La prophétie venue des cieux s'est accomplie : tenir un blog c'est beaucoup de travail et de temps... alors en tenir deux ! Depuis que la tornade Bettencourt s'est levée, j'ai l'impression que les journées n'ont plus que 12 heures, et à force de faire des compromis, j'ai grandement négligé ce carré de "ciel étoilé"... Pourtant des histoires à raconter, je n'en manque pas, mais de doigts et de minute si alors même que le temps passant me dérobe l'agilité de mes souvenirs.
Pourtant des aventures il y en aurait à con(mpt)er : gros choc cinématographique avec Elia Kazan, premier concert de Muse, retrouvailles avec Snow Patrol, découverte du bal des pompiers, une succession de navets (Prince de Perse, l'Agence tout risque, Kiss and Kill -oui sur ce dernier point j'assume-) et de toiles plus rassasiantes (le pétillant Petits meurtres à l'anglaise où le génie de Bill Nighy brille intact avec la beauté renversante d'Emilie Blunt), piétinnage des pavés dublinois...
Dans un monde idéal, je coucherai tous ces moments sur pixel mais en ce moment mon inspiration est plutôt aux touches impressionnistes, dans les détails et la simple allusion. Peut-être que mon prochain post sera demain ou fin août au retour des vacances, who knows ?
En attendant j'aimerais vous laisser à ma joie d'avoir appris que Lone Scherfig, la réalisatrice du délicieux Une Éducation, a débuté le tournage à Londres de l'adaptation de One day, le roman de David Nicholls que j'ai dévoré sur le chemin de l'Irlande. Je regrette un peu que la demoiselle n'ait pu engager Carey M. mais j'attendrai le produit final avant d'enrager sur les interprètes.
One Day, c'est comme son plus sombre et italien Solitude des nombres premiers que je recommande également même s'il est plus désenchanté, le récit d'une amitié et de ses transformations au fil de deux décennies. Le charme de One Day c'est que son auteur suit le destin d'Emma et de Dexter tous les 15 juillet, de leur rencontre en 1988 à 2004. 365 jours entre chaque chapitre, un laps de temps propice à bien des rebondissements au final ! Le livre ne semble pas avoir été traduit en français mais quand ce sera le cas, One Day peut offrir une jolie promenade dans nos souvenirs des années 80, sur nos rêves d'enfants malmenés par l'âge adulte, ces amis que l'on perd plus ou moins de vue et que l'on retrouve parfois.
2 commentaires:
Content de te relire.
Oh! Combien je comprends et compati vivement avec le manque de temps que tu évoques si bien. 12h par jour c'est peu... mais c'est beaucoup lorsqu'on les passe à trimer sur une galère... et que les jours qui restent à terre ne forment plus que la moitié d'un pauvre mois !
Mais qu'importe, l'essentiel est que tu parviennes à venir piquer quelques bleues étoiles sur le ciel de ta toile. Et même s'il ne s'agit que de touches impressionnistes, je suis ravies de les lires ici.
Bises, rapides :)
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