Après dix jours de problèmes continuels avec ma carte Wifi qui refusait de fonctionner et de capter le réseau, nécessitant plusieurs rédemarrage pour parfois arriver à ses fins, je crois avoir assité, il y a une heure à l'agonie dans mes mains de mon portable.
Un énième redémarrage s'est soldé par un écran noir suivi de deux bip menaçant tandis que les diodes du clavier se coloraient normalement. Et l'outil de réparation du système n'y change rien donc je sens qu'une visite d'urgence chez le médecin est inévitable.
Et ce qui m'inquiète, c'est dans quel état je vais retrouver mes fichiers. 80% sont sauvegardés sur un disque dur externe mais encore fau-il vérifier que celui-ci est en meilleur forme...
Certaines disparitions marquent plus que d'autres et celle d'HeathLedger, à la JamesDean, laisse un sillage mélancolique. Non je suivais pas particulièrement la trajectoire de l'acteur australien, non je n'avais pas été submergée par "BrokebackMountain", puissant film servi par deux comédiens au jeu cristallin mais qui avait eu du mal à me bouleverser intérieurement comme je l'attendais (1) mais voilà HeathLedger n'était pas du tout l'étoile d'Hollywood dont j'envisageais l'éclipse totale. Lire en guise de dernière dépêche que cet homme qui allait poursuivre une carrière qui s'annonçait prodigieuse et qui adorait sa petite fille n'est plus, qu'il est parti peut-être suite à un accident (surdose involontaire/interaction fatale de médicaments ?), m'attriste et souligne amèrement à quel point tout peut basculer en un battement de cil.
(1) Pardonne-moi Marie. Si j'avais été soufflée par la justesse d'Heath Ledger, tout en tourments intérieurs et en non dits, j'avais été un peu déçue par le personnage de Gyllenhaal. Ainsi la scène où Ennis visite la mère de Jack a été celle qui m'a faite plonger dans le film mais sur la fin.
Au bout de six ans d'espoir nourris de rumeurs, de marathons nocturnes des premières saisons de ma série culte, de fanfics et de résignation (même le "Never give up on a miracle" de la saison 8 ne m'aurait pas secouée de mon scepticisme tant l'embrouille judiciaire entre Chris Carter et la Fox semblait sans fin et les projets diverses de David et Gillian se multipliaient *), quel ne fut pas mon ébahissement d'apprendre en décembre que le tournage de X-Files 2, deuxième tentative d'assaut du grand écran allait commencer.
Comme Scully et Saint Thomas, il fallait que je contemple des preuves avant d'y croire et depuis quelques jours, le déni n'est plus de rigueur : Mulder et Scully réunit sur un même cliché dans un bureau sombre (car au sous-sol?) comme au bon vieux temps!
Alors bien sur, les acteurs ont vieilli depuis leurs débuts et leurs traits sont marqués (cf. comparaison et le cadrage quasi-identique de ces deux portraits de promotion que 15 ans séparent!) mais qu'importe... Seule petite réserve, la coiffure de Gillian Anderson, ce n'est pas le roux flamboyant ou le brushing sophistiqué de la Dana Scully de la grande époque (comprendre saison 5, fin de la 7 et 8) et un petit quelque chose manque.
Désormais une lourde tâche s'offre à moi, ne pas tomber dans la tentation des "spoilers" concernant ce deuxième script alors que les premières photographies confirment que Mulder et Scully ne sont vraisemblablement plus dans les mêmes termes où nous les avions laissés lors de l'ultime épisode de la série....
*Pour les curieux je ne saurais que trop recommander un visionnage de Californication pour les fans de DD et de Bleak House et Le Dernier Roi d'Ecosse avec GS (Forest Whitetaker et James McAvoy y sont remarquables ).
Parmi les Bill qui comptent dans ce monde il ne faut pas oublier le patron de Microsoft...
.... Bill Gates.
Un entrepreneur qui a beaucoup en commun avec mon autre "idole" billienne alias l'ancien locataire (enfin peut-être va-t-il revenir ?)de la Maison-Blanche. Les deux hommes partagent apparemment le même sens de l'humour et des adieux parodiques. A l'image de M. Clinton qui avait commis une vidéo d'anthologie lors de son départ de Washington, Bill Gates lui emboîte le pas, imaginant à quoi ressemblera son dernier jour à la tête de son entreprise.
Entre les classiques bataille navale et jeu légo, on trouve quelques divertissantes idées de reconversions plus ou moins inspirées mais toujours dans une dérision savoureuse, que des invités de prestige essaient tant bien que mal de contenir. La palme d'or revenant à Bono qui joue la carte du protectionnisme et aux caméos croisées des rivaux à l'investiture démocrate, HillaryClinton et BarackObama et la plaisanterie très fine échangée avec Al Gore. Je dédie l'apparence de George Clooney à ma maman tout en déplorant que Hugh Laurie en soit absent :-/, 'fin on ne peut pas tout avoir dans la vie sans oublier le gag de fin au démarrage de la voiture, une bonne idée que mon père testa sur les routes de la campagne une trantaine d'années de cela, perdant à l'occasion, toutes ses notes de travail de son livre d'alors.
Je profite de ce message, le premier en deux mois, pour vous souhaiter,une bonne et joyeuse nouvelle année 2008 dont je désire qu'elle vous apporte tous les moments précieux et bonheurs que vous méritez. Je sais que je n'ai été que trop absente, même si vous étiez dans mes pensées quotidiennement, durant ces derniers mois, la faute à de procrastinations incessantes, à une grande vague de fatigue et de lassitude et à une incertitude dont je voulais éviter qu'elle ne contamine nos échanges. J'aimerais pouvoir dire que je pourrai faire mieux désormais et éviter de retomber dans un cycle à éclipses, ô combien familier. Il me reste aussi à remettre en labour ce blog même s'il me reste à déterminer quel est le périmètre que je souhaite donner à "WTSGB", une question à laquelle je n'avais pas su répondre il y a deux ans et dont je ne suis pas sûre aujourd'hui d'en avoir une idée plus précise^^;;;.