vendredi 17 février 2006

Last days 2/2

Le staff de la DG Press club des stagiaires au complet (tant de personnes grâce auxquelles le stage a été une merveilleuse et effervescente expérience amicale et multilinguiste (pour que vous puissiez mettre des nom sur des visages) : Monica, Lubos (adepte des pauses café tous les 1/4h à la grande admiration et desespoir de sa collègue de bureau Alexandra) Adam, rédacteur en chef de l'ESJ, Georg qui faisait du Lunch Club d'Edita auquel j'avais ausi ma carte de membre, Martin l'informatitien, Alexandra cachée, THE Tristan qu'il n'est plus besoin de présenter, trois stagiaires que je n'ai croisé que pour cette photo pratiquement et dont je ne me souviens hélas plus du nom, Alexia, l'adorable et ravissante stagiaire grecque qui avait toujours un mot doux à vous dire, Sofie d'un blond très suédois, Edita notre porte-parole qui organisait et présidait nos déjeuners, Adel et enfin Julie.

Et voilà quatre mois d'aventures touchent à leur fin sans crier gare! D'autant plus que cette semaine a été plus que riches entre arrivée de ma déménageuse maternelle et soirée cinéma pour aller le plus que sympathique Walk the Line puis enchaîner sur la belle performance de Constanze et du reste de la petite troupe des stagiaires de la Commission qui montait pour la journée de lutte contre la violence faîte aux femmes "les Monologues du Vagin.

A ce titre, la dernière scénette qui narrait les souvenirs d'une sympathique escorteuse de luxe ayant un penchant pour les femmes mérite un salut particulier. L'actrice qui ressemblait énormément à Fabienne était excessivement talentueuse énumérait tous les différents orgasmes qu'elle avait observé ce qui évalait à regarder pendant 15 minutes la scène d'anthologie de Meg Ryan dans "quand Harry rencontre Sally" outre que les traits d'humour étaient bien vu comme le cri du coeur irlandais "Ah mighty lord, forgive me!" ou le WASP silencieux car réprimé une main devant la bouche, il y a eu une improvision délicieuse avec l'extas made in Commission Européen avec des Ja, Tak, Yes, Oui, Si qui fusait dans les 19 langues utilisées par la Commission, j'ai même cru à un istant qu'on aurait le droit à un tonitruant José Manuel mais on n'a quand même pas osé!
Le lendemain, panique à bord car Tristan parti,il fallait gérer comme une grande le tp nws, expérience intérressante mais qui aurait besoin de quelques heures supplémentaires pour ne pas nécéssiter des traductions jusqu'à deux heures du matin. Pause le soir pour célébrer anniversaire et départ avec les anges gardiens de Bruxelles "Z", Agnès et Philippe... Cele faisait longtemps que je n'avais pas fait de fête pour un 15 février les dernières doivent remonter à Dublin et à mes 18 ans, outre un restaurant succulent, une atmosphère estive et joyeuse qui préfigurera la grande surprise du WE (that left me breathless!merci encore) .
Vendredi reçu sans contestation la palme de la journée la plus folle. Comme avec Tristan les adieux ont été expéditifs car mon départ ne coincidant pas avec ceux des autres stagiaires, tout le monde fut pris de cours. Pia et Johannes sont venus me saluer en espérant que le stage m'avait plu puis ce fut au tour de Ewa et Alain qui me donnèrent en héritage une boite de chocolat Neuhaus à expertiser. Commen dire en quelques mots tout ce que ce stage a été comme merveilleuse descdente dans les coulisses, voir une équipe travailler et être en même désorientée et en pleine reconstruction? Difficile et Pia était aussi désolée que moi que nous n'ayons jamais eu le temps d'en parler... chaque jour était un nouvelle épisde des plus palpitants qui faisait oublier à quel point ce que l'on faisait pouvait être éloigné du journalisme et la sensation de frustration et de culpabilité de ne plus s'exercer à l'écriture tout en s'y relaxant.
Une frustration à l'image de la vie du service des portes-paroles, se voulant à l'écoute des journalismes mais ne pouvant répondre directement à leurs interrogations et multipliant les esclandres sans pour autant améliorer la couverture de l'Europe par manque de strass et paillettes ou les inexactitudes véhiculés par des journalistes qui doivent enjliver leurs papiers ou qui desespèrent de raconter une histoire qui n'endort pas au bout du 2ème paragraphe; leurs prises de bec avec le cabinet de M. Barroso pour convaincre de la nécéssité de commettre des coups d'éclats ou d'être plus lisible et moins jargoneux, more media-friendly: faire passer un message, ne pas mettre toutes les nouvelles le même jour, être offensif...
Et cette rourine d'un lundi-mardi tranquilles dévoués au repérage d'articles amenés à figurer dans la revue de presse du président, la préparation de ses interviws en fabriquant des mémos sur l'actualité française de la semaine ou l'opinion française sur l'Europe, le transcriptage de ses discours et séances de questions réponses, le choix des sujets du Top News -cours de dépèche AFP grandeur nature-, l'interrogation existentielle de savoir si ce que nous faisons a un sens ou une utilité...puis le mercredi la chasse à l'information et aux portes paroles pour compléter notre petite maquette The News/ The Event/ The Sources/The Contacts, une poursuite qui débordait sur le jeudi et vendredi ou chaque heure de silence faisait augmenter l'angoisse et la nécéssité d'augmenter les cadences de traduction anglais vers le français puis à nouveau revue de presse de la semaine section presse francophone et germanophone san oublier les rituels de la réunion en petit comité de 10h où Johannes nous souhaitait a proactive day and will talk to us billaterally (proactif et billatéral furent en effet les deux mots les plus abusés pendant mon séjour!) puis la conférence de presse de 12h, les grands débats sur la rénovation du site web de JMB, le Lunch Club d'Edita à 13 h qui se concluait souvent par l'association plat du jour + soupe sauf le vendredi dédié à l'adoration du steak béarnaise frites, salade verte et clémentine avec Tristan!
So after all, the end has come
mais le plus important a été fait puisque nous avons rencontré le VIp de la maison !
Et oui c'était déjà en novembre à l'occasion du pot d'adieu de Françoise le Bail et nous avions tous l'air d'être entre deux eaux ou deux verres !
Mais il faut au moins reconnaître à José Manuel d'être sympathique et souriant!
Et bien sur, il y a le petit pincement au coeur à chaque midi de ne plus pouvoir suivre les pas et dossiers de toutes cette malicieuse et chaleureuse équipe de passionnés de l'Europe ce qui était très touchant mais que de souvenirs!

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