vendredi 31 décembre 2004

Sand in my shoes (Dido)



Posted by Hello (c) Oitsuki & Andrea

Sous les pavés, la plage, et sous le sable ?

Sous le sable... la liberté. Un pas puis l'autre sans l'obstacle du bitume ou de la peur de la chute. Aux pieds, l'horizon s'étend vaste et désert. Plus la chaîne de l'autre ou de tiges bleues, juste soi et concentrer sa puissance, répéter les gestes appris et leur enchaînement avec la joie de les avoir réussis

Monde des possibles bercé par le flux et le reflux de la mer, musique infinie et primordiale, je suis et je ne suis pas, aller et retour, la pesanteur n'a pas d'emprise sur les mers fières et indépendantes. Et mes soucis n'ont plus court...
Marcher sur la plage, hanche, genoux haut, talon, pointe, bras qui balance; à gauche puis à droite, du premier au dernier doigt de pied. Chaque pas différent au gré de l'enfoncement, des dunes, des fantasies du vent ou de l'écumes des vagues.
Des milliers de grains come autant de jours de mon enfance sur les rondeurs de la pelouse verte où nous dévalions pour faire peur à Mamie, la course aux fraises des bois, la digue de Villers-sur-mer, marcher, tomber avec le sourir, se relever en imitant le chevalier servant. Aller là où l'envie nous porte sans demander son reste comme autant de demi tour et de lignes sur le sable, se perdre en mille chemins, s'entrecroiser pour les avoir tous choisis.
Indescriptble feeling of freedom, eo ergo sum

Joyeux nouvel an à tous!


Andrea wishes you a
HAPPY NEW YEAR 2005 ^_________^ Posted by Hello
A la suite des well-wishers bloggeuse et netteuse que sont miss 'Ry et miss Same, je me permets de souhaiter à qui errera sur ces pages noires une bonne année 2005 !
J'espère que celle-ci sera meilleure que 2004 et en confirmera les bonnes promesses tout en balayant les grises mines de 2004 et les voeux de chacun car vous méritez beaucoup de bonheur que ce soit aussi bien dans les bras de l'être aimé, que sur la page blanche d'un examen, les signes d'un feuillet, le bureau d'un éditeur ou le labyrinthe des stages!
Passez une bonne soirée de la Saint-Sylvestre en attendant de déboucher aux douze coups de minuit la bouteille de Champagne (ou Champomy selon les goûts! ^_______<).
Un immense merci à ceux qui ont été là à toute heure du jour et de le nuit ou à porter de clic ausi bien à Dublin que maintenant de retour à Paris. Vous avez été merveilleux! et vous m'avez beaucoup aidée dans les passes périlleuses qu'il m'arrive de traverser. Promis, next year, j'essairai de moins vous inquiétez! (première bonne résolution de l'année!)
2004, que faut-il en retenir ? Bilan mitigé et dichotomique comme miss. K. mais j'ai au moins beaucoup appris sur moi-même même si cet "apprentissage" est douloureux et augure des mois délicats (j'essairai d'être plus aimable et moins tyranique, d'arrondir ces angles dures que le stress a formé et dont je ne suis pas du tout fière, 2ème bonne résolution de l'année!).
Mais pour moi, ce sont surtout les 10 premiers mois! Beaucoup de bonheurs, de rêves réalisés, de rencontres avec VOUS, de concerts des Corrs, Dublin, DCU, Irlande, Irlande... le Figaro Magzine, des découvertes et des liens tissés qui je l'espère résisteront à la rentrée et cette admission à l'école même si en contrepartie c'est désormais l'épreuve du feu au quotidien.
Et pour ceux dont les étoiles ont récemment viré au bleu amer, puisse cette ère hivernale se dissiper comme neige au soleil et que vos ciels s'éclaircissent au plus vite.
Pour Marie, tu les réussiras ces exams et cette formation, no soucy :-) bonne chance, je pense bien à toi (même si je ne sais toujours pas quand c'est! secret well kept^^)

mercredi 29 décembre 2004

Et de deux

Après Isabelle, Nono.

Rendez-vous l'année prochaine si tout va bien.

En tout cas, je ne comprends toujours pas mais c'est Elsa qui pleure dans les îles et à la maison on est tous sonnés, vous étiez pourtant si bien à deux, tous les deux....

I've been wrong again, it seems ;-(

Coup de foudre irlandais

En ce moment se déversent dans mes tympans les decibels de U2 et en cette heure tardive (avant que je me fasse trop dépustée pour cette vélléité noctambule) je vibre au son de la basse de la piste 8. J'avais toujours considéré -à tort- U2 comme un groupe du passé dont le disque le plus écouté était son best-of 1980-1990 mais je dois me rendre à l'évidence, j'ai moi-même cedé aux sirènes du petit dernier "How to dismantle an atomic bomb" et la voix cassée de Bono (et comme je comprends que ce simple timbre soit un bourreau des coeurs!).

25.12.2004, je peux ajouter un nouvel hymne à ma collection de compagnons nocturnes et d'insomnie.

"You speak of signs and wonders
I need something other
I would believe if I was able
But I'm waiting on the crumbs from your table..."
U2, "Crumbs from your table"
Tu me couvres de promesses mais cela fait longtemps que je n'ai plus eu la force d'y croire et que j'ai embrassé mon athéisme et mon doute épistemologique d'antan en retour.
* *
*
Rendons à César ce qui appartient à Bono et ses comparses. Leur sens est bien plus vaste que le mien personnel!
"From the brightest star
Comes the blackest hole
You had so much to offer
Why did you offer your soul?
I was there for you baby
When you needed my help
Would you deny for others
What you demand for yourself?
Cool down mama, cool off
Cool down mama, cool off
You speak of signs and wonders
I need something other
I would believe if I was able
But I'm waiting on the crumbs from your table
You were pretty as a picture
It was all there to see
Then your face caught up with your psychology
With a mouth full of teeth
You ate all your friends
And you broke every heart thinking every heart mends
You speak of signs and wonders
But I need something other
I would believe if I was able
But I'm waiting on the crumbs from your table
Where you live should not decide
Whether you live or whether you die
Three to a bed
Sister Ann, she said
Dignity passes by
And you speak of signs and wonders
But I need something other
I would believe if I was able
I'm waiting on the crumbs from your table"
U2, "Crumbs from your table"
Ps: un album live ou traditionnel est annoncé pour les Corrs courant mars intitulé "Chansons irlandaises". Cela leur ferait le plus grand bien si ce n'est pas un effet d'annonce.
Pps: la dryade a reçu un bien joli appareil photo et le manie avec grâce... More soon, I hope! Obscurité, arbre, neige, lugeuses, magnifique!
Ppps: Andrea still lost in "Heaven", a place dear to her heart somewhere on the Web

mardi 28 décembre 2004

A piece of English wisdom

“The major lesson of life is that just when you think you’ve understood things, something happens to turn your understanding upside down.”
– Stephen Fry
Alors que décembre tire sa dernière révérence, son goût doux amère s'éternise sur ma langue... que de vérités abruptes et pleines de deception, découvertes ou soupçonnées, sorrows and joy mixed (et dans ces dernières, magnifique week-end normand, les responsables se reconnaîtront^_______^)... et en ce soir à nouveau une ligne m'alerte and I keep wondering...You're on my mind tonight.

jeudi 23 décembre 2004

Seine Wahl

There's still hope after all.
De noir la nuit se teinte de touches pastelles.

Il a compris, a réflechi et T'a choisi.

And that all that matters. I can leave the city releaved, you won't be alone.

Come what may, I believe in YOU (both) and in the strength of it.

"Oh, my love, it's a long way we've come
(...)
Of all the promises, is this one we could keep
Of all of the dreams, is this one still out of reach"
U2, "Hands that built America"

mardi 21 décembre 2004

A toi...

"Fill the empty find a rhyme
A brigther day a better time
But I'm wondering where I'm gone
Can't find the truth within my song"
A nouveau mes mains tremblantes effleurent le vieux clavier, encore mes pensées seront teintées de tristesse...
Mais en cette nuit, c'est à toi que je pense de toute mon âme, c'est pour toi que mon coeur pleure et saigne, je voudrais tant être à tes cotés et de prendre dans mes bras, briser ce noeud gordien qui désormais t'étrangle, trouver une réponse qui n'existe pas à tes tourments.
Dire quelque chose de digne, d'utile au lieu de mon silence, de mes phrases inarticulées, de mes "je ne sais pas"...
Mais tout ce que je peux faire c'est sangloter à tes pieds, espérant à chaque moment me réveiller de ce cauchemard, priant pour qu'Il ne l'est jamais connue, Elle, pour que ce remake de Jules et Jim ne t'arrive jamais, pour que tu n'aies pas eu à prendre cette décision, ce chantage qu'Il t'imposait puisqu' Il ne pouvait choisir, ce dilemne entre tes convictions profondes et cet amour sur lequel tu ne peux tirer un trait, tes rêves qui vascillent, cette angoisse qui désormais menace de te consumer à petit feu... Pourquoi cette épreuve supplémentaire toi qui en a déjà tant vécues?
Et toi tu dis que je suis comme ta soeur, que je suis toujours là quand tu en as besoin alors que je n'y peux rien, alors que je suis loin de toi...
Je voudrais tant que tu saches peu importe ta décision, tu es toujours la même à mes yeux, courageuse, généreuse, intelligente et belle...
Qu'il ne faut pas regretter ni avoir honte de l'avoir aimé, d'avoir construit ta vie pour lui et de l'aimer toujours malgré sa trahision...
Tonight my heart is breaking with yours
Ton "Jory" qui t'aime très fort

lundi 20 décembre 2004

Le cercle des poètes disparus


Fire And Ice
Robert Frost

(New Hampshire, 1923)

Some say the world will end in fire,
Some say in ice.
From what I've tasted of desire
I hold with those who favor fire.
But if it had to perish twice,
I think I know enough of hate
To say that for destruction ice
Is also great
And would suffice.

Madame le Ministre

Au milieu de tout désert, il y a quelque part une oasis même au creux d'une école de journalisme. Entre autre la joie suprême de se faire injurier au téléphone par les personnages héros de votre papier (les multiples lapins qu'ils vous posent ne sont qu'une mise en bouche).
Cette semaine fut apparément un cru formidable entre deux ruades de ces fameux coopérateurs du Poitou, vas-y que je te raccroche au nez ou que je t'explique que tu ne cherches à faire que tu faits divers quand tu fais une enquête sur la sociologie de l'entreprise et que tu es le futur deshonneur de ta profession tout en usurpant ta place à Sciences-Po.
C'est probablement le plus beau compliment que l'on puisse déposer à vos pieds à 11h du matin mais après enduré les gémonies de Michel Tauriac le 3 novembre sur mon absence de déontologie, I really don't care anymore. Peu de gens ayant la chance d'avoir une semaine et 40 euros à claquer dans les 1000 pages des mémoires de l'Amiral de Gaulle sur son auguste père, le Général...
Anyway, le vendredi réservé au journalisme politique a livré une de ses perles vendredi dernier.
L-E. V. s'était proposé de prendre les reines d'un article sur Mme Roselyne Bachelot. Scandal dans le landerneau politique: voici qu'une fidèle de Chirac ulcérée par on éviction du gouvernement et son départ conséquent du ministère de l'environnement et rendue amère par son absence de placard doré (tout le monde ne peut avoir la chance de Luc Ferry au Conseil Economique et Social!) apportait avec enthousiasme son soutien à ce traitre de Sarkozy !
L'incongruité de tels propos ne s'arrêtent pas là. Comment se faisait-il que R.B ne recoive pas juste récompense de son retournement d'alliance et que le p'tit Nicolas comme le grand Jacques lui laissent les mains vides ?
Muni d'un précieux sésame alias le numéro de portable que notre très bonne fée Mme le professeur (v., v. good and clever) nous distribue, L-E. V. part vaillament à la pèche.
Il appelle, Roselyne Bachelot explique qu'elle est en réunion et qu'elle le rappellera aussitôt que possible. Quelques minutes plus tard, c'est chose faîte. Les choses se gâtent lorsqu'elle apprend qu'il est étudiant en journalisme.
"-Comment avez vous eu mon numéro ?"
L-E. V. refuse de révéler la source pour ne pas embarasser notre professeur.
"-Mais jeune homme vous êtes d'une impolitesse et insolence extrème, pour qui vous prenez vous? franchement les journalistes et les medias sont insupportables et incompétents, ils ne comprennent rien à la politique"
L-E. V. s'accroche et propose de la rencontrer pour ne pas lui faire perdre son temps, à l'assemblée ou dans un café
"-Et pourquoi pas chez moi ou dans mon lit pendant que vous y êtes? Comment pouvez traiter aussi une politique de mon acabit (sic) ?, demain je change de numéro de portable, vous n'avez pas honte de me déranger!"
No comment... (et on s'étonne du soupçon d'égoïsme et d'égocentrisme qui pèse sur un bon nombre des membres de la classe politique française...).
Oh si l'angle du sujet a été revu et corrigé: l'attitude des politiques face au journalisme :-) et le professeur avait du mal à cacher la lueur dansante de ses yeux. Pour la petite histoire, Mme R.B lui envoie souvent des textos, et la prochaine fois qu'elle la verra elle ne manquera pas de lui dire "Alors, comme ça on rudoit un de mes élèves?"

On connaît la chanson

First and foremost, je suis apaisée.
Puisque la dernière entrée appelle conclusion à défaut d'explication de texte...all comes in its time and I'm not ready yet although all have been said and done, I'm free and released of all this burden. Pour le futur: advienne que pourra. La balle n'est plus dans mon camp désormais. I've happily given all that I could and now it's up to you to use it whatever way you choose it.
For now, I bow out of this [mind] game, out of this "strange relationship" ;-) comme le chantait de sa voix de sacharinne Darren Hayes chanson qui a longtemps hanté mes pas alors que l'année 2003 brillait de ses derniers feux (vive la pop guimauve qui dégouline des ondes anglo-irlandaises! voire même grecques!). Une page se tourne, quelques chapitres restent à écrire avant que l'épilogue ne soit rédigé qu'il soit digne d'Emily Brontë ou de Jane Austen.

I know I'll be fine in the end. And you'll be too. ^_______^


Titre: Would You be Happier? Artiste: The Corrs

Have you ever wondered where the story ends
And how it all began, I do - I do, I do -
Do you ever feel you're some else inside
And no one understands, You are - you are -

And then you stumble on tomorrow
And trip over today,

Would you be happier if you weren't so untogether
Would sun shine brighter if you played a bigger part
Would you be wonderful if it wasn't for the weather
You're gonna be just fine - You're gonna be just fine -

Are you not afraid to tell your story now
But everyone has gone, it's too late - it's too late, it's too late -
Why is everything you've ever said or done
Not the way you planned, mistake
And so you promise that tomorrow

Be different than today

Would we be happier if we weren't so untogether

Would sun shine brighter if we played a bigger part
Would we be wonderful if it wasn't for the weather
I think we're gonna be just fine - we're gonna be just fine -

You're racing for tomorrow, not finished with today

I think you're gonna be just fine- don't worry baby -,
you're gonna be just fine-
don't worry honey -, you're gonna be just fine-
don't worry baby -, you're gonna be just fine

vendredi 17 décembre 2004

Métamorphose

All In A Day
Auteur : The Corrs - Albums : In Blue

All in a day she
saw the face in the mirror lie
To her dismay she saw the child that was in
her die
And she cried overnight
'Cos what she sees she doesn't
like

I'm twisting (twisting)
I'm turning (turning)
I'm aching
(aching)
And it's burning
In one day
In one day

Just let
me flow, just let me drift on by (drift on by)
No more, no more pain,
I don't have tears to cry (tears to cry)
I'm twisting (twisting)

I'm turning
(turning)
I'm aching (aching)
And it's burning
In one day
In one
day

I'm twisting
I'm turning
In one day
In one day (In one
day)
In one day
In one day (In one day)
Yeah In one
day

Just in one day...
...it takes me this

Adequate descroption of a draining feeling... Ok it's a bit depressing train of thoughts but right now I'm on a crossroad again and very perplexed. I need all these tiny truths of Saturday to sink in - I've been wrong most of the time-, to let go of my anger but it still there burning deep inside, and a little time to come to terms with what I'm becoming and pray that you'll eventually manage to understand me because I fear you won't in the end.


Longue nuit

Sous mes doigts voudraient se glisser de nombreux mots mais ces mêmes doigts sentent le poids de ces longs mois et indiciplinés frappent les mauvaises touches pendant que mon esprit s'amuse à jouer au scrabble avec les lettres de la langue française et anglaise...
La main gauche, je crois, désirerait tracer quelques mots tranchants et à l'écorce rèche, crever cet abcès d'amerturme purulent quelquesoit la fin (à l'amour comme à la guerre) tandis que sa voisine de droite voudrait tracer les bonheurs que la semaine a glissé sous ma porte...
A chaque seconde, les yeux se closent, l'esprit s'échevèle dans le lointain... les regrets, les coups de poignards, les diables en boite qui m'attendront tout sourire à la rentrée portant le nom de Genestar, militant PS, allemand ou anglais (las, las...) se mèlent aux rires, aux chansons latinos débiles, à la ligne 6 à minuit jouant les gardes du corps, à une soirée d'épouvante japonaise (immense merci à Peg you're wonderful), à la salsa "fabiennesque", à cette épiphanie qui me remplie de joie -glisser mon regard sur ces lignes que tu scupltes telle une orphèvre, jolie Karo...et des parfums irlandais, effluves de liberté, me sont revenus...et je me suis si bien ennivrée que demain matin mission siège de l'UMP en reportage des aventures des nouveaux encartés de l'UMP: réussiront-ils à serrer la paluche de messire Sarkozy, y-a-t-il encore un Chiraquien dans la salle?
Last but no least...will I have the nerves to do it ?
...et que je n'ai pas résisté à l'appel de Mylène Farmer, le 13 janvier 2006 Jory retrouve son dear Fafa ^______^, il est vraiment temps que je me calme et hiberne, la fatigue et la nervosité me font faire les gestes les plus inconsidérés!
Good luck à toi, camarade, même si tu ne m'entendras pas te le hurler anyway ^__________^allez, demain, à nous les vacances :-) Tu vas le bouffer ce galop de droit! car tu es le Zuper Z'Hubert ^^ et Braud ne te resistera pas Marie-Lise ^___<

samedi 4 décembre 2004

Mon idée de la perfection photogénique ^_______^



Somewhere in Saint Mary College dans le Maryland, automne 2003
Crédit photo: Hubert Goure :-)
Après en avoir battu les oreilles de nombreuses personnes dont l'intéréssé lui même ( and by the way it was really a nice gift *__*), je finis encore une fois par ressortir ce cliché de mes archives.
Le post de Xav et son projet de faire de la photo qui est partagé par d'autres very nice people a ravivé en moi son souvenir... Peut-être parce que son auteur est le premier à avoir caressé cette ambition, celle de se muer en photographe, en Cartier Bresson de la vie.
Cette photographie m'a toujours fasciné avec ces contrastes noir et blanc mais en la regardant, j'entend le crissement de la neige et le chuintement lent de l'eau qui se glace, avec pour seul témoin de ce déclin, le bois mort et la berge déserte.
Ces sentiments font écho à ce que je pense du travail de M. Goure... dont les photos en noir et blanc ont toujours un "eerie feeling to them", que ce soit les premiers travaux dans le jardin du Luxembourg en 2002 ou tes souvenirs de Budapest et d'Amsterdam. Et comme je regrette de ne pas être en possession de tes clichés à toi alors que tu marchais sur cette terrasse où nous nous étions désaltérés ou quand tu réinventais le mythe littéraire du "Hussard sur le toit" ou ton tendre regard sur les pavées de la vieille ville...
Je sais qu'à force de poster des photos ou même ce message, je déssert la portée de ce blog mais en ce jour l'envie a été un peu plus forte. Je me suis mise à fouiller dans mes archives que j'ai ramenées d'Irlande et sur certaines blanches à nouveau la beauté sauvage du Connemara ou la tranquilité du Kerry m'a frappée, non parce que les clichés étaient forcment réussi mais parce qu'en eux j'e retrouvais mon émerveillement devant ces paysages désolés, lunaires ou au contraire luxuriant de verdure.
Je sais qu'à l'époque, j'avais eu l'intention de les transmettre mais finalement devant l'ampleur de la tâche et des mégabytes j'y avais renoncé. Mais aujourd'hui devant cette journée chômée et blanche -impossible de me mettre au travail ç_____ç- ce désir m'a repris... Alors, je me tâte, j'hésite devant ce vaniteux projet et ce d'autant plus que mes dernières promenades l'appareil à la main n'ont pas forcément été des plus concluantes...du moins je n'y ai jamais trouvé l'étincelle irlandaise que j'avais tant aimée.
Posted by Hello

On the road again, again...



Crossroads...
J'avais été attirée par le contraste entre ces trois moyens de locomotions, trois mondes se frôlant sans jamais se toucher vers une course sans vainqueurs ... 2000, 1950, 1920..., futur, présent, passé.Posted by Hello

Carnets de voyage roumains...

...au gré d'un voyage chez le developpeur. En commençant à rebours, peut-être pour en arriver au début, one day, maybe...



Aux champs...vision et paisible et mélancolique des campagnes, si détonnante pour nos yeux de "Wessis" Posted by Hello

vendredi 3 décembre 2004

And I had runaway...


Quelque part sur la route reliant Constanza à Bucarest, 11 août 2004.

Tchou-tchou roumain dans les belles montagnes bleues sur mers vertes...prendre la clé des champs et se souvenir que l'on a été aussi libre que l'air, la route infinie devant soit pour seul guide de nos pas, plonger dans un autre temps, une autre Histoire, la leur, si belle, terrible et violente et si fascinante, Transylvanie, Moldavie, Constanza...et à quelques encablures, la Sublime Porte, Ô cherished memories, montagnes de l'Anatolie!, au bleu si pâle teintant le ciel de ses nuages... Posted by Hello