vendredi 29 mai 2009
mercredi 27 mai 2009
kot-kot-kot-kot-kot
Je m'éclipse quelques jours, pour ceux qui aiment les longues lectures je recommande cette intéressante étude ethnologique du Monde sur les Pakistanais de l'info :-)
et ses droits de réponse :
Eric Mettout (L'Express.fr)
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
Depuis 48 heures on ne parle que de ça, il y a un peu de vrai dans cette peinture d'un quotidien en cavalcade, mais en même temps la description est un peu fade : on cravache mais vers l'inconnu ce qui excitant, les nouveaux projets abondent, on aime malgré tout beaucoup ce que l'on fait.
dimanche 24 mai 2009
Strass et paillettes
Je ne pensais pas arriver à cette conclusion mais au final les Césars sont bien plus glamour qu'une cérémonie de palmarès à Cannes, qui brillait hier par son atmosphère glaciale et son palmarès désarticulé avec un petit peu pour chaque. Un éclectisme dans lequel Charlotte Gainsbourg avait sa voix tout ému et son hommage à son père rayonnait.
Au fond les tractation réelles, rêvées et imaginées du jury n'ont rien à envier à "Amour, Gloire et Beauté" :
'Fin last but no least, vive Susan Boyle et que la Force (Chance, Public, whatsover) soit avec elle dimanche prochain.
Au fond les tractation réelles, rêvées et imaginées du jury n'ont rien à envier à "Amour, Gloire et Beauté" :
'Fin last but no least, vive Susan Boyle et que la Force (Chance, Public, whatsover) soit avec elle dimanche prochain.
mercredi 20 mai 2009
Now or Never
La fin du mois de mai approche et avec elle, la saison télévisuelle américaine tire sa référence. En d'autres termes, le temps de faire le bilan de ce cru 2008-2009 suivi de loin hormis "True Blood" et "Grey's Anatomy" -le Dr House est le seul être cathodique pour qui je veux bien attendre un an avant de mettre la main sur une VOST parfaite-.
Et décidément la série de Shonda Rhimes inspire plus lors de ses finales que de ses débuts, qui deviennet rapidement trop vibrillonants à mon goût. Mon affection pour la série a beaucoup diminué avec la saison 3 et ce sont bien les efforts héerculéens des scénaristes de l'épisode 1 et 24 qui nourissent encore mon enthousiasme - qui a renoncé à "Private Practice"-. "Now or Never" qui parachève la saison 5 en est encore un exemple. Pas de grand discours pour une fois mais en bref :
Si le dénouement de l'intrigue concernant Izzie faisait peu de doute, la partie concernant George m'a complètement prise par surprise et j'ai beaucoup aimé la détermination parfois même si elle était cruelle d'Alex (Justin Chambers). Chapeau pour avoir réussi à garder le secret! Contente de voir que Meredith et Derek continuent à aller de l'avant, pour une fois joyeux. Alors oui malgré toutes mes raleries, je serai bien sûr au rendez-vous d'une saison 6. En attendant l'été ne pourra pas venir assez vite pour me délivrer ma ration de "True Blood" : acte II :-). Vive HBO et son ton et sa programmation décalés.
vendredi 15 mai 2009
J' irai absolument
Il y a quelques temps je faisais la liste des films que je bouillonnais d'envie d'aller voir. Évidemment au final je n'ai exaucé qu'un seul vœu, "Une nuit à New York" grâce à Air France qui m'a donné très envie de voir la Big Apple de nuit et qui était une comédie de rencontres douce et gentille. Malgré ce maigre bilan et le fait que je compte voir Star Trek, Millenium, Good Morning England, Anges et Démons -litanie pas forcément planningment réaliste- et bien je rajoute deux titres : "Bright Star" et "State of Play".
"Bright Star" (sortie fin juillet) because Jane Campion ("La Leçon de Piano), because Keats ("La Belle Dame Sans Merci mon poème en anglais favori) ...
Alors vi peut-être que le film est trop classique pour Cannes mais il y a dans les portrait sombre et à fleur de peau des héroïnes de Campion quelques choses qui m'a toujours fait chavirer le coeur.
"State of Play"... les coulisses de la presse vues par le cinéma Même si je sais que cette adaptation cinéma aura du mal à être aussi haletante que la version BBC et que Bill Nighty, formidable et effrayant rédac chef d'un tabloïd, est remplacé par Helen Mirren.
"Bright Star" (sortie fin juillet) because Jane Campion ("La Leçon de Piano), because Keats ("La Belle Dame Sans Merci mon poème en anglais favori) ...
Alors vi peut-être que le film est trop classique pour Cannes mais il y a dans les portrait sombre et à fleur de peau des héroïnes de Campion quelques choses qui m'a toujours fait chavirer le coeur.
"State of Play"... les coulisses de la presse vues par le cinéma Même si je sais que cette adaptation cinéma aura du mal à être aussi haletante que la version BBC et que Bill Nighty, formidable et effrayant rédac chef d'un tabloïd, est remplacé par Helen Mirren.
lundi 11 mai 2009
Fifty Five Falls
"So do you know I’m a dancer now
With red painted lips, and a jezebel crown
So have you heard, I’m a singer now
With reliquary eyes, and a diadem frown"
With red painted lips, and a jezebel crown
So have you heard, I’m a singer now
With reliquary eyes, and a diadem frown"
Avec mes deux rendez-vous au Stade de France en vue, Mimi et Saint Bono 'je vais sauver le monde' (dédicace à Helena S. de DCU), il était temps de dérouiller mes réflexes de groupie expérimentés pour la dernière fois avec Coldplay. Un retour tardif au bercail, qui résonnait des ondes de France Inter, m'a soufflé l'idée de mon nouveau pèlerinage musical. La radio consacrait sa tranche de 22h30 à 23h30 à Marissa Nadler, une jeune chanteuse de folk américaine de 28 ans, à la voix stupéfiante.
Cette fille spirituelle de Mylène Farmer, pour les textes très portés sur le deuil, les cimetières, les êtres chers perdus de vue, et Joan Baez pour l'acoustique était en effet annoncée pour un soir au Nouveau Casino de Paris. Ni une ni deux, je suis sautée sur l'occasion.
A retenir pour une prochaine visite au Nouveau Casino, ne pas se presser pour assister au clou du spectacle. Avant d'en arriver à Marissa, il a fallu affronter Peter Broderick et Lisa Papineau. Des jeunes bourrés de talent mais un peu trop "conceptuels" pour moi... (comprendre des idées surprenantes sur scène mais musicalement ça ne suivait pas toujours). Peter, p'tit gars en chemise à carreaux, était très sympa et jouait tour à tour de la guitare, du violon, de la scie ou du piano et pour pallier à l'absence de musiciens additionnels s'enregistrait en direct et recommencer plusieurs fois le même morceau avec un instrument différent pour chanter ultimement sur une bande complète. Il était vraiment content d'avoir du public et nous parlait beaucoup, nous gratifiant pour la fin de sa session d'une sortie dans la foule armé de grelots.
Lisa P. était moins mon genre, beaucoup plus rock et braillarde : la batterie et la guitare électrique couvrait totalement sa voix. A noter qu'elle se démenait beaucoup sur scène avec des chorégraphies rigolotes aux savants déhanchements.
En qualité de "top act" miss Nadler est arrivée en dernier sur scène. La demoiselle, longs cheveux noirs légèrement ondulés et robe blanche, chante aussi cristalinement que sur ses albums et lorsqu'elle est seule à jouer le son est formidable et acoustique à la perfection, ce qui dans une sale de 100 m² est un délice.
Les arrangements ne sont pas forcément différents que sur les disques même si parfois elle fusionne deux chansons mais cela est assez poétique de la voir de si près, on a l'impression qu'elle nous hume une berceuse.
Toutefois très concentrée sur son chant et sa guitare, Marissa oubliait parfois de (ré)chauffer son public. La pauvre était excédée par le mauvais rendu son de son bassiste, très mignon car complètement subjuguée par elle, et cherchait tout le temps sans le trouver le verbe "s'appeler" pour présenter ses titres. Il y a eu même un petit moment de flottement lorsqu'un admirateur transi s'est excusé de ne pas lui avoir apporté de fleurs, réponse de Marissa, qui se désaltérait à la Heineken, "flowers are for the dead".
Ceci dit, la demoiselle est quand même restée après le concert pour signer des autographes tandis que ses vinyles et cd s'arrachaient. Du coup j'en ai profité pour demander sa signature, pour le rajouter à ma collection aux côtés de ceux de Sponitz, Bryan Fuller, Cousture et Bill Clinton. Évidemment pendant qu'elle s'exécutait, je ne savais pas quoi dire alors j'ai fait ma meilleure imitation du poisson rouge.
dimanche 3 mai 2009
Side dish : Martha Washington's cookbook
Depuis nos aventures asiatiques au Cambodge et au Vietnam, j'ai pris le pli de photographier ce qui atterrit dans mon assiette (et oui, et oui désolée). Aux Etats-Unis, le choc gustatif est bien sur moindre que sur les bords du Mékong ou qu'au Chili (empannadas chéries et brochettes de lama où êtes-vous ?) mais là-bas nous avons très bien mangé. Viandes savoureuses et salades généreuses. A Washington, nous avons également été très gâtés par nos hôtes et le génie culinaire de Monsieur Christophe (qui a une époque fournissait le Dean and Deluca -l'équivalent de l'épicérie du Bon Marché en France- de D.C. en macarons).
HOMMAGE EN PHOTOS -
samedi 2 mai 2009
Side dish : ode à Chrysler, General Motors, Ford et Chevrolet
En attendant la fin du "Grand Tri*" (si j'étais aussi persévérante que pour le Maroc, le carnet de voyage américain pourrait occuper ce blog facilement jusqu'à la fin juin), voici quelques séries bonus. Inclassables, esthétiquement inutiles mais elles ont alimenté à leur manière l'émerveillement de ces quinze jours de périple.
Lors de mon premier séjour américain, il y a 10 ans, j'ai été fascinée par les plaques minéralogiques des voitures. A l'image de nos départements à chaque Etat, une plaque...avec son symbole et son slogan (mes préférés étant Washington et le Maine), voire même une infinité d'effigies puisque pour un supplément d'argent, on peut soit même baptiser sa plaque du nom de sa femme, de son équipe de baseball favorite etc... . Bref, une diversité, lors des trajets autoroutiers, passionnante à observer, même si certains Etats sont moins originaux que d'autres.
MA COLLECTION -
* Après avoir passé pas mal de temps sur les clichés de New York, je fais une pause en m'occupant de ceux de Washington.
vendredi 1 mai 2009
Trois petits tours et puis s'en va...
...le printemps à Paris. Juste eu brièvement le temps de l'immortaliser et de me laisser bercer deux heures par les doux rayons du soleil à la terasse d'un café.
Hormi ces considérations météorologiques, très anglaises, not much to say, sinon que j'espère bien décrocher un master en grippe porcine (ou A(H1N1) ces temps ci pour ne pas vexer ni les producteurs de porcs ni le le Mexique).
Pour ceux qui aiment le théâtre et qui passent par Paris avant l'été, courrez voir "Journal à quatre mains" au théâtre de poche à Montparnasse. Cela fait un bail que j'ai renoncé à chroniquer toutes mes pièces en retard,
- La Dispute, l'Ordinaire (variation sur le cannibalisme et le capitalisme dans les murs de la très respectable comédie française, décapant), le Malade imaginaire (Michel Bouquet qui cabotine toujours aussi bien et mime les attaques avec grâce), vingt-quatre heures de la vie d'une femme, le Diable Rouge (Claude Rich génialissime), Victor Hugo mon amour où le romancier se fait vamper par Juliette Drouet, la Cerisaie (Tchekhov mais longue, longue mise en scène), des Gens très émouvant avec Zabou Breitman qui interprète avec brio plus de quinze rôle de médecins, de fous, de marginaux etc... -
mais devant ce journal des soeurs Groult, je n'ai pas ri autant depuis "L'éventail de Lady Windermere" de Wilde. On retrouve dans les répliques de Flora et Benoîte l'ironie et les aphorismes du maître sur les femmes, les hommes, les parents, la bourgeoisie parisienne de l'entre deux guerres.
Talk on corners :
All in a day,
Old Town,
Queen of Hollywood
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