vendredi 26 juin 2009

RIP

Sans que nous le sachions, le chapitre brusque du remaniement ministériel s'était à peine refermé sur nous que nous allions entrer dans une période mélancolique et nostalgique de nécrologique.
D'abord il y a eu la disparition imminente de la malheureuse Farrah Fawcett qui a bravement lutté jusqu'au bout contre le cancer qui la rongeait et en relatant sa disparition, difficile de ne pas être émue pour Ryan O' Neal qui depuis que l'issue de la maladie ne faisait plus de doute, n'a pas caché son désarroi.
Quelques heures plus tard, à peine le temps de commencer à dîner, lorsque le téléphone retentit... "Tu sais que Michael Jackson a été hospitalisé d'urgence", trois quart d'heure plus tard, une des idoles de ce siècle avait disparu. L'onde de choc se propageait...
Je n'ai jamais été une grande fan du "Roi de la Pop"-dont jusqu'à 12 ans j'ai cru qu'il s'agissait d'une jeune femme- mais même si la Soul ou le RnB n'ont jamais été ma tasse de thé un petit "Bad", "Thriller", "Can't stop till you get enough" n'avaient jamais manqué de me faire sourire. peu importe le style ce type là avait du talent et devait beaucoup souffrir émotionnelement. Quel gâchi de disparaître à quelques jours de ce qui aurait pu être un somptueux come-back qui aurait un temps éclipsé le comportement extravaguant si ce n'est inquiétant du personnage. Qui nous aurait rappelé que MJ était avant tout un sacré chanteur...
C'est peut-être exagéré de se dire que l'on se souviendra tous à l'image de Kennedy, du mur de Berlin ou du 11 septembre de ce que l'on faisait à l'instant où on a appris que Michael Jackson nous a quitté mais on n'oubliera sans doute jamais le moment où on l'a "rencontré".
Moi c'était avec "Black or White".

lundi 22 juin 2009

"A[nother] solo cello outside a chor-us"

Après Andrea c'est au tour de Sharon Corr de s'emparer seule du micro. Aux impressions mitigées laissées par "Ten Feet High" et le fait que la voix de Sharon, ex-fumeuse, était jolie mais non renversante dans "The Dimming of the Day" et "No Frontiers", j'étais peu enthousiasmée et suivait les progrès de cet album solo de loin en loin jusqu'à ce que la belle envahisse dans une opération Blitzkrieg le net : Youtube, twitter, facebook, site personnel...(1) Impossible de résister à l'appel d'une de mes anciennes sirènes.
Des extraits de l'enregistrement du disque et les premiers concerts de Sharon suggèrent que mon oreille pourrait éventuellement trouver plus de plaisir dans les compositions de ma violoniste préférée que dans celles dans cette cadette. Alors oui il faut à nouveau accepter de plonger tête la première dans une piscine de saccharine et de ballades romantiques et nauséauses à souhait. Mais au milieu de tout cela, il y a ce violon qui s'exprime sans bâillon et quelques notes de ces cordes qui vibrent suffisent à faire vibrer mes talents. Les Corrs comme Mimi sont décidément mon talon d'Achille.



It's not a Dream : ces longs solos de violon quand Sharon est l'unique interprète ont le désavantage d'obliger la miss à faire appel à un autre violoniste pour jouer la mélodie mais offre ici une bien belle conversation entre deux instruments. Mais de tels accompagnements me font penser comme avec "Ten Feet High" que tous ses petits Corrs sont bien plus efficaces ensemble.


Dream of you : Sharon a les mêmes mimétismes de déhanchement qu'Andrea et a une tendance à se mélanger les pinceaux dans sa listes de chansons comme sa petite soeur :-)

Ears painted on : il y a un petit air d'Hello Boys et de I never loved you anyway là-dedans

So Young séquence nostalgie

(1) Dans le genre artiste branché, j'apprécie beaucoup le multimédia façon Zachary Quinto (Mr Spock/Sylar dans "Heroes" et en plus il a sérré la paluche d'Obama argh le veinard!!) qui en quelques coups d'entrées de blog, de statuts Facebook offre tout en préservant sa vie privée quelques instants de son intimité et les coulisses d'une tournée mondiale de promotion. De l'art d'apparaître un peu plus proche en ne se dévoilant pas trop. Comme on dit sur Facebook "J'aime ça".

PS : pour une raison inconnue blogger boude les vidéos Youtube sous explorer mais pas Mozilla :-(

dimanche 21 juin 2009

Venise season's finale

Difficile en voguant le long des somptueuses demeures qui bordent le Grand Canal de ne pas être dévoré de curiosité quant à leur intérieur. Peut-il être aussi sublime que ces vastes logia, fenêtres maures, lions contemplatifs et autres quais d'abordage ? A mon grand regret, je n'ai pu vérifier cette théorie dans le palazzo Grassi -mon fantasme-, désormais propriété et musée d'art moderne de François Pinault. L'établissement était fermé pour cause d'installation d'une nouvelle exposition. Toutefois, le voile du mystères des palazzi s'est en partie levé au palais Labia, qui sert d'antenne régionale à la RAI (même si pour plus longtemps puisqu'il cherche à le vendre) et dans les salles de la Ca' Rezzonico, le musée du XVIIIe siècle.
Conclusion : un palazzo sans les fresques de Tintoret -surnommé le prisonnier de Venise par Jean-Paul Sartre - ou Tiepolo c'est une place Saint-Marc vide de ses pigeons et goélands.
BONUS : quelques images de la Vogalonga, la course traditionnelle de bateaux à rames qui attirent les équipages les plus inattendus du monde entier et a offert pas mal de fous rires aux piétions en mal de vaporetto.

lundi 15 juin 2009

Voir Venise et....

se taire. Difficile de mettre en mots le flot d'émotions visuelles, de dédales, l'émerveillement, le dépaysement et la décadence* qu'inspire la Cité des Doges. A défaut de réécrire le Routard, je vous laisse voguer au gré d'une rapide "promenade visuelle" (c) Olivia -courage ma belle je pense bien à toi-.


* Venise, ville figée dans les siècles de sa splendeur et désertée par les Italiens, laissée aux pas des touristes...palazzi tombant en lambeaux.

dimanche 7 juin 2009

Des gens





















De tous les piétons croisés à la Sérénissime, cité des ponts, mon coeur et mon émerveillement vont sans hésitation à ce petit garçon qui portait avec dignité, fierté et fracas sur les marches un parapluie bien plus grand que lui. Quant à la pensive demoiselle à l'ombrelle qui posait sur le pont, son fiancé l'immortalisait un parapet plus loin l'appareil photo à la main.

mardi 2 juin 2009

La "Nouvelle Lune" n'a pas tardé

Je peux trépigner en attendant fiévreusement "Bright Star" et autre "State of Play" mais pendant ce temps là les producteurs en charge de la franchise "Twilight" ne chôment pas puisque une première bande-annonce de "New Moon" est déjà disponible (pile pour coïncider avec cette grande messe cathodique que sont les MTV Movie awards) alors que le toujours se poursuit encore pour quelques jours en Italie (hélas pas de vampires ni de loups garous dans les ruelles de Venise)...
La coiffure et les regards de braise de Kristen et Robert sont toujours là, hmm...