jeudi 24 septembre 2009

One duckling sails away

C'est dans l'air, c'est nécessaire /Prendre l'air /Respirer /C'est dans l'air, c'est millénaire / Quid de nos amours passés /C'est dans l'air / C'est dans l'air /C'est dans l'air, c'est salutaire /Sauf qui peut / Sauve c'est mieux
Mylène Farmer ~C'est dans l'Air
Ce soir cela aurait dû être carnet rose mais ce sera tout simplement carnet du jour. House enregistre son premier départ chez ses "Anciens". A mon grand chagrin, mon canneton favori prend son envol. Jennifer Morrison alias la douce Allison Cameron quitte la série au début de la saison 6, avce petit bémol, une porte ouverte pour revenir faire une apparition surprise.

Vu que son personnage a été sacrifié depuis deux ans et que l'actrice avait annulé au dernier moment ses noces avec Jesse Spencer (Chase), ce départ n'est guère étonnant mais je regretterai toujours que les scénaristes aient changé d'idée en chemin et aient abandonné la combinaison House/Cameron au profit de House/Cuddy. Je n'irai pas jusqu'à dire que je ne regarderai plus la série -j'ai bien poursuivi un X Files mulderless, ou un Buffy sans Angel mais ce ne sera plus le même plaisir télévisuel -__-...

Côté carnet rose : Ellen Pompeo (Meredith dans Grey's Anatomy) et sarah Michelle Gellar (Buffy) qui avaient annoncé leurs grossesses simultanément ont accouché de même. Miss SMG d'une petite Charlotte Grace et miss Ellen d'une Stella Luna. La bataille des noms est gagnée en tout cas par miss chasseuse de vampires je vous dis!

vendredi 18 septembre 2009

Apologie de Colin


Le coeur est par nature papillonnant et infidèle. Il suffit qu'une passion passagère vous obsesse pour devenir aveugle et oublier votre foi initiale. Obnubilée par l'astre farmérien ce week-end, j'en ai perdu de vue le Festival de cinéma de Venise où concourrait Mr Darcy.




Et profitant de mon absence, Colin Firth a gagné le premier grand prix d'interprétation de sa carrière pour son rôle de veuf homosexuel éploré dans "The Single Man", le premier film du styliste Tom Ford. Un clin d'oeil au parcours de Mr Firth qui avait été remarqué dans "Another Country" avec Rupert Everett, qui narrait les amours clandestines de deux lycéens. Sans oublier son dernier succès "Mamma Mia".


Félicitations, well done ! Et maintenant on cite même son nom pour une éventuelle sélection aux Oscars...


Et j'adore son petit commentaire : "I rarely seem to come home from Italy empty-handed – wine, balsamic vinegar, wife, two children, and now a nice piece of silverware," quipped the actor after winning the prize.

mercredi 16 septembre 2009

An unexpected and superfluous plottwist ?

Que ceux qui ont commencé à dévorer la cinquième saison de Grey's Anatomy, hier sur TF1, ne descendent pas plus loin. Ce billet s'adresse en effet aux initiés des ultimes arcanes des médecins de Seattle Grace.
[Désolée du style circonvolutioné mais j'ai beaucoup de mal à faire retomber mes doigts et mon esprit sur les bonnes touches du clavier, j'ai brûlé toutes les batteries ce matin]
ABC a eu l'excellente idée de diffuser une bande-annonce très étendue du premier épisode de sa sixième saison, ses cinq premières minutes en intégralité. De quoi créer un bouche à oreille déchaîné et essayer de colmater spoilers et autres fuites à la Dexter.
300 secondes sans grande surprise mais agréables, je me dis. On sait au gré des renégociations de contrat qui survivra aux arrêts cardiaques de la saison 5. Tout est prévisible jusqu'à la cinquième minute quand sondainement on suggère que le patient X n'est pas le John Doe que l'on croit. Sur le coup je suis exaspérée car je trouve la ficelle improbable. Damn it on a bien vu les photos de tournage dans le cimetière !!! Puis j'ouvre Entertainment weekly qui annonce que "Yes, there’s a chance. A really, really small chance. Tiny that X is not dead".
A quoi joue Shonda Rhimes ? Faux suspens ou porte ouverte pour permettre à un acteur de revenir et de survivre à la crise avec des apparitions spéciales ?

dimanche 13 septembre 2009

Mylène, Mylène, Mylène...!!

Trois ans d'attente pour de grandioses retrouvailles au Stade de France. Ce week-end était placé sous le signe du Myllénium. Un an et demi après avoir acquis avec mes trépidation mon sésame pour le Stade de France, le grand jour de Mylène Farmer était enfin arrivé. Et à l'image de U2 allait se répéter deux fois (I know I'm a crazy person).

La démesure comme à Bercy était au rendez-vous mais l'expérience m'a moins soulevée que U2 et je suis un peu déçue, et cela m'agace de l'écrire ici.




Mylène est une professionnelle aguerrie mais malgré des tableaux de toute beauté, particulièrement sur Point de suture et l'intro, malgré l'enthousiasme du public sur XXL, l'Instant X et Sans contrefaçon, la fièvre des concerts ne m'a pas saisie. La faute à un dernier album un peu faiblard à l'exemple de "Je m'ennuie" ou "Appelle mon numéro" ? Une Mylène qui ne parle pas comme à son habitude sauf que du coup on n'a pas vraiment une ambiance de stade à la Bono et ses flagorneries. On a l'impression de vivre un spectacle calé comme du papier à musique sans improvisation. Un décalage son/image qui fait suspecter le play back ? Des gros problèmes sonores le soir du 11 même si Mylène nous complimente "Vous êtes fantastiques, quand j'ai un problème vous êtes là pour chanter pour moi". Des pleurs sur toute la partie acoustique comme aux trois dernières tournées qui font douter de la spontanéité ? Une set-list qui ne panache pas assez vite les classiques et qui aboutit à une première partie avant la session acoustique un peu longuette? Petite scène et écrans qui empêchent de profiter des chorégraphies ?


Si je n'avais jamais vu Bercy 2006 ou U2 au Stade de France, j'aurais été soufflée par le spectacle mais je reste bloquée sur mes comparaisons même si j'ai vécu un moment très intense sur l'enchaînement Libertine/Sans contrefaçon/L'instant X/Fuck them All. J'aurais voulu un concert à cette image, comme celui du Zenith 2004 avec les Corrs, bluffant du début à la fin, sans instants creux.

Malheureusement à cause des problèmes de métro inhérents au Stade, j'ai dû partir au rappel avant le tonnerre de "Désenchantée"... Dommage qu'elle l'ait gardé pour la fin, au début ça aurait mis une de ses ambiances à la "Beautiful day" et 'Still haven't found what I'm looking for". Le Stade de France une salle réservée aux rockers ?


Si tout va bien, un compte-rendu plus détaillé, qui mentionnera ma voisine adolescente hystérique et pénible qui m'a donné des envies de meurtre le 11 et m'a un peu gâché mes sensations, d'ici la fin de la semaine.


Ma version perso de "Sans Contrefaçon" du 12 septembre sans coupure de son : cadrer en applausidissant c'est difficile ...

samedi 12 septembre 2009

La nouvelle lune brille bien haut dans le ciel

On pourra ergoter longtemps sur les qualités littéraires ou cinématographiques de la saga "Twilight" (que je critique mais que j'ai dévorée comme les autres) mais il y a un domaine où il faut honorer son génie : le matketing viral et la promotion.

Peu importe que le film sorte en novembre, Summit nous a déjà confectionné une troisième bande-annonce qui entre enfin dans le vif du sujet et dévoile pas mal de plans italiens et sous-marins et Dakota Fanning en psychopathe à dents longues.

Enjoy !



PS : je suis déçue le plantage son de Mylène Farmer lors de "Sans Contrefaçon" au Stade de France n'est pas encore disponible tant pis, ce sera pour une prochaine entrée. Je regrette de ne pas l'avoir enregistré moi-même.

jeudi 10 septembre 2009

La grande Rentrée à 13,5879

Rentrée télévisuelle (je compte bien plonger le petit doigt dans "Vampire Diaries" même si cela risque d'être encore plus twilight que "Twilight" lui même et "Flash forward" voire the "Good Wife" et "Glee"), de l'actualité, des Oscars (bons buzz pour "Shutter Island" et "Up in the Air" avec Clooney), et des planches.

Dans un monde idéal, avant de poursuivre cette entrée j'aurais rattrapé mon inexistence de l'année dernière où malgré la dizaine de merveilleuses pièces que j'ai vues, je n'ai écrit aucune ligne. Mais entre tendinite à l'épaule droite et bouillonnement de l'actualité et des projets, il faudra se contenter de la réalité et du cru théâtral de cette année.


Pour mémoire à l'exception d'une version tristoune de "24 heures de la vie d'une femme", je n'ai assisté qu'à des spectacles fabuleux : Good Canary mise en scène de Malkovitch, La dispute, le cannibale l'Ordinaire, Journal à 4 mains, Baby Doll, Cochon d'Inde, le Malade imaginaire, Bonté divine, Victor Hugo/Juliette Drouet, complétez moi si j'en oublie.


Et cette fin d'été, la saison s'ouvre sur William Shakespeare et sa "Nuit des Rois". Une histoire de naufrage et d travestissement comme tant d'autres servie par une distributio prestigieuse : Chloé Limbert (la compagne de Raphaël Enthoven, et actrice fétiche de Florian Zeller) et Arié Elmaleh (le frère de Gad, photo), Sara Giraudeau (la fille de Bernard et multi-récompensée aux Miolières).


Peut-être ai-je trop lu de critiques dithyrambiques lors de la première au festival d'Anjou mais je suis restée sur ma faim même si le repas fut fort agréable et la mise en scène amusante comme cette Olivia sensuellement allongée sur sa chaise longue de jardin.


Les comédiens peinent à entrer dans la pièce lors des premières scènes où les répliques de William semblent des plus alambiquées, étrangères, lourdes, abscondes. Carton rouge au prince d'Orsino! La pièce ne rebondit vraiment qu'à l'entracte et pourtant Sara Giraudeau est formidable de même que Malvolo et Sir Toby. Le pire rôle échoue à Elmaleh qui incarne le fou d'Olivia, que poursuit le compte Orsino de ses ardeurs mais qui tombe amoureuse de Césario, le page d'Orsino qui est en fait Viola (d'où "Shakespeare in Love") amoureuse du Comte. Ses jeux de mots sont incompréhensibles et tout sauf drôles. Pourtant Arié a une belle présence sur scène et une jolie voix au chant. En outre, le texte ayant été coupé pour tenir 2h30, certains pans de l'intrigue n'aboutissent pas et sont oubliés en chemin.


*13, 5879 c'est pour ceux qui ne me trouvaient pas assez précise :p
PS : si cela se joue encore près de chez vous, allez voir le déjanté "Les Derniers Jours du Monde" avec Almaric.

vendredi 4 septembre 2009

Comment Internet a révolutionné ma vie

En 50 leçons (ou comment le web a tué 50 objets du passé) par le très inspiré Telegraph.
Je ne peux que me reconnaître malheureusement dans les points 14, 25, 26, 27, 31, 35 et 50.
Et le 4 sur Sarah Palin m'a fait presque tomber de rire de ma chaise.

14) Dead time When was the last time you spent an hour mulling the world out a window, or rereading a favourite book? The internet's draw on our attention is relentless and increasingly difficult to resist. S'ennuyer est devenu un luxe.
25) Aren't they dead? Aren't they gay? Wikipedia allows us to confirm or disprove almost any celebrity rumour instantly. Only at festivals with no Wi-Fi signals can the gullible be tricked into believing that David Hasslehoff has passed away.
26) Holiday news ignorance Glancing at the front pages after landing back at Heathrow used to be a thrilling experience – had anyone died? Was the government still standing? Now it takes a stern soul to resist the temptation to check the headlines at least once while you're away.
27) Knowing telephone numbers off by heart After typing the digits into your contacts book, you need never look at them again.
31) Privacy We may attack governments for the spread of surveillance culture, but users of social media websites make more information about themselves available than Big Brother could ever hoped to obtain by covert means.
35) Concentration What with tabbing between Gmail, Twitter, Facebook and Google News, it's a wonder anyone gets their work done. A disturbing trend captured by the wonderful XKCD webcomic.
50) Your lunchbreak Did you leave your desk today? Or snaffle a sandwich while sending a few personal emails and checking the price of a week in Istanbul?