lundi 20 août 2012

Musique de circonstance



Humeur de fête et de joie
Rien ne vaut un bon vieux instrumental de The Corrs pour se mettre dans l'ambiance des festivités de demain et peut-être swinguer en sandalettes (qui sait ?).

dimanche 19 août 2012

(Re)découvrir Downton Abbey

Que la canicule soit propice aux soirées à l'ombre du petit écran ou que vous soyez équipé d'un disque dur-magnétoscope, branchez-vous à 20h45 sur TMC. La chaîne a eu l'idée civique de rediffuser à partir de ce soir la première saison de Downton Abbey qui est mon plus gros coup de foudre télévisuel depuis la première saison du Dr House, X Files, Orgueil et Préjugés.

Downton Abbey réunit la magie de l'expertise anglaise en costume drama, l'humour et le sarcasme britannique et la nostalgie du monde d'avant, celui des grandes familles aristocratiques du début du XXe siècle avant que la Grande Guerre ne viennent mettre fin à la moralité edouardienne et victorienne (cf. le Parade's end à venir avec Benedict Cumberbatch qui a d'ailleurs déclenché une polémique épique et disproportionnée via des propos mal retranscrits ou une ironie mal interprétée journalistiquement avec les afficionados de Downton Abbey et ses coapins acteurs jouant dans la série d'ITV).

Je crois que la meilleure phrase pour retranscrire la beauté de cette série revient à Michelle Dockery alias la sublîme et si expressive Lady Mary :  "Downton Abbey est un mélodrame, un soap-opéra écrit par un poète".

En attendant le début de la deuxième saison, cet automne, sur TMC parfois très extravagante mais toujours aussi touchante dans son évocation de la Première guerre mondiale vue du côté des civils,  et le lever de rideau sur la troisième saison en pleine années folles au Royaume-Uni, la rediffusion de cette première saison est un amuse-bouche idéal pour compter patiemment les semaines qui nous restent avant la première d'ITV.


Je ne résiste pas à insérer un tout petit extrait de la saison 3 qui montre Maggie Smith en excellente forme. Le roulement d'yeux de Matthew m'a beaucoup amusée. M'fin comme d'habitude le pauvre va voir ses nerfs mis à rude épreuve comme le suggérait une première bande-annonce hélas retirée où Mary l'accusait entre deux sanglots de ne pas être "on our side". Deuxième soupir bien mérité du pauvre avoué de Manchester. Jaime bien l'idée que cela aurait à voir avec un possible héritage du côté de Lavinia et son père qu'evidemment Matthew songerait par honneur à décliner alors que cela sauverait le domaine de la ruine. Ceci dit, voir le chauffeur irlandais essayer de jouer les médiateurs était hilarant. Par contre la coiffure de Sybil me laisse perplexe C'est sûrement très sufragette mais cela vieillit la jolie Jessica Brown-Findlay.

dimanche 12 août 2012

À vif

On peut dire beaucoup de choses sur le rythme languissant cette cérémonie de clôture des Jeux olympiques mais pas que les organisateurs aient menti sur le programme Best of the British. Après 90 minutes d'attente la première gorgée de bière est venue avec Fatboy Slim, qui ressuscitait sur ses platines ces journées passées à faire ses devoirs en écoutants MTV.
Puis l'émotion pure qui monte à la gorge en entendant les notes symphoniques de "Wonderwall". Peu importante que Liam Gallagher ait fait une version particulièrement nasale de son succès. Ce violoncelle grave accompagné de ces longues plages de violon et le stade qui entonne le refrain car ce titre est fait pour les poumons de milliers de choristes. Soudainement je me suis rappelée pourquoi ado j'adorai cette chanson. Plus que l'odeur des copies Clairefontaine et de l'encre, il y a dans "Wonderwall" tant de questions sans réponse : comment dire ? comment exprimer ses ressentis les plus profonds ? Le piano comme autant de secondes qui s'égrainent impitoyables dans cette catatonie violinesque. Déclaration, angoisse, interrogation, confession, acceptation, création... "Wonderwall" est tout ça à la fois et dans cette interprétation orchestrale il y a même une pointe du désespoir profond qu'avait insufflé Ryan Adams dans sa reprise crépusculaire.


L'autre clou de la soirée c'est évidemment la réunion des Spice Girls et ses historiques pas de danse de David Cameron et Boris Johnson qui dans quelques mois auront sans doute un couteau sous la gorge de l'autre. J'étais très satisfaite que Geri Halliwell rendait hommage avec sa tenue à sa charmante mini robe Union Jack de jadis.

Question costume, permettez moi en revanche d'être plus dubitative avec le costume à paillettes et sequins de Matthew Bellamy de Muse. Avce le bouc, n'est-ce pas un peu too much même pour le fiancé de Kate Hudson ?