Si je devais désigner un classement de mes jours de l'année préférés, le 14 juillet figurerait en excellente place. Non que je sois une patriote enragée mais j'aime l'anniversaire que ce jour célèbre. La révolution Française est depuis longtemps une période qui me fascine. De par l'impact qu'elle a encore sur nos inconscient collectif hexagonaux voire étrangers. De par ce qu'elle nous a laissé :j'y inclus toute l'oeuvre de Napoléon également (même si c'est moins ambitieux que Furet dont la thèse France du XIXe siècle qui n'en finit pas de "terminer la Révolution" avait illuminé mes premières semaines à Sciences-Po). De par son "romanesque", des drames, des tragédies, cette période sanglante n'en manque pas. Commencée dans l'enthousiasme de la prise de la Bastille, elle se termine dans l'horreur de la Terreur, une bonne guerre civile, et la transition étrange du Directoire.Petite les célébrations du bicentenaire m'avait enchantée: plantation de l'arbre de la liberté, découpage de cocarde, visite de Versailles, et don d'un exemplaire d'Alain Decaux raconte la révolution aux enfants et que de larmes versées sur le pauvre Camille Desmoulins, l'infortunée Marie-Antoinette, Louis XVII et Mme Royale.
Et comme c'est le jour J pour le mettre, les curieux pourront lire la série de portraits de Révolutionnaires que j'avais rédigé pour une "audition" chez l'Internaute à l'automne dernier. Pas eu le poste de rédacteur histoire au final, mais la rédaction et les recherches nécessaires m'ont laissé un bon souvenir.
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