dimanche 13 septembre 2009

Mylène, Mylène, Mylène...!!

Trois ans d'attente pour de grandioses retrouvailles au Stade de France. Ce week-end était placé sous le signe du Myllénium. Un an et demi après avoir acquis avec mes trépidation mon sésame pour le Stade de France, le grand jour de Mylène Farmer était enfin arrivé. Et à l'image de U2 allait se répéter deux fois (I know I'm a crazy person).

La démesure comme à Bercy était au rendez-vous mais l'expérience m'a moins soulevée que U2 et je suis un peu déçue, et cela m'agace de l'écrire ici.




Mylène est une professionnelle aguerrie mais malgré des tableaux de toute beauté, particulièrement sur Point de suture et l'intro, malgré l'enthousiasme du public sur XXL, l'Instant X et Sans contrefaçon, la fièvre des concerts ne m'a pas saisie. La faute à un dernier album un peu faiblard à l'exemple de "Je m'ennuie" ou "Appelle mon numéro" ? Une Mylène qui ne parle pas comme à son habitude sauf que du coup on n'a pas vraiment une ambiance de stade à la Bono et ses flagorneries. On a l'impression de vivre un spectacle calé comme du papier à musique sans improvisation. Un décalage son/image qui fait suspecter le play back ? Des gros problèmes sonores le soir du 11 même si Mylène nous complimente "Vous êtes fantastiques, quand j'ai un problème vous êtes là pour chanter pour moi". Des pleurs sur toute la partie acoustique comme aux trois dernières tournées qui font douter de la spontanéité ? Une set-list qui ne panache pas assez vite les classiques et qui aboutit à une première partie avant la session acoustique un peu longuette? Petite scène et écrans qui empêchent de profiter des chorégraphies ?


Si je n'avais jamais vu Bercy 2006 ou U2 au Stade de France, j'aurais été soufflée par le spectacle mais je reste bloquée sur mes comparaisons même si j'ai vécu un moment très intense sur l'enchaînement Libertine/Sans contrefaçon/L'instant X/Fuck them All. J'aurais voulu un concert à cette image, comme celui du Zenith 2004 avec les Corrs, bluffant du début à la fin, sans instants creux.

Malheureusement à cause des problèmes de métro inhérents au Stade, j'ai dû partir au rappel avant le tonnerre de "Désenchantée"... Dommage qu'elle l'ait gardé pour la fin, au début ça aurait mis une de ses ambiances à la "Beautiful day" et 'Still haven't found what I'm looking for". Le Stade de France une salle réservée aux rockers ?


Si tout va bien, un compte-rendu plus détaillé, qui mentionnera ma voisine adolescente hystérique et pénible qui m'a donné des envies de meurtre le 11 et m'a un peu gâché mes sensations, d'ici la fin de la semaine.


Ma version perso de "Sans Contrefaçon" du 12 septembre sans coupure de son : cadrer en applausidissant c'est difficile ...

2 commentaires:

Jean a dit…

Les imprévus sont toujours de grands moments de concert. : ) En tout cas, ça avait l’air bien intense !

Stolvezen a dit…

Le grandiose me semble parfaitement bien rendu à travers tous tes clichés, superbes et délicieusement colorés. Dommage que ce spectacle n'était pas exactement à la hauteur de tes attentes. Les raisons que tu invoques me semble tout à fait recevables pour justifier cette déception.
Pour ma part j'attendrais de voir le DVD ;-)

Bises, petite veinarde qui à vu Mylène, Bono et tant d'autres en live ^___^