samedi 14 mai 2005

Jusqu'au bout de la nuit...

"Oh..., I have such clarity, I'm flying above, I've lost all control
What are you gonna do now?"
The Corrs - On your own

Après une longue interruption dû à soucis de stage et des prises de tête personelles et scolaires qui m'avait bien rendue amère sur la vie en générale (il y a forcément un moment dans l'année où mon coté misantrope reprend le dessus ^^;;;), un stage passionnant qui m'a bien accaparée et vidée de ma concentration, un petit WE enrhumé et paternel en Normandie avec soeurette et le Boubou trop mignon -on lui lit une histoire de petites souris qui vont au lit ou de grenouille qui pèche le poisson et l'instant d'après elle dort dans vos bras *_______* et se réveille à trois heures du mat' pour aller rejoindre comme une grande sa maman dans le lit voisin :p- , je m'en reviens planter mon brin de muguet sur ce blog...
Depuis ce lundi a commencé la "3ème rentrée de l'année" nouveaux cours et nouveaux profésseurs ce qui contribue d'autant plus à l'impression d'être aspirer sans crier gare dans le siphon de ce sablier qu'est le temps.

Et à nouveau la constation douloureuse qu'on nous demande d'accomplir encore plus que lors de ces dernières semaines déjà bien chargées, symptome inévitable de la fuite en avant du second semestre à Sciences-Po avec la consolation non négligeable qu'au moins on nous épargnera la plaie des partiels.

Mais entre la joie de revoir tout lemonde, la fatigue du stage et des cours accumulés, l'anxiété des stages (tout est réglé au moins pour cet été ouf...^__^) et la curiosité de découvrir les nouveaux profs, l'exitation pour de brèves 48h reprendre le régime de collocation avec Fabienne transformé en Jane Austen's festival (pour bien remonter le moral et déprimer ensuite en relisant que les Edwards Ferrards comme les Colonel Brandon ou les Fitzwilliam Darcy come in rare supply!) ont sans doute à une surexitation continue qui m'ont vu reprendre mes mauvaises habitudes de nuits blanches avec des pics à deux heures du mat' alors que je me lève à 7h. L'objet principal du délit étant mes retrouvailles avec la lecture aussi superficielle soit-elle même si je me trouve l'excuse de lire en anglais ces romans de gare. Un bouleversant et un décalage horaire qui sont une vraie drogue. Dévorer autant de temps qu'on peut avant d'être entérée vivante sous les "assignements". Je sais que c'est préjudiciable mais je ne peux m'empecher de dévoiler avec une joie incommensurable cette pente glissante entre musique dans les oreilles, ma vue sur la Seine, long fleuve noir orangée, un livre entre les mains à moins que ce soit mes notes pour que j'essaie laborieusement de trouver l'incipit percurtant de l'article que je devrais rendre... Heures de silence, de sollitude, de tranquilité, où la conscience se deverse librement. Eternelle et continuelle fuite en avant.

Concernant la rentrée, nos craintes ne sont as révélées infondées ravivant les crises de nerfs de Fabienne et Noemie (I'm next on the list but I try to control myself). Finalement Ernenwein (un croisement entre BHL et Arnaud Klarsfield) m'a fait une moins mauvaise impression à la Croix même s'il est clair qu'on ne sera pas là pour nous amuser et je sens que les WE vont être bien occuppés avec sa mission impossible hebdomadaire. En anglais, comme d'habitude, a very nice and clssy American journalist qui nous demande un papier tous les lundis qui sera aussi compréhensif que l'adorable mais stricte Sophie Pedder. Mercredi, j'ai rencontré mon idole (! :p) Alain Genestar, le monsieur à la barre de Paris-Match qui semble prendre son devoir de professeur à coeur et monte un faux supplément de Match sur notre séjour en Pologne et conclusion j'ai décroché un troisième papier pour dimanche et lelendemain un quatrième donné par son remplacant chef du Parisien (au final soit Executive Life soit j'ai la chance que les juges du palais de justice surmontent les grèves de la RATP et assurent les audiences de comparution immédiates ou la comparution des ex-trésoriers du RPR.)

Jeudi intense dilemne : tenter la prise de tête technique et aller rejoindre mon objet de fascination politique du moment le petit Nicolas S. au palais des Sports ou se mettre au lit avec 50 pages de résultats de sondages ventilés et de faire un paier radio d'une minute. Guerre intérieure d'autant plus intense que Marie et Fabienne renoncent à venir faute d'être certaines que nous aurons les magnetophones et le cable de transfert (son/ordi) à temps pour pouvoir bosser le montage chez nous le soir soit immédiatement après le meeting dans la nuit ou le lendemain dés l'aube (l'école ouvre dés 5h pour la petite histoire) puisque nous avons cours tout le vendredi matin. Finalement, ma paresse prit le dessus sur ma passion pour l'élu des Hauts de Seine mais c'est une decision lâche que je regrette tellement ce meeting était le clou de la campagne et de la mise sur orbite de Nicolas et d'autant plus que j'avais envisagé d'aller écouté NS pour le fun (musique, spectacles et la passionnante S. veil en guise de chauffeurs de salle et mon directeur supposément proche de Lang alias Richard Descoing qui fait comme le patron de france télévision Marc Tssier et cherche à mettre de coté tous les atouts en vue de sa réelection) -sur ce Cécile, Sarah et Fabienne m'ont regardée effarées que je trouve cette sorte de rassemblement amusant-... Angoisse amplifiée par le fait que nous avons Patrick Cohen que sa réputation de casseur d'élèves a précédé... et vu que moi et la radio cela fait deux...
Conclusion, deux heures pour comprendre mes cinquante pages de stats entrecoupées de la bonne nouvelle assez étrange que nous faisons contre toute attente le pont du 16 sous la menace de grève des (formidables) appariteurs! soit trois jours pour mes quatre papiers et la possibilité lundi d'aller au Palais de Justice! et puis grosse rumination, que mettre dans cette minute d'analyse? Après discussion avec papounet, la solution est trouvé et je décide d'aller sous l'eau et en revenant dans la chambre, je ne trouve pas meilleure idée de dévorer à l'envers "the Other Boleyn Girl"... Je regarde ma montre 100 pages plus loin deux heures du mat et je n'ai pas écrit une ligne ni un plan que j'ébauche à 3h du mat' et ensuite dodo pour une sieste de trois heures (my pleasure :-/)...
Le réveil sonne à 6h15, panique, je ne sais plus où je suis, je pense que j'ai une heure de retard car dans ce genre de devoir à l'arrache je me lève vers 5h45 pour pouvoir sortir de ma nuit tranquillement. Gros ras-le-bol le papier et le lancement sont gentillement torchés à 7h30 près pour être amendées en cours où heureusement le deuxième cours de la matinée saute car A. Adler a oublié de venir! Du coup double relecture de DJ et Cécile qui me permet pour la première fois de l'année de commettre un papier à la mine et voix avenantes...
Back home à 18h, je suis térassée par un mal de tête chronique qui m'a poursuivit toute la semaine (manque de sommeil et rhume un peu enfiévré mais là manque de bol je suis à cours d'Aspegic, et je ne peux pas piquer dans les pillules de Sarah) et une envie irresistible de poursuivre Morphée, je m'enfouis dans mon lit et j'émèrge alors que ma tante que je devais interroger (mission accomplie après le repas revigorant) arrive pour lui murmurer des propos inintélligibles que j'oublie pour resombrer dans les limbes...
Résultat, je suis là devant mon clavier au lieu d'être sage...

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