vendredi 1 mai 2009

Trois petits tours et puis s'en va...

...le printemps à Paris. Juste eu brièvement le temps de l'immortaliser et de me laisser bercer deux heures par les doux rayons du soleil à la terasse d'un café.



Hormi ces considérations météorologiques, très anglaises, not much to say, sinon que j'espère bien décrocher un master en grippe porcine (ou A(H1N1) ces temps ci pour ne pas vexer ni les producteurs de porcs ni le le Mexique).


Pour ceux qui aiment le théâtre et qui passent par Paris avant l'été, courrez voir "Journal à quatre mains" au théâtre de poche à Montparnasse. Cela fait un bail que j'ai renoncé à chroniquer toutes mes pièces en retard,


- La Dispute, l'Ordinaire (variation sur le cannibalisme et le capitalisme dans les murs de la très respectable comédie française, décapant), le Malade imaginaire (Michel Bouquet qui cabotine toujours aussi bien et mime les attaques avec grâce), vingt-quatre heures de la vie d'une femme, le Diable Rouge (Claude Rich génialissime), Victor Hugo mon amour où le romancier se fait vamper par Juliette Drouet, la Cerisaie (Tchekhov mais longue, longue mise en scène), des Gens très émouvant avec Zabou Breitman qui interprète avec brio plus de quinze rôle de médecins, de fous, de marginaux etc... -


mais devant ce journal des soeurs Groult, je n'ai pas ri autant depuis "L'éventail de Lady Windermere" de Wilde. On retrouve dans les répliques de Flora et Benoîte l'ironie et les aphorismes du maître sur les femmes, les hommes, les parents, la bourgeoisie parisienne de l'entre deux guerres.

1 commentaire:

Jean a dit…

J’abonde dans ton sens concernant Journal à quatre mains, les répliques sont savoureuses et c’est vraiment très bien joué.