Puisque j'ai été interpellée un soir de juillet par Alanis, je m'exécute (même si fidèle au lapin d'Alice probablement mon père biologique, en retard, en retard!)
Last book I bought
Last book I bought
Question complexe, il y a quinze jours, j'aurais répondu Harry Potter and the Deathly Hallows, qui comme son prédecesseur a fait battre à mon coeur la chamade, essuyer quelques larmes de rage pour trois personnages bien maltraités et m'a amenée à une nuit blanche mémorable jusqu'à 5h du matin et si je n'avais pas eu à bosser le lendemain, j'y aurais consacré ma nuit. Sans revenir pour le moment sur le contenu du livre (on attendra la sortie officielle française pour ne léser personne et me donner envie de relire cet ultime volume), j'ai été satisfaite de ce 7ème tome, mené au galop et hormi l'épilogue pénible (si encore on avait tous les personnages ayant survécu à la bataille finale), JK Rowling ferme un peu près toutes les pistes ouvertes précédement avec une bonne dose de logique et d'apparences mensongères même si les révélations sur Dumbledore correspondait un peu à ce que j'avais imaginé vu qu'il avait bien commencé à chuter de son piédestal et cette dose de réalisme m'a fait plaisir. Ultime regret, ne pas avoir vu réappaître un objet clé du tome 5 escamotté par le film mais on ne peut pas tout avoir!
Sinon le vrai dernier roman est Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami sur les recommendations d'un de mes maîtres de stage. Mais fidèle à mes bonnes habitudes, je le laisse prendre la poussière sur ma table de nuit.
Book I'm reading
As always, je me suis remise au Journal de Jean-René Huguenin, en cas de déprim' rien de plus cathartique. J'ai au moins avancé de quelques pages ma dernière relecture. Son penchant télévisuel serait un peu le Dr House soit (au départ) un étudiant de Sciences-Po, qui a mille problèmes de création littéraire, perpétuel insatisfait et un tempérament à desespérer des gens (en tout cas dans les pages que je connais par coeur) mais à la lecture d'Alanis, je serai bien tentée également de ressortir mon intégrale d'Austen et de retrouver les soeurs Dashwood.
Three books that mean a lot to me
Les Liaisons Dangereuses resteront toujours pour moi le summum de la littérature. Choderlos de Laclos infuse à ses héros un style particulier, qui donne vraiment l'impréssion de lire une correspondance à plusieurs mains. Une missive de Cécile de Volanges ne pourra jamais être confondue avec la plume de Mme de Rosemonde. Difficile aussi de résister au charme et à la cruauté de Valmont (anti-héros ténébreux) avant de regarder fascinée et pleine de pitié le piège de la sincérité et du repentir se refermer sur lui. Le manipulateur n'est tué que par lui-même et de voir alors les tragédies emporter un à un les protagonistes, tous impuissants devant la passion, qu'ils pensaient dominer. 8 ans après l'avoir lu, je n'oublie pas ces pages, avec en fer rouge dans ma mémoire la lettre tumultueuse écrite sur le dos d'Emilie et les pathétiques "ce n'est pas ma faute" du Vicomte...
Orgueil et Préjugés (ex-aequo avec Raison et Sentiments), à tout jamais la plume de Jane et Mr Darcy ont volé mon coeur. C'est dans ce livre que j'ai appris à aimer l'anglais, que j'ai ri dans la nuit à l'ironie de Mlle Austen, qui ne manque jamais de brocarder ses comtemporains.
La saga des Rougon-Macquart de Zola. Un travail de titan, scientifiquement réglé qui malgré le naturalisme comporte des pages à la violence captivante sociale, psychologique, physique. Emile ne laisse pas à ses personnages plus de répit que n'en ferait la vie, il flotte dans une grande partie de ses volumes l'air de la désolation. Je me souviens encore de la larme écrasée lorsque que Miette et Sylvère rencontrent leur destin et cette dernière page de La Fortune des Rougons où jamais un mur blanc et de l'herbe n'ont été aussi anodins et meurtriers ou des frissons qui me parcourait lors de cette promenade en fiacre dans La Curée.
Last but no least même si on a dépassé les trois, j'inscris à cette liste la douceur et mélancolie de Stefan Zweig. Personne mieux que lui ne sait saisir les émotions : la passion, la folie, les espoirs foulés aux pieds, le trouble amoureux; et l'insouciance de la Vienne d'avant 1914. Il suffit de lire Lettre d'une Inconnue pour s'en persuader.
Last film I saw
Ratatouille, pour qui ma mère avait développé une fixation des plus étranges mais qui est adorable et qui donne presque envie d'adopter un rat!
Three films that mean a lot to me
La Leçon de Piano : la musique, les paysages, le silence pourtant si expressif d'Ada ont marqué mes petites prunelles. Ce film m'envahit d'un immense trouble à chacun de mes visionages (j'en suis au 7ème), l'ambiguité ne le quitte jamais pour culminer au geste terrible de la petite fille d'Ada, du sang sur ses ailes d'ange dégoulinantes de pluie et de froid. Il n'y a plus rien d'innocent dans cette gamine de six ans...sans oublier la chute de sa mère dans l'océan... Jamais je n'ai été aussi d'accord avec le jury du festival de Cannes.
Les Heures avec Nicole Kidman, trois portraits de femmes émouvants.
"To look life in the face, always, to look life in the face and to know it for what it is. At last to know it, to love it for what it is, and then, to put it away. Leonard, always the years between us, always the years. Always the love. Always the hours. "
Eternal Sunshine of the Spotless Mind pour sa mélancolie qui poignarde en plein coeur et sa mise en scène toujours poétique. Qui n'a jamais la tentation de l'oubli pour mettre fin aux fantômes d'antan ?
Garden State à la poésie pleine d'optimiste et d'absurde mais à la très jolie épiphanie.
Song currently playing
Si ce n'est pas le brillant "Map of the Problematique" de Muse, qui résume l'humeur de ces dernières semaines, Real Player doit sûrement jouer "Make This Go on Forever", 5 minutes de grâce et de drame.
Songs that mean a lot to me
Tout le répertoire des Corrs et de Mylène Farmer.
Avec mention spéciale pour "When the Stars Go Blue", "No Good For Me", "Only When I Sleep", "Forgiven Not Forgotten", "Baby Be Brave", "Regrets", et "Désenchantée".
Une grande partie du dernier album de Snow Patrol, Eyes Open, qui fut une parfaite BO des turbulences de cette année.
"The Heart Asks Pleasure First" de La Leçon de Piano pour toute la passion et l'élégance de Michael Nyman
Favorite drink
Champagne, of course
Favorite charity
Favorite vacation
Irlande et les rivages anglais (à jamais immortalisés lors de mon voyage post-bac sur les traces de Jane Austen et le tournage de Pride and Prejudice made in BBC...). La Normandie même si les souvenirs qu'elle charrie sont encore assez douloureux, difficile d'y aller sans penser à ELLE...et un jour j'aimerais aller à Jérusalem, New-York, Dakar.
A l'ordre du jour sont pour le moment en court de réflexion de périples au Portugal à Lisbonne (pour la conférence annuelle de la FIAT) et à Londres pour rendre visite à ma cousine, désormais expatriée là-bas. De manière plus chimérique -mes plans favoris- ont été évoqués des séjours à Séoul et Tokyo, toujours dans le sillage de la FIAT mais j'y crois moyennement. Ah si j'étais né, le fils d'un Lord anglais au XIXè, j'aurais épuisé les joies du Grand Tour!
Favorite vice
Angoisser avec un grand A de panique à paranoïa (pour l'allitération)
Five people who I'd like to see answer this survey
Lara, Elaurys, Same, ReB, Noémie et Marie S.
2 commentaires:
Aaaahhhh ! Tu connais mon penchant pervers pour ces trucs-là ! Vilaine, vilaine, vilaine ç_______ç
Et maintenant, comment que je résiste à la tentation ? En suivant les conseils de mister Wilde, of course ! :)
Dans la grande tradition des posteurs les plus créatifs, je n'ai qu'une chose à déclarer :
Comme la D.J.P. ! ;p
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