lundi 30 juin 2008

L'été est revenu...

...et avec lui le retour des travaux sur la ligne 6 du métro... Un chantier bien plus conséquent que les années précédentes puisque fleurissent en place des rails, des cabanons et tentes, accentuant un peu plus le côté futuriste et surréel du XIIIe qui lui colle à la peau, surtout lorsque les rails sont enlevées pour être remplaceés entre minuit et deux heures du matin et qu'une immense grue surplombe les quartiers de Christine Lagarde.


samedi 14 juin 2008

Tous les chemins mènent à Rome

Je suis parfois étonnée (et parfois horifiée quand les requêtes concernent des anciennes camarades de classe que l'on cherche à voir dans le plus simple appareil) des "mots-clés" qui amènent les vieiteurs en ces lieux... et je me suis dit autant vous faire paratger les plus originaux.

-Les fans de la Révolution français sont souvent très avides de détails :

* guillotines 10 octobre 1793
*je suis la révolution napoleon
*écrit en prison mirabeau
*why do people love napoleon
*did napoleon love france
*comment est mort maximilien de robespierre ( Ndlr : entre nous très douloureusement, vu qu'il a raté son suicide avant de se faire guillotiner)
*brissot marat danton robespierre olympes de groupes sieyes
*mirabeau et la guillotine
*le guillotiné de robespierre
*qu\'est ce qu\' fait le comte de mirabeau pendant la revolution
*révolution avocat journaliste guillotiné (ndlr: une description de Camille Desmoulins ?)
*mirabeau idol de provence
*1794 robespierre élimine les enragés (ndlr : donc le comité de salut public, une nécéssité de santé publique ?)


- Les incongrues

*le fantome d anne boleyn
*qui fut le bourreau de marie stuart
*horaire vol abidjan paris le 19 mai 2008
*comment devenir comtesse
*the meaning of bank juge in the 1350
*comment améliorer la rentabilité de mon taxi
*monotonie en stage
*comment devenir un paparazzi

- Il y a ceux qui pensent que je suis vraiment bien informée (si j'avais le renseignement anyway je le garderais pour moi! gnyark!gnyark!) :

* ou est hugh laurie habite
* photos de hugh laurie pris par des paparazzis
*youtube hugh laurie photos hotel

- Ceux qui recherchent des renseignements juridiques un peu flippants

* délit de fuite dissimulation
* film japonais en france fille disparue

- Les demandes sans queue ni tête

* gâteau tupperware prise de la bastille
*baby star hollywood tricot

-Les esprits dévoyés

*grease anatomy saison4

vendredi 13 juin 2008

Grrrrr... what a curse...

Pourquoi faut-il à chaque fois que j'utilise le Nagra que des rebellions techniques de l'appareil viennent tout gâcher et rendent parfois le son complètement inexploitable. Oh hier que de frustrations...

C'est aussi sûr qu'au final, la prochaine fois, je serai aussi plus vigilante sur la modulation. *sigh*

mercredi 4 juin 2008

Arrêt Bonne Nouvelle (en vrac)


Ayant un tempérament fantasque et soupe au lait, certaines nouvelles anodines me font bondir de joie et me mettent d'humeur guillerette comme l'annonce de la troisième grossesse de Gillian Anderson, peut-être aussi parce que je suis actuellement en immersion dans la quatrième saison de X-Files.


Coïncidence du calendrier, une deuxième bande-annonce pour le film "X Files 2 : I want to believe" a été diffusée, un peu moins rapiécée même si encore obscure.


Enfin, je suis toujours un peu sous le charme de mon retour (aux sources) à Sciences-Po, le temps d'une soirée et d'un peu de reportage. Apparemment ce sont toujours les élections américaines qui m'inspirent.

lundi 2 juin 2008

"Freedom" - Grey's Anatomy retrouve ses racines

Tous les mois de mai voire les ides de septembre, c'est la même histoire. Déterminée et échauffée grâce à des postes de bandes-annonces et rumeurs multiples, je me dis que je vais signer un billet sur Grey's Anatomy, qui a le mérité pêle-mêle de constituer ma mine de découvertes de nouvelles chansons, le seul feuilleton dont je suis capable de suivre la diffusion hebdomadaire et qui oscille entre tellement de registres que l'on peut toujours trouver midi à sa porte dans cette ovni à consonnance "bridget jonesienne" (actes médicaux, humour, analyses psychologiques à deux sous, prince charmants en déroute etc...).

[Si Dr House est devenue ma série de prédilection, j'ai promis de ne pas la regarder sans ma mère et en VOST, et vu que nos emplois du temps se croisent dans un chaos sympathique, notre avance est limitée. Lost, le temps passant, a eu du mal à me motiver. Heroes, Ugly Betty et Pushing Daisies dont le créateur est un coeur (ai pu discuté avec lui à Paris en mars), la fin de Gossip Girl restent de bonnes résolutions télévisuelles remisées aux vacances et au jour où je saurai faire mes nuits et profiter de mes journées].


***SPOILERS***


Bref l'année dernière le Season finale de Grey's m'avait secouée tant il explosait tout en vol, un joyeux jeu de masssacre, complètement incohérent au niveau du devéloppement des personnages, mais qui trouvait une certaine résonnance émotionelle en moi. Ce séisme avait aussi le mérite de forcer Shonda Rhimes à faire table rase de toutes les erreurs développées dans la saison 3. Par dessus tout, il y avait le délicieux et ambivalent "I'm free" de Sandra Oh, soulagement et désespoir qui se mélaient dans une symbiose parfaite.

Simplement un début de saison 4 décevant avec la poursuite de l'improbable liaison entre George (très déservi par la 3e saison) et Izzie, la rupture mais pas rupture n° 15689 de Derrek et Meredith, Lexie un vulgaire souffre douleur, ne m'inspira pas à prendre la peine d'ouvrir un formulaire blogger et d'y consigner mes idées. Et puis la "Grève des scénaristes" arriva et avec elle l'opportunité pour chaque créateur de shows de se laisser aller à une profonde méditation sur l'avenir de leurs rejetons. Des semaines de réflexion qui permirment à Shonda Rhimes d'atteindre la sagesse et daccoucher d'une fin d'année, qui fleure bon la saison 1, où l'optimisme et une certaine continuité psychologique reviennent.


J'ai su que le bon vieux Grey's était de retour lorsque Cristina a énergiquement remis Hahn à sa place et retrouvé toute son acidité légendaire... Pendant toute la moitié de la saison, j'ai trouvé que les portions servies à Oh étaient minuscules même si sa Cristina déprîmée était touchante et logique. C'est non sans soulagement qu'elle a également oublié son hostilité contre Lexie et s'apprête à s'appliquer à elle même les conseils pédagogiques du chef à Hahn. Et la mention de Burke, même en photo était la bienvenue, on le recroise tout aussi impitoyable et arriviste qu'il y a quatre ans.


George redresse la tête et retrouve une certaine éthique et ambition.


Pour la première fois depuis longtemps, les patients m'ont touchée. Difficile de rester l'oeil sec devant ses adolescents en phase terminale de cancer et la faveur qu'ils demandent à Derrek est pour le moins inhabituelle et montre le retour de l'exentricité dans Grey's. Rassurant de voir qu'à Seattle Grace, on bosse aussi (on ne fait pas que marivauder avec ses collègues) et l'essai thérapeutique montrait tout le monde au travail même si son taux de réussite fait froid dans le dos. L'admninistration fut vraiment patiente avec eux. Le jeune homme bétonné et la petite sortie starwarienne occasionnée vise juste également.


Surtout Meredith et Izzie, qui ont connu les évolutions et les traits de caractères les plus erratiques retrouvent une consistance. Meredith se fait soigner et progresse enfin devenant capable de prendre une décision une bonne fois pour toute. Le plan d'architrecte en chandelles était "over the top" mais il fallait bien cet acte de foi pour signer ce renouveau. Et la course poursuite "champagne mais où est Derrek ?" met le coeur du spectateur en émoi. Pour une fois, Derrek a tiré lui aussi les leçons du passé et s'en va parler à Rose. La tenative de suicide d'Ellis explique enfin la tentation de la mer des mois précédents et lorsque Mérédith revit la scène trente ans après dans sa cuisine -un parallèle bien amené- on comprend tout ce qui a pu être détruit mais aussi qu'Ellis n'était pas un monstre.


Izzie redevient un médecin et non une princesse au coeur d'artichaut qui succombe pour le premier patient ou pote venus. Elle récupère ce qui lui revient de droit -la clinique-. Sa scène de réconfort avec Alex sonne juste, vraie. C'est l'ambiguité, le moment gris de la saison comme l'était la déclaration d'indépendance de Cristina. La tendresse que lui demande Alex met mal à l'aise tant la résistance, la tension, le chagrin qui entourent leur étreinte sont puissantes. Il ya de la pitié, de la compassion dans ce baiser, qui ne sont pas les ingrédients de la "bonne décision" et en même qui pourrait ne pas céder à une telle demande? Deux sollitudes qui se réunissent pour un soir et peut-être plus..., un moment de trouble comme on en rencontre et enfin un Alex qui lève le voile sur son enfance.


Mark change et montre son bon coeur (qui ne se résume pas à son narcissisme) et sa vulnérabilité. Unique célibataire du lot (Shonda osera-t-elle un jour l'associer avec Cristina afin d'épuiser toutes les combinaisons possibles, retombant dans le ridicule?), il en est le dindon de la farce alors qu'il incarne peut-être la métamorphose la plus sincère.


Callie et Hahn, why not même si la visite d'Addison l'avait tellement amené que l'effet de surprise était innexistant. Chaque série, qui se respecte, a son couple gay imprévisible de Buffy à Urgences en passant par Desesperate Housewives et Dr House (une partie du charme des interractions de Greg et Wilson passsent par leur rapport de vieux couple^^). Au moins, Callie sera bien mieux traitée par Hahn que tous ses soupirants, et elle le mérite!


Deux bémols tout de même sur "Freedom":


-->George doit-il vraiment projeter son fantasme Mérédith Grey sur Lexie ?


--> Pourquoi avoir sabordé ainsi le personnage d'Ava ? Comme Addison sous exploitée dans la saison 3 qui voit son idylle avec Alex brusquement interrompue pour cause de spin-off, Ava a une sortie de la série, qui détruit toutes les fondations passées. où étaient la Rebecca matûre qui aidait Alex à réviser et lui disait ses quatre vérités, qui était selon Addison la chance de sa vie ?


Grey's a remis la main sur sa muse, ce qui complique paradoxalement son avenir. Quelle espérance de vie aura cete série maintenant que son couple fêtiche est réunie, comment peut-elle se réinventer sans tomber dans les éccueills de la saison 3 et rester dans la plausibilité de la vie quotidienne ? Je suis cuieuse de voir quelles bottes secrètes les scénaristes ont en réserve.

dimanche 1 juin 2008

Once more with feeling 2010

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Max et les maximonstres : ** trop sombre, violent et psychanalitique pour un film d'enfants
Tsar *** : très russe. Poutine et les communistes n'ont inventé ni la torture, ni les faux procès, ni la répression et police politiques, non Ivan le terrible l'avait fait pour eux. reste une performance d'acteur prodigieuse dans les habits de ce monarque fou et des instants de poésie fugaces comme cette petite fille dresseuse d'ourse. Un récit âpre et glaçant comme les steppes australes.
In the Air ** : George Clooney réinterprète son rôle de Nescafé what else et ne semble pas se donner beaucoup de mal dans ce récit qui ne dénonce pas grand chose finalement. Heureusement qu'Anna Kendrick est là pour apporter une touche d'humour, sa conversation post-rupture est hillarante. Sur le fond, je bloque pas mal aussi sur le concept de base : le licenciement par visioconférence.
Sherlock Holmes : *** malgré le kung fu de Sherlock, un scénario torturé et l'absence d'opium, cette adaptation de Guy Richie déménage. Jude Law en combattant, énergique et intelligent Dr Watson raffraîchit le personnage. J'ai beaucoup aimé l'apparition tardive du légendaire Moriarty, de quoi augurer d'un solide deuxième volet surtout si Irène Adler y est toujours espiègle.
La princesse et la Grenouille ***
Bright Star *** : consultez la critique
A single Man **** : Colin Firth trouve enfin un rôle à sa mesure. Celui d'un être pas si éloigné que M Darcy finalement qui ne peut exprimer ses sentiments et la douleur d'avoir perdu l'homme de sa vie dans l'Amérique du début des années 60. Le film est d'une économie de paroles magnifiques au profit d'images d'une pureté absolue. On sent le souci esthétique de Tom Ford.
Une Education **** : Une initiation cruelle à la vie et à l'amour dans la douceur de l'Angleterre des années 60 et la fraîcheur de Carey Mulligan. Lorsque le chemin d'une lycéenne croise celui d'un homme mordant la vie à pleine dent et l'entraînant dans le tourbillon de la vie. Peter Sarsgaard a l'air tellement charmant, honnête dans ses mensonges et ses égarements et parfois encore un gentleman qu'on a envie comme Jenny de le croire. Le film un peu classique dépeint avec douceur le mysticisme du premier amour, ce qu'il a de fulgurant et de déchirant quand il meurt.
Soul Kitchen *** : un gros délire allemand en pleine communauté turc. Ou comment toutes les misères du monde peuvent arriver dans le plus grand burluesque avec un limbago, le tout dans l'amour de la musique et de la cuisine.
Fantastic Mr Fox *** : George Clooney est sexy dans tous se rôles, y compris celui d'un facétieux renard. Pour moi aussi étrange que cela puisse paraître c'est sa meilleure performance de l'année : celui d'un homme marié enjôleur, un peu vicelard, généreux. La rivalité entre le deux jeunes cousins renards est touchante et sonne vrai comme la méchanceté des trois fermier est irrésistible.
Valentine's day * : je savais que le film était léger mais même dans la cétégorie fleur bleue, c'est un très très mauvais scénario qui ne rend aucun de ses personnages crédibles et attachants à commencer par Ashton Kutcher qui soudainement réalise que sa meilleure amie de 15 ans alias Jennifer Gardner est l'amour de sa vie. Dommage.
Shutter Island *** : Léonardo DiCaprio fait rayonner ses talents comme Martin Scorsece qui fabrique de belles et torturées images mais voilà cela ne suffit pas à en faire un chef d'œuvre. A cause de ses longueurs, on sent très vite que la folie, le rêve et la réalité sont mêlés, ce qui fait que lorsqu'on connaît les Autres avec Nicole Kidman, le dénouement n'est pas explosif et on n'éprouve pas grand chose pour le drame de Teddy et l'assassinat de sa famille.
La Fièvre dans le Sang *****: un chef d'oeuvre classique de Kazan mais pour moi le coup de massue de 2010. On aura l'occasion d'en reparler mais ce film m'a prise à la gorge comme les romans de Zweig.
A l'est d'Eden **** : oui JamesDean est beau ! Ce film reprend bien des thématiques de la Fièvre dans le Sang mais Kazan fait preuve dans cette œuvre antérieur de plus d'optimisme.
The Ghost Writer **** : une histoire qui parodie Tony Blair et la guerre en Irak ne pouvait que me plair sans compter que le thriller de Polanski est implacable (Martin Scorsece devrait en prendre de la graine). Le diabolique de l'histoire n'est pas celui que l'on croit, Ewan Mc Gregor brille de naïveté et le huis-clos se referme sur lui inexorablement. Sans compter que cette maison sur cette île déserte fait rêver, toute en verre et en lignes épurées. La révélation finale laisse pantois et se fait abrupte.
Nine *** : comment réunir la crème d la crème d'Hollywood - Nicole K. Marion C. Daniel DL Penelope C- et raté son film, qui souffre d'un manque de cohérence et d'élan à l'exception des scènes communes entre Daniel Day Lewis et son épouse délaissée et bafouée Marion Cotillard qui transpire la séduction et le désespoir. Mention spéciale à Fergie, qui insuffle une énergie et une sensualité imprévue dans ses souffrances de prostituée. Sans oublier la beauté imperturbable de la Rome éternelle.
Les Chèvres du Pentagone *** : un film anti-guerre d'Irak qui à l'image de ses protagonistes évolue sous acide et toutes les drogues possibles. C'est un plaisir de retrouver George Clooney en baroudeur et soldat aguerri dont on découvre au fur et à mesure qu'il est très illuminé et n'est jamais vraiment sorti des vapeurs des années 70 et craint et croit pouvoir tuer des chèvres de son simple regard ! Voir Ewan Mc Gregor en journaliste idéaliste et dépressif se moquer des jedis et d'Obi Wan Kenobi n'a pas de prix.
Le vent de la Pleine ***: un western oppréssant ( :-( ) car en huis-clot qui ne s'interroge pas sur les étendues sauvages mais les liens du sang et l'importance de la race. J'étais fascinée de voir à quel point John Huston a réussi à déployer son film en aussi peu d'espace et de mot. Audrey Hepburn est là où on ne l'attend pas.
L'Arnacoeur **** : Cette comédie comme Romain Duris sont craquants. Je ne sais pas comment il fait pour maîtriser le Dirty Dancing aussi vite mais j'applaudis à son talent et à la tendresse du film. Si tous les arnacoeurs pouvaient être touchés par la grâce, le monde serait un endroit bien plus joli.
Alice au pays des Merveilles ** : la déception de cette année. Johnny Depp rejoue à Jacques Sparrow et exécute des pas de danse ridicules à tel point que je dois manquer la mise en abîme, Tim Burton soigne ses images mais manque d'imagination. Alice est gentille mais a le charisme d'un haricot vert. Heureusement qu'il y a Stephen Fry en chat pour nous éblouir !
Les invités de mon père ** : la bande annonce suggérait une comédie sur les mariages blancs et la vie avec des sans papiers mais très vite lé légèreté part en vrille pour devenir plus sombre et frôler le glauche. Même avec les manies de Luchini, à la fin on ne rit plus vraiment.
Le Choc des Titans * : sans aucun doute le navet de l'année. A côté Prince de Perse est un grand cru. Mauvais effets spéciaux -ah ces scorpions du désert-, 3D inutile et Sam Worthington ne s'est pas vraiment amélioré depuis Avatar. A un moment Gemma Aterton confie à Persée de ne pas regarder au delà des incohérences de la situation, on se demande si ce n'était pas une blague de réalisateur à bout de nerfs.
New York I Love you ** : Je n'avais pas vu la version parisienne du concept. La qualité des courts métrages est très inégales même si ceux où apparaissent Ethan Hawke en artiste sans le sous, Robin Wright Penn en femme fatale qui part à la reconquête de son mari, Orlando Bloom qui découvre Guerre er Paix et Anton Yelchin sont très émouvants.
Adèle Blanc Sec ** : Belphégor en un peu mieux et l'humour des momies est délicieux mais cette manie de vouloir mélanger la rivalité Adèle /Mathieu Amalric , le sauvetage de sa soeur et le fantastique ne fait pas bon ménage.
Dans ses yeux **** : ce film argentin sur la dictature mérite amplement son Oscar du meilleur film étranger. D'un meurtre à l'enquête en passant par le contexte de la dictature et ses menaces à l'histoire d'amour comme à cette réflexion sur la justice et le passé, il déploie sa force sans se perdre et se révèle dans les petits détails comme cette machine à écrire qui en oublie les A et dont le comportement détteint sur le héros qui craint (Temo) avant de comprendre qu'il aime (Te Amo). Peut-on retrouver un amour longtemps refusé ? Comment peut-on dire adieu à son esprit frère ? Dans ses yeux avec ces scènes simples apporte une solution et un réconfort troublants.
Robin des Bois ****: Même si Ridley Scott et Russel Crowe rejoue à la force brute de Gladiator et que les Français sont méchamment caricaturés en mangeur d'huitres traîtes, j'ai beaucoup aimé cette réinterprétation du mythe. Le charme de Cate Blanchett en Marianne forte n'y est sans doute pas pour rien !
Sex and the City 2 ** : la suite inutile, Carrie est insupportable, Samantha est encore plus invraissemblable et débrisée que d'habitude, son arrestation lui pend au nez. Et d'abord comment fait carrie pour ranger dans sa valise ces robes à crinoline. On finit même par trouver M. Big adorable et monstre de patience, c'est dire !
Prince de Perse ** : Jake Gyllenhall saute comme dans un je vidéo et on en a mal pour ses articulations mais comme il est très beau et qu'on comtemple à longueur de mésaventures sa musculature te que Gemma Aterton minaude avec éclat, le film pop corn passe agréablement même si tout est prévisible du début à la fin. Contrairement au Choc des Titans, les effets spéciaux tiennent un peu près la corde.
Kiss and Kill ** : vaguement plus amusant que Valentine's Day mais dieu que Katherine Heigl est insupportable
Millenium 2 et 3 *** : une plongée haletante dans la Suède et les complots qui me permet de ne pas lire les livres mais de découvrir le phénomène.
L'Agence tout risque *** : grosses explosions et un Bradley Cooper charmant sans oublier une apparition d'une journaliste du Monde et une vraie carte de presse
Petits meurtres à l'Anglaise ****: la comédie britannique onctueuse/ Bill Nighy brillant en tueur à gage pointilleux dépassé par ses "ados" et se découvrant des émotions et une pitié inconnue concernant sa cible. Emily Blunt est irrésistible dans ses jolies robes et son béguin pour Bill est inattendu. La palme revient à Rupert Grint apprenti tueur très peu orthodoxe, planant et distrait
Twilight 3 ***
Inception *****
Tamara Drewe ****

D'une odyssée à une autre...

En attendant le récit chilien, ralenti par le manque d'inspiration et des nuits qui n'arrivent pas à commencer avant 2 heures et demi du matin [revoir le diptyque Tungunska/Terma, qui m'avait terrifiée enfant et qui me ravie désormais, en me laissant des questions plein la tête ce soir, et me donne envie de reprendre ma plongée dans la saison 4 d'Aux Frontières du Réel, n'aide pas non plus], pour les amateurs de voyages dans des lieux méconnus voire lointains je vous propose une virée au Kosovo sur les pas de Violaine, qui s'établit à Pristina. Pour tout savoir sur ce nouveau pays des Balkans (qui ne se résume pas à la Kfor), c'est par ici.
Ps : Krycek aurait donc tout manigancé sauf la perte de son bras en jetant cette roche bactériologique entre les mains de Mulder pour lui éviter de tomber entre les mains du gouvernement américain et ralentir ainsi les essais et les recherches sur le vaccin ?