samedi 14 juillet 2007

14 juillet en fanfare



Si je devais désigner un classement de mes jours de l'année préférés, le 14 juillet figurerait en excellente place. Non que je sois une patriote enragée mais j'aime l'anniversaire que ce jour célèbre. La révolution Française est depuis longtemps une période qui me fascine. De par l'impact qu'elle a encore sur nos inconscient collectif hexagonaux voire étrangers. De par ce qu'elle nous a laissé :j'y inclus toute l'oeuvre de Napoléon également (même si c'est moins ambitieux que Furet dont la thèse France du XIXe siècle qui n'en finit pas de "terminer la Révolution" avait illuminé mes premières semaines à Sciences-Po). De par son "romanesque", des drames, des tragédies, cette période sanglante n'en manque pas. Commencée dans l'enthousiasme de la prise de la Bastille, elle se termine dans l'horreur de la Terreur, une bonne guerre civile, et la transition étrange du Directoire.

Petite les célébrations du bicentenaire m'avait enchantée: plantation de l'arbre de la liberté, découpage de cocarde, visite de Versailles, et don d'un exemplaire d'Alain Decaux raconte la révolution aux enfants et que de larmes versées sur le pauvre Camille Desmoulins, l'infortunée Marie-Antoinette, Louis XVII et Mme Royale.

C'est toute un peu honteuse et groguie, que mon 14 juillet 2007 a commencé en fanfare et réveil en sursaut au passage de la patrouille de France, qui pour cause de ciel bas a changé de couloir aérien. Pour survoler les Champs-Elysée, elle avait choisi de passer au dessus de Bercy.


Et pendant une heure, j'ai eu le droit à un défilé privé sous ma fenêtre de toute notre aviation. Sympathique même si cela manque de Garde Républicaine et de beaux chevaux (croisés quelques jours plus tôt lors de l'intronisation de Nicolas Sarkozy).

Des rencontres étranges, qui se sont reproduites toute la journée dans la rue. Malheureusement pas autant de chance avec le feu d'artifice de la soirée, promis son et lumière... Le temps d'arriver sur place, le bouquet final était terminé depuis 10 minutes, la foule compacte et pressée de s'échapper alors que les stations de métro avaient été fermées pour éviter les grandes bousculades. Une nuit, qui s'est soldée par une heure et demi de marche à pied dans le nord de Bir Hakeim aux Invalides! Les feux d'artifices parisiens, bien peu pour moi!

Et comme c'est le jour J pour le mettre, les curieux pourront lire la série de portraits de Révolutionnaires que j'avais rédigé pour une "audition" chez l'Internaute à l'automne dernier. Pas eu le poste de rédacteur histoire au final, mais la rédaction et les recherches nécessaires m'ont laissé un bon souvenir.

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