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Si je devais désigner un classement de mes jours de l'année préférés, le 14 juillet figurerait en excellente place. Non que je sois une patriote enragée mais j'aime l'anniversaire que ce jour célèbre. La révolution Française est depuis longtemps une période qui me fascine. De par l'impact qu'elle a encore sur nos inconscient collectif hexagonaux voire étrangers. De par ce qu'elle nous a laissé :j'y inclus toute l'oeuvre de Napoléon également (
même si c'est moins ambitieux que Furet dont la thèse France du
XIXe siècle qui n'en finit pas de "terminer la Révolution" avait illuminé mes premières semaines à
Sciences-Po). De par son "romanesque", des drames, des tragédies, cette période sanglante n'en manque pas. Commencée dans l'enthousiasme de la prise de la Bastille, elle se termine dans l'horreur de la Terreur, une bonne guerre civile, et la transition étrange du Directoire.
Petite les célébrations du bicentenaire m'avait enchantée: plantation de l'arbre de la liberté, découpage de cocarde, visite de
Versailles, et don d'un exemplaire
d'Alain Decaux raconte la révolution aux enfants et que de larmes versées sur le pauvre
Camille Desmoulins, l'infortunée
Marie-Antoinette, Louis
XVII et Mme Royale.
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C'est toute un peu honteuse et
groguie, que mon 14 juillet 2007 a commencé en fanfare et réveil en sursaut au passage de la patrouille de France, qui pour cause de ciel bas a changé de couloir aérien. Pour survoler les
Champs-Elysée, elle avait choisi de passer au dessus de
Bercy.
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