lundi 7 février 2005

Les heures de la nuit ne me réussissent pas

...ou comment comme d'habitude, je me retrouve à fulminer avec rage contre des points de détails, contre des allusions que je ne prends pas la peine de dévoiler de peur de me gonfler d'ire tel un poisson ballon. Humeur assassine augmentée par le fait que mon ancien "co-worker" m'écrit toujours au moment où je m'apprète à me résigner (I'm nothing to you anymore but a nice memory, a shadow of a friend) et qu'un seul geste de ce genre me désarme complètement et me relance dans ce même cycle de réflexions profondes et migraineuses: "notre amitié existe-t-elle ou n'est-elle plus qu'une aimable distance...?"
Bien sûr, de quoi pourrais-je donc me plaindre, je ne reçois que ce que je mérite. I'm given a taste of my own medicine. C'est juste, je suis aussi aimable qu'un bosquet de ronces amères. In other words, I walk over somebody and someone walks over me mais cela n'appaise ni ma sensation de gachis vis à vis de certaines personnes du sexe fort, c'est d'autant plus agaçant que ces personnes sont adorbles et signifient beaucoup pour moi mais il faut croire que le proverbe "qui aime, châtie bien"n'est pas sans fondements.
Mais reconnaissons que je me suis isolée toute seule et ai activement oeuvré et agi en ce sens en vertu d'un serment stupide juré au milieu de la nuit. Conséquence, je rebatis pierre à pierre de préhistoriques murailles que je vais passer les cinq années qui suivent à abattre tout en capilopractant dessus: *genre* si j'avais pris une autre décision il y a 1,2, 3 ans? je t'aurais peut-être perdu mais j'aurais retrouvé ma liberté et je serais moins mégère en te disant le fond de ma pensée, en ne me censurant pas, ce soir-là, dans cette salle de bains.
Mon principal problème, ceci-dit, demeure : mes journées n'ont que 24h et que je n'ai toujours pas de standard téléphonique..., et non désolée entre visites chez le pater familias qui oublie de se rappeller que je comptais peut-être sur lui pour le 15 ou le 16, mails à Lescure, cartes de voeux à mes mécènes afin de sauvegarder mes relations diplomatiques et abblutions je ne fais que signe de vie bien tard...et nous sommes d'accord cette surdité qui m'exaspère, est collective, it is my fault too... Ca me donne l'impréssion d'être dans "la femme du boulanger" ce genre de situation.
Anyway, j'aurai tout oublié demain donc no need to worry :-)
Ps:Et enfin en ce soir, j'ai des pensées pour deux jolies demoiselles aux coeurs un peu lourds

3 commentaires:

Ry a dit…
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Ry a dit…
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Ry a dit…

Va ! Sur le sujet de la distance, je suis bien la plus immature de vous tous. Pour mes gamineries, je mérite moins tes jolis pensées qu'une belle correction.

Maman dit que la vie et ses reponsabilités nous arrachent progressivement à nos habitudes d'enfant, tu sais, l'intensité, la fusion. Alors, je crois, ne te sens pas si coupable de ces liens qui se font et se défont. Il faut découvrir d'autres amitiés, d'autres intensités, qui pour être sous une nouvelle forme n'en sont pas moins fortes à leur manière. Souvent, c'est avec d'autres personnes car il arrive que cette évolution, immanquable peut-être, surprenne et déconcerte les premières amitiés.

Je pense, c'est obscur tout ce que j'écris là. Mais, comme dit Aurore, restent les souvenirs. Et c'est déjà tellement.

Carpe diem, gentille toi ! Chaque chemin a ses carrefours... et ses fleurs. :)