Difficile en voguant le long des somptueuses demeures qui bordent le Grand Canal de ne pas être dévoré de curiosité quant à leur intérieur. Peut-il être aussi sublime que ces vastes logia, fenêtres maures, lions contemplatifs et autres quais d'abordage ? A mon grand regret, je n'ai pu vérifier cette théorie dans le palazzo Grassi -mon fantasme-, désormais propriété et musée d'art moderne de François Pinault. L'établissement était fermé pour cause d'installation d'une nouvelle exposition. Toutefois, le voile du mystères des palazzi s'est en partie levé au palais Labia, qui sert d'antenne régionale à la RAI (même si pour plus longtemps puisqu'il cherche à le vendre) et dans les salles de la Ca' Rezzonico, le musée du XVIIIe siècle.
Conclusion : un palazzo sans les fresques de Tintoret -surnommé le prisonnier de Venise par Jean-Paul Sartre - ou Tiepolo c'est une place Saint-Marc vide de ses pigeons et goélands.
BONUS : quelques images de la Vogalonga, la course traditionnelle de bateaux à rames qui attirent les équipages les plus inattendus du monde entier et a offert pas mal de fous rires aux piétions en mal de vaporetto.
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