dimanche 7 août 2005

Seething

De retour d'un week-end normand beaucoup plus agréable que je ne l'escomptais, je ne peux m'empecher à nouveau de fondre devant mon père avant probablement la semaine prochaine de recommencer ma litanie de reproches à son regard (ouiiin il m'appelle pas, il est jaloux, n'est pas à Paris, évite les "comment ça va" et les "tes papiers bof, bof")...
Pour une fois, on a parlé de nous, jamais dans l'émotion mais dans la bonne tradition de la dérision et je m'apperçois que même s'il n'approuve pas mes décisions, il est bien plus tolérant que ses colères et que ce n'est que du bout des lèvres que glissent les réticences and I' m grateful somehow, je me rends compte que du patriarche de famille, il n'a pas conservé les traits du pater familias "censureur"...
En effet, j'abhore quand on se permet d'employer un ton paternaliste devant moi. I hate being ordered and placated excepté par mon père qui, donc, bizarrement a toujours été très avare en consolation comme en conseils ("à quoi cela sert-il de donner des conseils à mes enfants pour qu'ils ne les suivent pas?" à mettre en parallèle avec le maternel"choisis ton chemin et assume mais c'est important d'experimenter" après je laisse à chacun le pouvoir de'apprécier d'où vient mon caractère épouvantable et mon obsession pour la philosophie de "c'est mon choix")...
Cela part sûrement d'une bonne attention et généralement l'auteur de ce style, quel qu'il soit, est rarement conscient de sa plume mais quand même c'est le genre de chose qui m'exaspère. Comme si on connaissait tout de la vie, qu'on avait déjà tout vécu alors que la vie reste une expérience singulière et personnelle. J'ai toujours l'impression dans ces cas là a) qu'on me juge stupide b)qu'on me met sur le chemin de la bénédiction.
Je ne maitrîse pas régulièrement l'art essentiel de la communication mais je ne suis pas complètement légère et aveugle.
I may be silent but I do bloody care, I just don't like pushing people but I don't like being cornered either.

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