d'autant plus que mes dernières promenades l'appareil à la main n'ont pas forcément été des plus concluantes...du moins je n'y ai jamais trouvé l'étincelle irlandaise que j'avais tant aimée.
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