vendredi 30 juillet 2010

One step closer

Bien malgré soi, on revient toujours à son premier amour. Même si les Corrs ne fréquentent plus mes oreilles régulièrement (welcome to Muse, Snow Patrol, Florence and the Machine !), je regarde toujours leur actualité...

Et malgré le temps et la poussière sur les CD, et bien oui... je brûle d'impatience de découvrir les exploits en solo de Sharon. Rendez-vous avec miss Corr l'aînée le 13 septembre. De ce que j'ai écouté, je pense pouvoir y trouver mieux mon compte que chez Andrea même si Dream of you sera tout aussi fleur bleue.
Track Listing of Dream of You

1. Our Wedding Day (j'ai quand même un peu peur par avance)
2. Everybody’s Gotta Learn Sometime très beau passage au violon, une valeur sûre et ancienne du répertoire de Sharon
3. So Long Ago
4. Mná Na h’Éireann
5. It’s Not A Dream mouais un peu le All the love in the world de l'album
6. Smalltown Boy mélancolique et douloureux
7. Buenos Aires
8. Cooley’s Reel joyeux instrumental
9. Butterflies
10. Dream Of You
11. Real World
12. Love Me Better un peu country

(Qu'est-il arrivé au rockant Ears painted on ? petit frère de I never loved you anyway)

En attendant, je ne me lasse pas du sublime Reworked Tour de Snow Patrol dont les arrangements orchestraux me prennent à la gorge, surtout Run et Set the fire on the third bar en duo avec... Andrea Corr et puissant. Dommage que Make this go on forever et Somewhere a clock is ticking manquent à l'appel mais cette expérience de réinvention des arrangements est vraiment passionnante.

jeudi 15 juillet 2010

On St. Swithen's Day

La prophétie venue des cieux s'est accomplie : tenir un blog c'est beaucoup de travail et de temps... alors en tenir deux ! Depuis que la tornade Bettencourt s'est levée, j'ai l'impression que les journées n'ont plus que 12 heures, et à force de faire des compromis, j'ai grandement négligé ce carré de "ciel étoilé"... Pourtant des histoires à raconter, je n'en manque pas, mais de doigts et de minute si alors même que le temps passant me dérobe l'agilité de mes souvenirs.

Pourtant des aventures il y en aurait à con(mpt)er : gros choc cinématographique avec Elia Kazan, premier concert de Muse, retrouvailles avec Snow Patrol, découverte du bal des pompiers, une succession de navets (Prince de Perse, l'Agence tout risque, Kiss and Kill -oui sur ce dernier point j'assume-) et de toiles plus rassasiantes (le pétillant Petits meurtres à l'anglaise où le génie de Bill Nighy brille intact avec la beauté renversante d'Emilie Blunt), piétinnage des pavés dublinois...

Dans un monde idéal, je coucherai tous ces moments sur pixel mais en ce moment mon inspiration est plutôt aux touches impressionnistes, dans les détails et la simple allusion. Peut-être que mon prochain post sera demain ou fin août au retour des vacances, who knows ?

En attendant j'aimerais vous laisser à ma joie d'avoir appris que Lone Scherfig, la réalisatrice du délicieux Une Éducation, a débuté le tournage à Londres de l'adaptation de One day, le roman de David Nicholls que j'ai dévoré sur le chemin de l'Irlande. Je regrette un peu que la demoiselle n'ait pu engager Carey M. mais j'attendrai le produit final avant d'enrager sur les interprètes.

One Day, c'est comme son plus sombre et italien Solitude des nombres premiers que je recommande également même s'il est plus désenchanté, le récit d'une amitié et de ses transformations au fil de deux décennies. Le charme de One Day c'est que son auteur suit le destin d'Emma et de Dexter tous les 15 juillet, de leur rencontre en 1988 à 2004. 365 jours entre chaque chapitre, un laps de temps propice à bien des rebondissements au final ! Le livre ne semble pas avoir été traduit en français mais quand ce sera le cas, One Day peut offrir une jolie promenade dans nos souvenirs des années 80, sur nos rêves d'enfants malmenés par l'âge adulte, ces amis que l'on perd plus ou moins de vue et que l'on retrouve parfois.

mercredi 14 juillet 2010

I gotta feeling... that tonight's gonna be a good night

14 juillet = feux d'artifice + bal des pompiers + grasse mat' devant le défilé
De cette formule traditionnelle, je n'avais pour le moment testé que la 3e variable (parce que pour oser la 1ere il faut avoir un voeu morbide de se faire piétiner par la foule du Trocadéro). Avec l'agréable variation en 1998 de pouvoir suivre nos beaux légionnaires et cavaliers et chevaux de la garde républicaines des tribunes des Champs Elysées (et avoir failli être emportée par une horde en délire qui voulait ensuite saluer le bus des Bleus, mais passons c'était dans une vie antérieure, ahem).
Bref, trêve de parenthèses (j'aime les parenthèses et les "..."), je me suis dis que pour le 221e de notre bien aimée révolution, il était temps de tester la 2e variable.
Alors oui je confirme, les pompiers ne sont pas les meilleurs DJ's du monde mais ils sont souriants et accueillants et savent faire la fête. En outre, c'est enfin l'occasion d'admirer des uniformes de près :-)