jeudi 3 novembre 2011

Perfection

Telle qu'expérimentée hier en fin de soirée au casino de Paris.

En attendant (maybe) une analyse plus personnelle du concert d'Agnès Obel, voici le clou du spectacle : une version longue de "On powdered ground". Sur le CD la chanson est plaisante mais moins atmosphérique qu'"Avenue" ou "Riverside". Sur scène, servie par un arrangement modeste piano+harpe+violoncelle, elle prend son envol et devient un petit morceau de bravoure, particulièrement lorsque le piano et le violoncelle font la course en fin, sous la discrète surveillance de la harpe.

Je n'ai pas encore regardé si les vidéos de basse définition que j'ai prises sont exploitable mais cet extrait filmé en septembre dernier s'approche de la belle traversée d'hier.


Après c'est sûr, Agnès Obel invite plus à la mélancolie et à la nostalgique qu'à la jig exubérante mais parfois l'âme a aussi besoin de ça. De se souvenir.

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