mardi 22 janvier 2008

Scio vitam esse brevem


Certaines disparitions marquent plus que d'autres et celle d'Heath Ledger, à la James Dean, laisse un sillage mélancolique. Non je suivais pas particulièrement la trajectoire de l'acteur australien, non je n'avais pas été submergée par "Brokeback Mountain", puissant film servi par deux comédiens au jeu cristallin mais qui avait eu du mal à me bouleverser intérieurement comme je l'attendais (1) mais voilà Heath Ledger n'était pas du tout l'étoile d'Hollywood dont j'envisageais l'éclipse totale. Lire en guise de dernière dépêche que cet homme qui allait poursuivre une carrière qui s'annonçait prodigieuse et qui adorait sa petite fille n'est plus, qu'il est parti peut-être suite à un accident (surdose involontaire/interaction fatale de médicaments ?), m'attriste et souligne amèrement à quel point tout peut basculer en un battement de cil.

(1) Pardonne-moi Marie. Si j'avais été soufflée par la justesse d'Heath Ledger, tout en tourments intérieurs et en non dits, j'avais été un peu déçue par le personnage de Gyllenhaal. Ainsi la scène où Ennis visite la mère de Jack a été celle qui m'a faite plonger dans le film mais sur la fin.

1 commentaire:

Ry a dit…

Oh, y a pas de mal, la belle :)

B'sous z'à toi !

Ry', qu'a jamais pu voir l'âge d'or en passant ;(