samedi 1 janvier 2011

As the world turns

365 jours séparent ces deux clichés même si à la surprise générale il s'agit du même épicéa qui a courageusement su résister aux cochenilles, à la neige, au froid et au chauffage central (pas sûr mon chéri que tu sois en aussi bonne santé dans quelques mois même si on aimerait bien)... grâce à une annexion discret du pot en dessous...

Dommage que les photos ne rendent pas compte de la croissance de ce valeureux sapin citadin!

2010 part à pas feutrés et je lui dis adieu sans regret. Année intense et exaltante toute autant qu'elle fut orageuse symbole de table rase forcée. Beaucoup de défis furent relevés, du blog à la 3D aux retrouvailles avec les cannes anglaises, la découverte de Muse sur scène, un samedi blanc et pourpre au delà de la frontière ou la contemplation d'Andrea Corr sous les traits de Jane Eyre. Beaucoup de sécessions furent aussi endurées, sans que j'en trouve toujours le sens. Quelques surprises invraisemblables furent lâchées, quelques propositions sans queue ni tête entendues. Beaucoup de kilomètres avalés, redorant le compte en banque de la SNCF, le sol de la verte Erin foulé trois fois comme autant de pèlerinages régénérateurs, le Portugal redécouvert, la région des lacs enfin conquise, la terre des pharaons goûtée.

Je souhaiterai que 2011 fasse preuve de plus de tendresse, de patience et de sérénité.

Pour conclure, comme disait Vanessa P. "Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont, en se demandant pourquoi Parfois, on les regarde telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas".

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