jeudi 21 avril 2005

Drowned world

"All beauty all fade away, borrowed..."
The Corrs ~ Borrowed Heaven
Long and depressing week during which too many people have cried (Fabienne ayant carrément dérappé dans la crise d'hystérie avec roulades sur le sol) and I was not able to do anything to stop the pain or help them either I didn't or I couldn't.
My strength left me long ago...
Et c'est dans moment où l'énergie, la vie vous fuit en même temps que le repos que je souhaiterai me dissoudre dans une vaste flaque d'eau et me laisser porte par le courant, la conscience vide et anesthésiée...
Le matin, un jour, me réveillée sur le rivage à nouveau moi, libre de toutes les entraves que les serments et mots tissent autour de moi, m'étranglant et me suivant comme une ombre...
Leurs doigts, léttrés drappés de bleu et noir, accusateurs me moquent et je les laissse courir comme le torrent en espérant qu'ils me noient
Their fingers whisper "liar, liar..."
My heart has turned black...like the river's water twinkling at night

3 commentaires:

Anteros a dit…

Se dissoudre en l’eau, se laisser porter, par l’existence, dans les sinueux sentiers, sans plus de sentiments, oublier, telle la matière, sans conscience aucune. Qui n’en a jamais rêvé ? Et c’est toujours cette même vision qui nous prend : l’élément liquide… larmes… origine de la vie…

Obsession de l’oubli, se délier de toutes ses entraves, gagner en liberté… c’est avant tout se reposer, renaître en soi et repartir, régénéré. Mais renaître c’est précédemment mourir, toujours, peu importe le moyen. Et pourtant, jamais rien n’est véritablement détruit. Voilà pourquoi, encore et toujours, on poursuit, notre chemin, notre vie.

Est-ce cela la force des hommes ? En fait, elle n’est pas différente de celle qui anime le torrent : poursuivre, toujours, peu importent les obstacles, la distance, vers ce lieu que l’on ne connaît pas, mais auquel on aspire. Et un jour, lorsqu’on l’atteindra, on saura, enfin. Mais quelle bénédiction pour nous lorsque l’on repensera alors à tous les efforts accomplis et au chemin parcouru.

Ca en vaut la peine, non ?… Juste pour la surprise ^___~

Ry a dit…

Ce ciel en est un d'octobre... Aussi loin que je sois de Paris, je t'envoie un sourire.

C'est un éclat du soleil que je te dois. Sur tes larmes, puisse-t-il étendre un bel arc-en-ciel : deux bras qui te seront toujours ouverts, Constance.

Répit et consolation d'une amie chère. Pour que tu saches que tu peux te reposer sur nous de la force que tu crois n'avoir plus.

Marie et le sourire promis :)

Anonyme a dit…

Même si mes pensées en ce moment sont tournées vers la plomberie, le cablage électrique et le carrelage, j'ai toujours un moment à te consacrer que ça soit par téléphone ou par mail. Je ne t'oublie pas même si peux avoir l'impression de penser le contraire