jeudi 30 août 2007

Dernière ligne droite avant le 27 septembre

Comme il faut être réaliste, je doute de pouvoir consigner toutes les raisonnances, les frustrations qu'ont provoqué au cours de l'année écoulée la troisième saison de Grey's Anatomy, un avis mitigé qui culmina lors de l'épisode final "Didn't we alost have it all?". Cela faisait longtemps (la grande époque de la saison 2 de Buffy) que je n'avais pas suivi une saison avec une si grande impatience, en particulier lors de l'intrigue "catastrophe maritime à Seattle" et que j'avais autant de mal avec les derniers épisodes de la série, où tout s'enchaînait à un rhytme si rapide que l'on frisait la caricature (particulièrement dans le cortège de morts autour de Mérédith et le triangle soudain Izzie post-fantôme de Dennis/George/Callie). Entre-temps d'autres programmes sont venus enflammés ma curiosité: Dr [H]ouse et Heroes (même si je me suis contentée faute de temps de l'épisode pilote).

Mais est-ce que j'attend cette saison 4 à Seattle Grace... Parbleu oui, parce que au delà des développements hiératiques des personnages, Cristina et Bailey n'ont toujours pas leurs langues dans leurs poches, il nous reste encore tout à découvrir du passé d'Alex et McSteamy vaut sûrement mieux qu'un vers-valoir où les yeux des téléspectatrices se rincent... Je veux voir une réconciliation avec Derek, sinon c'est vraiment avoir quitté New-York pour rien... parce qu'aussi Addison revient faire ses adieux dans le premier épisode et que si Burke a disparu, sa mère rend visite à Cristina abandonnée au pied de l'autel, pour l'aider à tourner la page, et donc la fin tumultueuse de la saison 3 evrait trouver quelques conclusions manquantes (la parte va/Alex devrait s'achever plus loin dans la saison 4 disait-on).

Est-ce que le scénario de la série se sera assagi ? les rumeurs que j'ai lues ne le laissent pas passer mais je ne désespère pas encore alors en attendant que j'arrive à déverser le trop plein de mots que m'inspira le cru 2007 (cela viendra peut-être avec une éventuelle critique de "A change Is Gonna Come" si je suis motivée), voici un petit retour en sourire avec le bétisier des 25 épisodes de l'année passée. Imiter Drôles de dames est le BABA du "Gag reel" (cf Desesperate Housewives) mais entre ça et le French cancan, on passe une bonne minute) en attendant le 27 septembre.





Et quelques perles à venir de Cristina (meilleur moment: George qui ne veut pas être un numéro):



Les retrouvailles entre Meredith et Lexie (ackward pour le moins)




Bande-annonce grandiloquante:




Et pour les fans de Meredith et Dereck, don't worry (attendre la 30ème seconde)

mercredi 29 août 2007

If Lauren asks...

Puisque j'ai été interpellée un soir de juillet par Alanis, je m'exécute (même si fidèle au lapin d'Alice probablement mon père biologique, en retard, en retard!)


Last book I bought

Question complexe, il y a quinze jours, j'aurais répondu Harry Potter and the Deathly Hallows, qui comme son prédecesseur a fait battre à mon coeur la chamade, essuyer quelques larmes de rage pour trois personnages bien maltraités et m'a amenée à une nuit blanche mémorable jusqu'à 5h du matin et si je n'avais pas eu à bosser le lendemain, j'y aurais consacré ma nuit. Sans revenir pour le moment sur le contenu du livre (on attendra la sortie officielle française pour ne léser personne et me donner envie de relire cet ultime volume), j'ai été satisfaite de ce 7ème tome, mené au galop et hormi l'épilogue pénible (si encore on avait tous les personnages ayant survécu à la bataille finale), JK Rowling ferme un peu près toutes les pistes ouvertes précédement avec une bonne dose de logique et d'apparences mensongères même si les révélations sur Dumbledore correspondait un peu à ce que j'avais imaginé vu qu'il avait bien commencé à chuter de son piédestal et cette dose de réalisme m'a fait plaisir. Ultime regret, ne pas avoir vu réappaître un objet clé du tome 5 escamotté par le film mais on ne peut pas tout avoir!


Sinon le vrai dernier roman est Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami sur les recommendations d'un de mes maîtres de stage. Mais fidèle à mes bonnes habitudes, je le laisse prendre la poussière sur ma table de nuit.



Book I'm reading


As always, je me suis remise au Journal de Jean-René Huguenin, en cas de déprim' rien de plus cathartique. J'ai au moins avancé de quelques pages ma dernière relecture. Son penchant télévisuel serait un peu le Dr House soit (au départ) un étudiant de Sciences-Po, qui a mille problèmes de création littéraire, perpétuel insatisfait et un tempérament à desespérer des gens (en tout cas dans les pages que je connais par coeur) mais à la lecture d'Alanis, je serai bien tentée également de ressortir mon intégrale d'Austen et de retrouver les soeurs Dashwood.

Three books that mean a lot to me
Les Liaisons Dangereuses resteront toujours pour moi le summum de la littérature. Choderlos de Laclos infuse à ses héros un style particulier, qui donne vraiment l'impréssion de lire une correspondance à plusieurs mains. Une missive de Cécile de Volanges ne pourra jamais être confondue avec la plume de Mme de Rosemonde. Difficile aussi de résister au charme et à la cruauté de Valmont (anti-héros ténébreux) avant de regarder fascinée et pleine de pitié le piège de la sincérité et du repentir se refermer sur lui. Le manipulateur n'est tué que par lui-même et de voir alors les tragédies emporter un à un les protagonistes, tous impuissants devant la passion, qu'ils pensaient dominer. 8 ans après l'avoir lu, je n'oublie pas ces pages, avec en fer rouge dans ma mémoire la lettre tumultueuse écrite sur le dos d'Emilie et les pathétiques "ce n'est pas ma faute" du Vicomte...
Orgueil et Préjugés (ex-aequo avec Raison et Sentiments), à tout jamais la plume de Jane et Mr Darcy ont volé mon coeur. C'est dans ce livre que j'ai appris à aimer l'anglais, que j'ai ri dans la nuit à l'ironie de Mlle Austen, qui ne manque jamais de brocarder ses comtemporains.
La saga des Rougon-Macquart de Zola. Un travail de titan, scientifiquement réglé qui malgré le naturalisme comporte des pages à la violence captivante sociale, psychologique, physique. Emile ne laisse pas à ses personnages plus de répit que n'en ferait la vie, il flotte dans une grande partie de ses volumes l'air de la désolation. Je me souviens encore de la larme écrasée lorsque que Miette et Sylvère rencontrent leur destin et cette dernière page de La Fortune des Rougons où jamais un mur blanc et de l'herbe n'ont été aussi anodins et meurtriers ou des frissons qui me parcourait lors de cette promenade en fiacre dans La Curée.
Last but no least même si on a dépassé les trois, j'inscris à cette liste la douceur et mélancolie de Stefan Zweig. Personne mieux que lui ne sait saisir les émotions : la passion, la folie, les espoirs foulés aux pieds, le trouble amoureux; et l'insouciance de la Vienne d'avant 1914. Il suffit de lire Lettre d'une Inconnue pour s'en persuader.

Last film I saw

Ratatouille, pour qui ma mère avait développé une fixation des plus étranges mais qui est adorable et qui donne presque envie d'adopter un rat!
Three films that mean a lot to me

La Leçon de Piano : la musique, les paysages, le silence pourtant si expressif d'Ada ont marqué mes petites prunelles. Ce film m'envahit d'un immense trouble à chacun de mes visionages (j'en suis au 7ème), l'ambiguité ne le quitte jamais pour culminer au geste terrible de la petite fille d'Ada, du sang sur ses ailes d'ange dégoulinantes de pluie et de froid. Il n'y a plus rien d'innocent dans cette gamine de six ans...sans oublier la chute de sa mère dans l'océan... Jamais je n'ai été aussi d'accord avec le jury du festival de Cannes.
Les Heures avec Nicole Kidman, trois portraits de femmes émouvants.
"To look life in the face, always, to look life in the face and to know it for what it is. At last to know it, to love it for what it is, and then, to put it away. Leonard, always the years between us, always the years. Always the love. Always the hours. "
Eternal Sunshine of the Spotless Mind pour sa mélancolie qui poignarde en plein coeur et sa mise en scène toujours poétique. Qui n'a jamais la tentation de l'oubli pour mettre fin aux fantômes d'antan ?
Garden State à la poésie pleine d'optimiste et d'absurde mais à la très jolie épiphanie.

Song currently playing
Si ce n'est pas le brillant "Map of the Problematique" de Muse, qui résume l'humeur de ces dernières semaines, Real Player doit sûrement jouer "Make This Go on Forever", 5 minutes de grâce et de drame.



Songs that mean a lot to me
Tout le répertoire des Corrs et de Mylène Farmer.
Avec mention spéciale pour "When the Stars Go Blue", "No Good For Me", "Only When I Sleep", "Forgiven Not Forgotten", "Baby Be Brave", "Regrets", et "Désenchantée".
Une grande partie du dernier album de Snow Patrol, Eyes Open, qui fut une parfaite BO des turbulences de cette année.
"The Heart Asks Pleasure First" de La Leçon de Piano pour toute la passion et l'élégance de Michael Nyman



Favorite drink

Champagne, of course



Favorite charity

Favorite vacation

Irlande et les rivages anglais (à jamais immortalisés lors de mon voyage post-bac sur les traces de Jane Austen et le tournage de Pride and Prejudice made in BBC...). La Normandie même si les souvenirs qu'elle charrie sont encore assez douloureux, difficile d'y aller sans penser à ELLE...et un jour j'aimerais aller à Jérusalem, New-York, Dakar.
A l'ordre du jour sont pour le moment en court de réflexion de périples au Portugal à Lisbonne (pour la conférence annuelle de la FIAT) et à Londres pour rendre visite à ma cousine, désormais expatriée là-bas. De manière plus chimérique -mes plans favoris- ont été évoqués des séjours à Séoul et Tokyo, toujours dans le sillage de la FIAT mais j'y crois moyennement. Ah si j'étais né, le fils d'un Lord anglais au XIXè, j'aurais épuisé les joies du Grand Tour!


Favorite vice

Angoisser avec un grand A de panique à paranoïa (pour l'allitération)

Five people who I'd like to see answer this survey

Lara, Elaurys, Same, ReB, Noémie et Marie S.

Une question de bon sens

Après la version originale supposément trouvable sur la TNT, TF1 fait un nouveau un geste du côté des téléphiles. Elle a annoncé au cours de sa conférence de rentrée, qu'elle allait rendre disponible la deuxième saison de Heroes, à partir du 25 septembre en vidéo à la demande (VOD), 24 heures après sa diffusion aux Etats-Unis. Les épisodes seront proposés en VOST (yeah!) à partir de 1,99 euro l'unité. Ca ne réssoudra pas le problème de piratage, gratuit, mais de temps en temps cela pourra s'avérer bien pratique en cas de grande impatience et peut-être qu'un jour ils oseront même une diffusion en simultané avec les USA en VO, genre à pas d'heure comme ils savent si bien le faire (pas meilleur moyen de massacrer Lost et Dr House)... Bon maintenant si c'est possible pour Heroes, à quand Grey's Anatomy et consorts ?

vendredi 24 août 2007

Grey's anatomy saison 4 : premier trailer

Still alive en dépit d'un emploi du temps en forme de grand huit. Et comme je sens que as usual, nombre d'entrées que je voulais rédiger passeront à la trappe. Je baptise le mois d'août avec la premier clip de promotion de la saison 4 de Grey's anatomy, tout chaud de ce matin, no idea what it is about, parce que je n'ai pas encore eu l'occasion de l'écouter donc je vous laisse découvrir.



Des spoilers sont disponibles jusqu'à l'épisode 5, consacré à Halloween (après les épisodes thématiques de Noël et Thanksgiving on allait avoir du mal à y échapper!) sur SpoilerTV, du toujours très renseigné DarKUFO.
Pour les afficionados de Private Practice, pas encore de bande-annonce mais des photos de promotion.

'Drea, bien marie de ne pas pouvoir se rendre à la FNAC des Halles le 28 août approcher de plus près les Heroes :)